Sources, documents et illustrations sont publiés dans le journal Morphéus n° 75 et dont pouvez obtenir la totalité du journal :


Chartres a toujours été une énigme. Comment, de l’Art Roman en sommes nous arrivés à l’Art Gothique, une architectonique totalement révolutionnaire nommé aussi l’Art Normand ? Il n’existe aucune construction intermédiaire permettant de comprendre une quelconque transition. Et pourquoi et comment l’art Gothique a-t-il subitement surgi en Normandie ? D’où vient-il ? Certainement pas de l’Empire Romain. La cathédrale de Chartres est un prodige architectonique, un casse tête mathématico-technique millénaire qu’aucun de nos ingénieurs actuels ne saurait reproduire. C’est en quelque sorte notre Khéops européen. De plus, l’ensemble des sculptures internes et externes relèvent d’un art kelto-nordique. Ce que nous avons sous les yeux à Chartres est une fusion du christianisme et d’un druido-odinisme (culte d’Odin des druides). Les constructeurs de la cathédrale, sculpteurs, charpentiers, arpenteurs, etc., y ont laissé leurs signatures gravées sur les charpentes et sur le clocher. Des signatures runiques attestent de l’origine islando-norvégienne des bâtisseurs. La Normandie s’est trouvée, durant des siècles, être un monde à part dans l’Empire « chrétien ». Chartres fut durant des siècles l’équivalent d’une ville sacrée islando-norvégienne. On y parlait norvégien au Moyen Age.

Comment le druido-odinisme et la chrétienté ont-ils fusionné et coexisté ?

Le culte de la Vierge mère était pratiqué à Chartres, il y a 5000 ans par les proto-celtiques. Chartres a toujours été un sanctuaire celte, une capitale européenne de la culture odiniste. Les Mérovingiens, les Carolingiens et les Vikings pratiquaient ce culte.

Lorsque l’Empire Romain instaura le Christianisme, pour un évangéliste, il était très facile d’obtenir une conversion chrétienne de convention de la part des druides, Vikings, Saxons ou Germains. En effet, le fondement de l’odinisme depuis des millénaires repose sur trois principes : croyance dans le KRIST, croyance en la résurrection et adoration de la Vierge-mère. Le terme KRIST existait des millénaires avant l’ère chrétienne. Mis à part cet anachronisme que pouvaient expliquer les odinistes mais pas les chrétiens, tout concordait en apparence. Et pourtant ces deux conceptions du monde étaient diamétralement opposées. L’odinisme est un modèle matriarcal. Les nones vierges étaient des prêtresses, pratiquant la médecine, la magie, l’astronomie, dirigeant les rituels et initiations. Elles se révélèrent être des guerrières redoutables lors de la guerre de Cent ans. Elles avaient une place centrale tant politique qu’économique. Ce sont les nonnes norvégiennes odinistes (les Dames de Saint-Fort) qui, grâce à des mines d’or que leur ordre possédait au Groenland, financèrent la construction de la cathédrale de Chartres.

Quant à la chrétienté naissante, elle institua progressivement un patriarcat féroce dans le but de détruire le pouvoir de ces Dames nommées Hallouines. La chasse aux sorcières n’avait d’autre but que de détruire ce matriarcat ancestral doté d’un savoir multi-millénaire kelto-nordique. De l’autre côté, les incursions Vikings étaient de véritables croisades odinistes. Ils n’eurent de cesse de détruire le patriarcat naissant en restaurant partout où ils passaient le matriarcat ancestral des Hallouines. Le chef Viking Hasting remonta la Loire, la Seine et l’Eure. Il s’empara de Chartres et en 863, le Kaiser Charles le Chauve ratifia cette conquête en lui cédant le comté de Chartres. Ainsi la Normandie devint une enclave purement scandinave. Les ethnies saxonne et norvégienne s’unirent et submergèrent les îlots gallo-romains. Ils adoptèrent un christianisme de façade dans le but de pouvoir commercer avec l’Empire chrétien. Cette croisade odiniste fut si puissante que les prêtresses norvégiennes se maintinrent dans les cathédrales de Chartres et de Seez jusqu’en 1652.

Les promoteurs occultes et officiels de la cathédrale de Chartres assignèrent au futur sanctuaire une triple mission : enseigner, propager et perpétuer la Foi odinique à travers les âges. Ils parachevèrent leur œuvre en y incorporant une iconographie druido-odinique afin de prévenir tout changement éventuel d’affectation.

D’où provenaient les sciences kelto-nordique qui permirent de construire l’édifice millénaire qu’est la cathédrale de Chartres ?

Le Groenland se nomme Greenland en anglais soit le pays vert. Le pôle Nord fut à certaines époques totalement sans glace. La mer du Nord était sans calotte glaciaire, donc praticable sur l’ensemble de l’Arctique. De l’Arctique, il était possible d’aller sur chaque continent. C’est ce que firent les norvégiens et kelto-nordiques, voyageant de l’Islande, au Groenland et de là jusqu’au continent américain. Ils descendirent jusqu’en Amérique du Sud remontant jusqu’à l’île de Pâques.

Des archives ancestrales furent découvertes au Groenland au cours du 10ème siècle. Des secousses sismiques avaient dégagé les entrées obturées de cavernes. Les moines de l’abbaye de Ketilsfjördr (fjord du chaudron) et les moniales de l’Abbaye bénédictine du Hrafnfjördr (fjord du corbeau) y découvrirent des archives astronomiques et des cartes géographiques remontant à plusieurs millénaires.

Ces très anciennes cartes géographiques et astronomiques en runes furent conservées en Islande à l’évêché de Skalholt fondé par Isleif, premier évêque d’Islande. Ces documents rapportaient l’existence d’une grande île sur l’emplacement actuel des Bermudes. Les marins norvégiens appelaient cette île Risa-Dranga-Hôlmr (île des pyramides des géants). Ces cartes révélaient également l’Antarctique sans glace qui fut colonisé également.

Le cœur de l’Ancienne Tradition était cette « île des pyramides des géants » nommée chez Platon « Atlantide ». L’Atlantide est une réalité protohistorique. L’Histoire officielle refuse d’admettre ce fait car elle décrète que le bassin méditerranéen fut le berceau de la civilisation. Cependant, nous sommes contraints d’admettre que l’Egypte ne fut qu’une colonie atlante.

Après que l’Atlantide eut disparu, à chaque fois qu’une concentration des sciences et des savoirs de l’Ancienne Tradition eut lieu en un point de la planète, elle donna lieu à une civilisation puissante et pérenne aux constructions cyclopéennes. Toute haute civilisation planétaire émergea grâce à la spiritualité de la déesse mère et à ces savoirs ancestraux, l’Egypte, Sumer, la Grèce, les Etrusques, les Veda, les Aztèques, l’Ile de Pâques, la Chine et ses pyramides, etc… Or, en France, il y a 1100 ans, la prise de Chartres par les Vikings constitua le berceau d’une impulsion puissante de l’Ancienne Tradition venue du Nord. Les kelto-nordiques se fondirent dans la chrétienté. Ils disposaient de sciences et de connaissances atlantes qui permirent de construire en Europe des cathédrales aujourd’hui millénaires. Ils offrirent ainsi à l’intérieur de la chrétienté des joyaux architecturaux quasi-éternels construits sur les anciens lieux de cultes druidiques profanés jads par les romains.

C’est à la lumière de cette introduction que nous pouvons aborder le texte qui suit concernant la construction de la cathédrale de Chartres. L’auteur, M. Guignard emploie souvent le terme « Lydiens ». Il faut entendre par là des êtres détenteurs de l’Ancienne Tradition atlante, les proto-celtiques ou proto-étrusques… L’Ancienne Tradition intègre tout savoir qu’il soit scientifique ou spirituel en un seul corpus. Ainsi la Science des Anciens est « Une » et s’applique dans tous les domaines. Quand l’Art Unique s’exprime, la civilisation pérenne émerge…

Frédéric Morin


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