Qu’est-ce qu’une surpopulation à échelle planétaire ?
En toute logique c’est quand une planète ne dispose plus de suffisamment de ressources pour nourrir et faire vivre tous ses habitants. Est-ce le cas aujourd’hui ? Non, les pénuries sont artificiellement organisées par des logiques de marchés à échelle planétaire. En France, par exemple, tous nos silos à grains sont pleins, il n’y a aucune pénurie. Cependant cette richesse alimentaire est soumise à des logiques spéculatives aberrantes, à un tel point que des français parviennent à souffrir de la faim.
Certaines grandes surfaces alimentaires sont sur le point de fermer car les prix artificiellement forts par jeu spéculatif, contraignent les citoyens à limiter leurs achats alimentaires. Ce jeu entraîne moins de ventes et à terme une destruction des ressources alimentaires périmées.
La vraie question est de savoir si aujourd’hui nous n’en sommes pas arrivés à détruire plus de ressources alimentaires que nous n’en consommons, du fait des logiques libérales ?
Aucune étude sérieuse à notre connaissance n’évalue le niveau de destruction globale de l’alimentation terrestre. S’il n’était, ne serait-ce que de 30 %, n’y aurait-il pas de sérieuses questions à se poser sur nos logiques de distribution des ressources planétaires ?
La logique anti-distributive des ressources planétaires engendre évidemment des pénuries artificielles engendrant des famines à travers le monde. Nous ne pouvons imputer les famines à un problème de surpopulation ou au manque de ressources. Le problème ne se pose pas en ces termes.
Dans une logique distributive planétaire raisonnée, notre planète peut supporter bien plus d’habitants qu’elle n’en a aujourd’hui, sans doute entre 9 et 12 milliards d’individus comme l’affirmait le Mahatma Gandhi.
Ces chiffres sont parfaitement tenables si l’énergie libre se développe à l’échelle planétaire d’ici là. Ainsi toutes les ressources fossiles ou autres ne seront plus inutilement et stupidement gâchées pour le profit exclusif de quelques monopoles.
Démographie : projections onusiennes en chiffres
Un certain nombre d’éléments permettent de douter de la réalité d’un futur problème de surpopulation. Il est en effet remarquable de voir les projections en chiffres de l’ONU pour 2100. Dans son estimation basse, l’ONU annonce un crash démographique planétaire. A supposer que le chiffre de 7 milliards d’individus sur Terre soit crédible aujourd’hui (on en doute), la population terrestre chuterait à 6 milliards en 2100. Ce crash démographique potentiel n’est jamais évoqué. On évoque doctement et systématiquement l’augmentation « dramatique » de la population terrestre sans mentionner ces données qui doivent avoir quelques fondements.
Pour l’estimation moyenne de la population terrestre en 2100, l’ONU annonce 10 milliards d’individus. Un tel chiffre demeure acceptable dans le cadre d’une gestion distributive raisonnée des ressources planétaires.
L’estimation haute crève tous les plafonds, l’ONU avance le chiffre de 16 milliards d’habitants en 2100. Ce chiffre supérieur de 10 milliards par rapport à l’estimation basse pose problème. Quel sérieux accorder à un institut international qui fait des prévisions à 10 milliards près en ce qui concerne la population terrestre ? Peut-on vraiment parler d’estimations crédibles ? D’autant que seule l’estimation haute est retenue par « l’intelligentsia » mondialiste.
Recensements et projections à géométrie variable
Si les recensements effectués dans les pays occidentaux peuvent sembler « justes », en revanche qu’en est-il des pays africains et de certains pays d’Asie ? Il est prévu officiellement que cinq pays compteront pour la moitié de l’accroissement mondial d’ici 2050-2100 : le Nigéria, l’Inde, la Tanzanie, la République démocratique du Congo, et les USA.
Démographie du Nigéria en 2050
Les estimations de la population nigériane sont faites avec une marge d’erreur de 11 millions d’habitants. C’est l’équivalent en France du nombre d’habitants de toute la région parisienne. Dans ces estimations grossières, c’est toujours le haut de la fourchette qui est retenu, soit 166 millions d’habitants. Cependant rien ne nous interdit de dire qu’il n’y a en fait que 155 millions d’habitants, voire 144 millions pour une estimation basse.
Les taux de natalité et de mortalité du Nigéria sont élevés. L’espérance de vie avoisine les 45 ans. Seulement 2 à 3 % de la population atteint l’âge de 65 ans et plus. La dégradation des conditions de vie liées aux problèmes économiques actuels n’est pas prise en compte dans toutes les projections démographiques jusqu’en 2050.
L’Institut National d’Études Démographiques (l’INED) projetait en 2009 une population de 285 millions d’habitants pour 2050. Puis en 2011, sans que l’on sache pourquoi, les chiffres étaient révisés à la hausse passant à 433 millions soit 52 % de plus que les prévisions précédentes (150 millions d’habitants en plus ? !)
Le bureau de recensement des USA projetait pour 2050, 402 millions de nigérians, quant aux Nations Unies c’est le chiffre de 390 millions qui est retenu. Peut-on prendre au sérieux des projections pour 2050 oscillant entre 285 et 433 millions d’habitants ? Ne se cache-t-il pas derrière toutes ces estimations haussières un jeu politique surtout quand on sait que la CIA est un organe de recensement des populations terrestres. La surpopulation est un dogme soutenu par la CIA dont la partialité ne souffre aucun doute.
Le cas des USA
Les USA sont le cœur de l’idéologie surpopulationiste via les Fondations Rockefeller et consort. Cette idéologie n’a qu’un seul objectif : faire baisser le niveau de vigilance éthique et empathique quant à la valeur de l’être humain.
La CIA étant en charge des recensements, il n’y a pas aux USA d’estimation démographique non alignée. On peut donc estimer que tant les chiffres des recensements que des projections démographiques sont tronqués à la hausse. Comme nous l’avons expliqué dans notre dernier numéro, un tiers des américains vivent en dessous du seuil de pauvreté, n’ayant plus accès aux soins, aux services sociaux et à la nourriture en quantité et qualité suffisantes. Ce phénomène entraîne pour cette population une explosion de la mortalité non prise en compte par les autorités. Plus grave, l’idéologie surpopulationiste engendre un état d’esprit nocif dans l’opinion publique. La mort d’une population pauvre suscite peu ou pas d’empathie puisque les mensonges des autorités visent à nous faire croire que nous sommes trop nombreux sur la planète.
Démographie de l’Inde
Avec plus d’un milliard d’habitants, l’Inde reste, après la Chine, le pays le plus peuplé. Le dernier recensement indien de 2011 dénombrait 1 210 193 422 habitants. Depuis 2001, on compte 181 millions d’habitants en plus, ce qui indique une croissance annuelle moyenne de 1,64 %. Des chiffres qui ont légèrement diminué par rapport aux résultats obtenus entre 1991 et 2001. La population avait alors connu une croissance annuelle moyenne de 1,97 %, soit 182 millions d’habitants en plus en dix ans. La dernière estimation annuelle d’accroissement de la population est de 1,3 % par an (source ONU 2012). Le taux de croissance de la population tend à baisser.
Depuis l’arrivée de l’échographie, les cas d’avortement des filles sont très importants, surtout dans les États riches où les personnes peuvent se payer une échographie. C’est ainsi qu’en août 2005, la moyenne nationale à la naissance est de 933 femmes pour 1 000 hommes, ce qui signifie qu’environ 40 millions d’indiens ne trouveront jamais de partenaire. Dans certains États riches, comme l’Haryana, la moyenne est même de 861 femmes pour 1 000 hommes.
De plus, les hommes dont les familles n’ont aucune terre et peu d’argent ont moins de chances de se trouver une femme, car les familles préfèrent marier leur fille à une famille riche, pour ainsi avoir plus de chance de pouvoir en tirer parti. Il est même arrivé que des cas de polyandrie aient été découverts, où plusieurs frères partagent la même femme.
Cette situation amène le pays à un ralentissement, voire une stagnation de sa croissance démographique tendant au crash pour les deux prochaines générations. Le chiffre (source ONU 2012) de 1,3 % de croissance démographique est douteux. Quant au nombre réel d’habitants, un chiffre non aligné recense environ 1 milliard d’indiens en 2014 soit 200 millions de moins que les chiffres de l’ONU.
Tanzanie, République démocratique du Congo et Afrique
L’Afrique a subi une trentaine de guerres entre 1960 et 2011 qui ont officiellement fait environ 10 millions de morts. Les famines en Afrique ont décimé une large population sans que des chiffres exacts ne soient publiés. Les recensements des populations africaines sont aléatoires, ils sont tous tronqués à la hausse par pression de l’idéologie onusienne surpopulationiste. Pour 2013, les chiffres officiels concernant la Tanzanie et la République Démocratique du Congo sont respectivement de 48 et 65 millions d’habitants. Des sources de renseignement non alignées nous donnent 30 millions d’habitants pour la Tanzanie et 48 millions d’habitants pour le Congo. Inutile de dire que si ce sont les chiffres réels, toutes les projections démographiques onusiennes concernant ces pays sont à mettre aux oubliettes. La manipulation des chiffres démographiques touche l’ensemble des pays africains. Ce continent aurait officiellement 1 milliard d’habitants. Notre source de renseignement non alignée fait état de 725 millions d’habitants.
Réalité de la population terrestre
Le chiffre officiel de 7 milliards d’habitants est contredit par un chiffre officieux (services de renseignement non alignés) qui fait état de 5,8 milliards d’habitants en 2014.
Là encore, il faut comprendre que la surpopulation est idéologique et que seules toutes les fourchettes hautes sont retenues, voire imposées par la CIA via l’ONU, tant pour les recensements que pour les projections démographiques. Sans doute à cause de la crise, de la pénurie organisée mondialement, des guerres, plus de la moitié des pays vivent un crash démographique ou une stagnation démographique. Il est à penser que ces crash démographiques compensent la croissance démographique des autres pays et que la population terrestre tend vers une croissance proche de 0. Ainsi la courbe onusienne de 1800 à 2100 sur le tableau est juste jusque vers les années 80, 90. A partir de 1990 fut mis en place une politique systématique de surestimation des populations et une surestimation des projections démographiques partout dans le monde. L’idéologie surpopulationiste fut élaborée dès les années 50. Le Président Kennedy lui-même a cru que la surpopulation était un danger pour l’avenir. Il n’en est rien !
En conclusion
Le véritable danger pour l’avenir, est cette logique libérale qui préfère détruire des ressources alimentaires et créer des pénuries artificielles plutôt que de perdre le moindre profit. Le véritable danger pour l’avenir, est cette folie mondialiste qui fait croire à l’homme de la rue que tuer des millions d’être humains est in fine bon pour la planète. Le véritable danger, est l’idéologie d’une caste de psychopathes bourrée aux psychotropes, extasiée devant la destruction et mort ritualisées visant un pseudo nouveau monde de paix (sic !).
Il est vital que l’étude démographique terrestre soit réalisée par des organismes indépendants de la CIA, de l’ONU, en marge de toute idéologie surpopulationiste. Un démographe de métier comprendra immédiatement que nous avons affaire à une manipulation globale et que tout doit être réexaminé objectivement. Il est temps de se poser de très sérieuses questions relatif au nombre réel d’habitants vivant cette planète.
Frédéric Morin, 10 avril 2014, Morphéus n° 63