Wikileaks se présente comme une association à but non lucratif. Son objectif déclaré est d’assister les peuples du monde entier en révélant la corruption des institutions gouvernementales.

Dès janvier 2011 dans Morphéus n° 44 nous avions révélé de notre côté que l’avocat de Julian Assange, fondateur de Wikileaks était en lien avec les Rothschild.

En effet, l’avocat Mark Stephens est membre du cabinet d’avocats Finers Stephens Innocent (FSI). Ce même cabinet fait partie des cabinets d’avocats du Waddeston Trust, chargé du Waddesdon Manor appartenant aux Rothschild. Le cabinet de Mark Stephens est donc au service des Rothschild.

Depuis les années 1770, les services de renseignements des Rothschild dépassent de loin tous les services nationaux de renseignements des états nations, l’histoire est là pour en témoigner. Wikileaks selon notre analyse n’est qu’un organe rothschildien d’informations sélectives dont les buts ne sont évidemment pas ceux affichés par cette riche association transnationale…

Que révèle Wikileaks ?

Plus de 91 000 documents américains dit classés secret défense ont été mis en ligne par le site Wikileaks. Ils concernent les opérations militaires conduites en Afghanistan par les forces de l’OTAN. Ces documents ne nous apprennent à peu près rien puisque d’autres sources ont diffusé la plupart de ces infos avant même Wikileaks.

Par ailleurs, aucune information digne de ce nom n’est donnée sur le 11 septembre 2001 qui fut le moteur du déclenchement de la guerre en Afghanistan.

Pire, le fondateur de Wikileaks Julian Assange a déclaré qu’il était agacé par les théories du complot en ce qui concerne le 11 septembre 2001. Il n’y a en effet aucune trace de complot potentiel dans les centaines de milliers de pages diffusées par cet organisme. Wikileaks distrait les rédactions, fait un tapage international mais ne révèle à peu près rien de crucial dans sa diffusion sélective pour ne pas dire orientée de ses informations.

Selon Jean-Dominique Merchet (Blog Secret Défense), le contenu de ces documents secrets « ne change pas radicalement ce que l’on savait des opérations en Afghanistan. Il n’y a pas de révélations, mais la confirmation, pièces à l’appui, de ce que l’on savait déjà. Le jeu complexe du Pakistan, via ses services secrets, n’est pas une découverte. Pas plus que l’existence de « bavures » sur les populations civiles. […] Bref, rien qui change notre regard sur la guerre ».

Sur Slate.fr, le journaliste Fred Kaplan juge « grotesque » la comparaison faite par Julian Assange entre ces documents et les Pentagon Papers, « le dossier top-secret sur la Guerre du Vietnam que Daniel Ellsberg avait révélé en 1972 » :

« Les Pentagon Papers — une étude mandatée par l’ancien Secrétaire de la Défense Robert McNamara pour savoir comment les États-Unis s’étaient retrouvés impliqués au Vietnam — était un dossier complet et en plusieurs volumes, dont les documents classifiés révélaient que la guerre du Vietnam était largement un conflit civil ; qu’elle aurait pu ne jamais éclater si les États-Unis avaient respecté les Accord de Genève de 1954 en appelant à des élections nationales pour réunifier le Vietnam du Nord et du Sud, et, plus fondamentalement, qu’au début 1965, même s’ils se déclaraient optimistes dans les chances de victoire, de nombreux officiels militaires américains savaient que la guerre était perdue. En bref, les Pentagon Papers révélaient que, depuis le début et tout au long de l’aggravation du conflit sous la présidence de Lyndon B. Johnson, la guerre était une imposture. En revanche, il y a très peu de choses dans les documents bruts de WikiLeaks […] qui se trouvent en totale contradiction avec les déclarations officielles des États-Unis et de l’OTAN sur la guerre en Afghanistan ».

Les documents de Wikileaks offrent une image lissée de la guerre en Afghanistan. Il est à noter que des documents non classifiés comme le « Report on Progress Toward Security and Stability in Afghanistan » (Rapport et progression vers la sécurité et la stabilité en Afghanistan d’avril 2010) en dit crûment bien plus que tous les documents éparpillés des dossiers Wikileaks.

PS : Avaaz qui se dit aussi être un réseau citoyen est en fait une entité soutenue par la fondation Rockefeller. Ces êtres ont des milliards pour financer de pseudo-réseaux sociaux pilotés en sous main. Avaaz est passé de 40 à 40 000 activistes en quelques mois. Que dire de Facebook, Twitter inféodés aux services américains, véritable cyber-empire espionnant à l’échelle mondiale les habitudes des citoyens. Toutes les informations rassemblées sur ces réseaux sont ensuite vendues à des multinationales pour orienter production de consommation et marketing mondial. Une autre nature d’informations est systématiquement analysée pour l’industrie technologique de contrôle des populations…

Source : Reopen 9/11