« Je pense que l’histoire de Roswell a du corps. Il s’est passé quelque chose. Dans l’après guerre, en 45, 46, 47 le phénomène OVNI était fréquent aux USA. Or, on ne savait que penser de ces phénomènes. Et, tout à coup un crash d’OVNI en 1947 sur Roswell. Un crash, ça veut dire des objets et éventuellement des corps. Ca veut dire surtout une prise de conscience totale et irréversible que c’est extraterrestre. Alors que fait-on dans ce cas là ? Tous les pays qui se sont intéressés aux OVNI ne l’ont fait que dans un seul but : récupérer des technologies pour créer de nouvelles armes.
En France, vous avez la création du GEIPAN par le général Sillard. Délégué général pour l’Armement auprès du ministre de la défense de 1989 à 1993, il prendra la tête du comité de pilotage du GEIPAN en septembre 2005. Derrière le GEIPAN, il y a des militaires et ce ne sont pas des militaires savants. Ils ne font que chercher à trouver des applications militaires à partir de tout élément exo-scientifique qui leur serait accessible.
J’avais trouvé comment faire voler un engin à vitesse hypersonique sans faire de bang. Il y a eu une réunion avec des militaires qui ont immédiatement pensé que ça pourrait faire un missile de croisière hypersonique. Ils ne pensent qu’à créer des armes.
J’ai demandé à un polytechnicien pourquoi il s’intéressait aux OVNI. Il m’a répondu : « Ces gens là violent notre espace aérien et c’est inadmissible ».
Pourtant le phénomène OVNI soulève des problèmes fantastiques et nous avons beaucoup à apprendre. On connaît à présent une multitude d’exoplanètes proches des conditions de la Terre. La probabilité que nous soyons seuls dans l’univers est aujourd’hui quasi nulle…
… Il n’y aura pourtant pas de divulgation vis à vis du grand public. L’imbrication black programmes militaires/phénomène OVNI est trop forte. »
La vague belge d’ovnis de 1989 à 1991
« Quand il y a eu la vague d’ovnis sur la Belgique, il y a eu une campagne de désinformation immédiatement menée par les américains. Un numéro de Sciences et Vie a publié en couverture une photo de F117, ce fameux avion furtif. L’article déclarait que les ovnis belges n’étaient autre que des F117 américains.
A l’époque j’ai pris le contre pied de cette histoire en passant chez Poivre d’Arvor. J’ai expliqué qu’un F117 atterrit à 280 km/h avec une signature sonore caractéristique. Cet appareil fait le bruit d’un biréacteur. Or, tous les témoins de la vague belge relatent une absence totale de bruit.
Par ailleurs, les ovnis triangulaires de la vague belge se déplaçaient à très faible vitesse (quelques dizaines de km/h). Une telle performance est impossible pour un F117 qui, en dessous de 250 km/h tombe comme un fer à repasser.
Pour désinformer les américains ont grillé leur F117 qui n’était pas connu du public avant la vague d’ovnis en Belgique de 89-91… »
Jean-Pierre Petit, physicien
ancien directeur de recherche au CNRS
Source : extraits de l’émission de radio « Bob vous dit toute la vérité »
du 18 septembre 2013 avec comme invité Jean-Pierre Petit.
Morphéus n° 60, novembre 2013