Dans les années 70, depuis la découverte d’une cité engloutie au large de l’île de Bimini, le triangle des Bermudes a fait l’objet d’études et de recherches soviétiques, anglo-saxonnes, scandinaves, japonaises, allemandes, etc. Au large des Bahamas, on doit au plongeur marseillais Jacques Mayol, la découverte d’une pyramide sous-marine. Les russes et les anglo-saxons ont utilisé de nombreux plongeurs et sous-marins afin d’étudier les champs de force développés à intervalles plus ou moins périodiques par cette fameuse pyramide. D’innombrables recherches ont été faite dans le triangle des Bermudes, cependant bien peu d’éléments ont été révélés au public français.
Expédition aux Bermudes
Le Jeudi 15 Juin 1978, Agence-France-Presse relayée par France Antilles n° 2493 titrait : Va-t-on éclaircir le mystère de la pyramide sous-marine des Bermudes ?
« Une expédition scientifique se rendra, au mois d’août prochain, à deux cents milles nautiques au sud des Bahamas pour tenter d’identifier l’objet de forme pyramidale qui a été localisé par 100 m de profondeur sous la mer. »
« Organisée par l’industriel grec, Ari Marshall, elle sera dotée de moyens très importants comprenant notamment un sous marin de poche. Le Docteur Manson Valentine, de Miami, spécialiste en archéologie sous marine et le recordman du monde de plongée libre, le Marseillais Jacques Mayol feront partie du voyage. Selon ce dernier, l’étude de films, pris il y a trois semaines a démontré qu’il s’agit bien d’un objet de forme pyramidale de 150m de haut et de 300m de longueur à la base. L’aspect rectiligne de cet objet est marqué par deux Ouvertures latérales où l’eau s’engouffre à une vitesse prodigieuse. »
Jacques Mayol : « Je suis convaincu à 60 % qu’il s’agit d’une pyramide. Mais la seule façon de vérifier c’est d’y aller avec un sous-marin de poche d’une part, et de perforer la pierre d’autre part, pour prendre des échantillons. Je pense que la Compagnie Maritime d’Expertise pourrait envoyer des plongeurs par la suite. Mais je crois qu’elle s’intéressera à l’aventure dans la mesure où il y aura des indices assez valables pour le faire ».
Évoquant les relations de cause à effet qui pourraient être faites entre la découverte d’une pyramide sous-marine dans cette région et le mystère du « Triangle des Bermudes » le plongeur marseillais s’est montré très réservé.
« Tout ceci est très difficile à relier. Certains esprits romantiques aimeraient bien voir une relation entre ce qui pourrait être les vestiges d’une vieille civilisation qui utilisait des formes d’énergie que nous ne connaissons pas et les disparitions constatées dans le secteur. Pour le moment ce n’est pas très scientifique, bien que les phénomènes électromagnétiques signalés dans cette zone soient vraiment troublants, puisque les boussoles se mettent à tourner à des allures hallucinantes et que des pilotes disparaissent et réapparaissent après que leurs montres se soient arrêtées durant ce temps. »
« Le plongeur marseillais estime que « toutes les hypothèses sont maintenant valables, même la rupture du continuum espace-temps ».
L’expédition coûta un million de Francs uniquement financée par M. Marshall, un riche propriétaire de mines. Très peu de choses furent rendues publiques concernant toutes les expéditions sous-marines dans les Bermudes. Notons que Jacques Mayol évoqua l’existence d’avenues de blocs cyclopéens sur lesquelles « le sable était magnétisé » selon ses propres termes.
Région des Bermudes avant le XIIIe siècle
Reprenant les éléments de la carte runique du 11ème siècle de Saemund Sigfusson, nous avons positionné les trois dernières îles atlantes qui auraient subsisté dans les Bermudes jusqu’au cataclysme du 13ème siècle. Si l’on s’en tient à cette carte, il subsista 12 pyramides atlantes sur 3 îles dans la région des Bermudes. L’île des Sortilèges (Taufra-ey), l’île des Pyramides des Géants (Risa-dranga-hôlm) et l’île des Dragons (Drekka-ey). Si les 12 pyramides ont sombré lors d’un affaissement vertical du plateau océanique, il est vraisemblable que quelques-unes ne furent pas détruites. Certaines demeureraient donc intactes au fond de l’océan. La plupart de ces édifices avaient pour fonction d’émettre des trains d’ondes magnétiques levant d’immenses vagues afin de prévenir tout débarquement importun. Ce phénomène était connu des Viking sous le nom de « Hafgerdingar » (gigantesque vague destructrice). Selon le descendant de Saemund Sigfusson, Maurice Erwin Guignard, cette particularité dans la région des Bermudes passionnait les navigateurs islandais, groenlandais, norvégiens, normands et aussi arabes du 11ème, 12ème et 13ème siècle.
Le naufrage du Memphis en 1912
La mer était calme comme de l’huile. Une embarcation avait conduit une partie de l’équipage du Memphis sur terre. Ce bâtiment était un des plus grands navires de guerre de l’époque. Dix minutes après, un mur d’eau jaunâtre de 30 mètres émerge de la mer. Puis de nouveaux murs d’eau jaunâtre émergent des profondeurs. Ce mur déferle sur le Memphis qui donne de plus en plus de la bande. Son ancre est arrachée par la violence des vagues. Il s’échoue violemment sur des récifs de Saint Domingue. Il y aura plus de 200 blessés et 30 marins trouveront la mort.
Ces émergences de murs d’eau furent attribuées à un mini séisme sous-marin. C’est une explication plausible hormis le fait qu’aucun bruit sourd de tremblement de terre ne fut perceptible avant et pendant le naufrage. De plus, ce phénomène récurrent dans la région des Bermudes s’accompagne de perturbations magnétiques, de rupture du continuum espace-temps, de disparition de bâtiments, sous marins et même d’avions. Tenter d’expliquer systématiquement tous ces phénomènes par des séismes sous-marins n’est tout simplement pas soutenable.
Un phénomène connu depuis le haut Moyen Âge
Ces murs d’eau surgissant dans une mer d’huile, confirmeraient l’existence d’un champ de forces produit dans les soubassements de pyramides immergées. Ces dernières fonctionneraient comme des accumulateurs de forces magnétiques. A un certain seuil d’accumulation de nappe magnétique, elles libéreraient un champ de force, déclenchant des haussements linéaires des fonds, provoquant des murs d’eau de 30 mètres.
À propos de ces phénomènes, les explications et doctrines de Saemund Sigfusson en vieux norvégien, furent pieusement conservées de génération en génération par les notaires Guygnart de Chartres et de Conie-Mollitard. Sigfusson, ancien architecte de la cathédrale de Chartres, disposait d’archives d’astronomes hyperboréens. Ces archives furent découvertes au 10ème siècle. Sous les effets thermiques d’un volcanisme latent, les moines astronomes de l’abbaye de Ketilsfjord au Groenland avaient assisté à la fusion soudaine des glaciers surplombant l’abbaye. Un orifice s’était découvert conduisant aux archives de leurs lointains prédécesseurs, les astronomes hyperboréens. Le déchiffrement des archives fut assez facile par des groenlandais qui revenaient au berceau de leurs ancêtres. La langue de ces hyperboréens différait assez peu de l’urnordisch. Saemund Sigfusson eut accès à ces archives, ce qui explique son érudition dans des domaines qui nous dépassent encore aujourd’hui.
Suspension du temps selon Saemund Sigfusson
Encore aujourd’hui, les scientifiques n’arrivent pas à expliquer comment et pourquoi des avions et des équipages traversant une nappe magnétique engendrée par ces champs de pyramides, disparaissent momentanément de l’existence. Les avions disparaissent de la vue et des écrans de radar. Dès que ceux-ci réapparaissent, il y a un décalage notable du temps par rapport à l’écoulement temporel. Dans son discours à la Loge odinique de Chartres, Sigfusson explique que les hommes et les animaux qui tombent dans une nappe très dense de fluide magnétique vert tombent en catalepsie, quelques heures, plusieurs semaines ou plusieurs années et centaines d’années parfois.
Le second effet de la nappe concentrée de fluide magnétique, explique Sigfusson est de rendre invisibles objets animés et inanimés. Après le passage de la nappe, l’homme, l’animal et l’objet restent très longtemps invisibles. Il mentionne à ce propos l’évanouissement de moines astronomes de l’abbaye groenlandaise de Ketilsfjord qui s’étant aventurés sur le sommet de hauts glaciers furent enveloppés par les volutes magnétiques d’aurores boréales. Ces moines en léthargie et devenus invisibles, revinrent à la vie trois années après. Dans la région de l’Ile aux Pyramides des géants, il mentionne des navires et des équipages d’une haute antiquité qui apparurent soudain aux yeux étonnés de marins islandais.
Les islandais dénommaient la grande île des Bermudes « Furdu-strandir » côtes des prodiges. En effet là-bas réapparaissaient, selon les auteurs de saga, des navires et des appareils volants, qui ressuscitaient après une longue dématérialisation. Sigfusson affirme que les disparus qui revenaient à la vie, s’ils étaient malades ou cancéreux, revenaient guéris.
Conclusion
Ces éléments furent traduits d’un discours en vieux norvégien datant du 11ème siècle attribué à Saemund Sigfusson. Les Vikings et les peuples du Nord en général, faisaient état de sciences et de technologies hyperboréennes très avancées, y compris d’engins volants hyperboréens nommés « Flygill » (Vimana). Jusqu’au 13ème siècle, soit pendant plus d’un millénaire, il semble évident que des échanges eurent lieu entre ces peuples du Nord et les derniers savants hyperboréens demeurés sur les îles atlantes des Bermudes. Ceci expliquerait les prodiges réalisés par ces peuples en terme d’ingénierie navale, sidérurgie, médecine, astronomie, connaissance du magnétisme, cartographie terrestre, architecture, tellurisme, sismologie, métallurgie, etc…
Tous ces faits relèveraient d’une pure mythologie selon la science et l’histoire officielles. Un problème demeure, la construction de plus de 200 cathédrales en Europe ne peut s’expliquer que par la transmission d’un savoir hyperboréen. Or, il est bien difficile de nier l’existence d’édifices millénaires qu’aucun de nos savants actuels ne saurait construire. Comme le disait Napoléon « l’histoire officielle est une fable », or, à cette fable, nous opposons un mythe dont la consistance architecturale millénaire se dresse sous nos yeux encore aujourd’hui…
Frédéric Morin
Source : Hin Heiliga Normanniska Kirkja n°178 1er juillet 1978
H. Dubosc. Jersey / M. E. Guignard
France Antilles, n° 2493, Agence-France-Presse, 15 Juin 1978