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Quelles sont toutes ces organisations qui au-dessus des « clivages » politiques et sociaux rassemblent en catimini, banquiers, syndicalistes, hommes politiques, capitaines d’industries, journalistes, énarques et hauts fonctionnaires de tout poil ?

Le « Siècle »

Un dîner eut lieu le mercredi 25 avril 2011 entre les deux tours de la présidentielle, c’est là qu’il aurait été décidé que la présidence devait passer de Sarkozy à Hollande, ce qui expliquerait la petite phrase de Sarko sur son retour dans le civil et le peu de vitalité manifesté par l’état-major de l’UMP pour le soutenir à partir de ce jour-là. Le Siècle est une organisation française sous les ordres d’organisations transnationales comme le Bilderberg. Plusieurs des membres du Siècle sont, comme Valls et Jospin, également membres du club de Bilderberg. Ce sont ceux-là qui auraient fait passer le message qu’il était nécessaire de pousser Hollande à la présidence, un Hollande plus docile aux suggestions du Bilderberg que Sarkozy, trop « électron libre » et trop proche d’Angela Merkel. En effet, le Bilderberg ne veut pas d’une co-gestion franco-allemande de l’Europe, mais impose une gestion transatlantique du monde occidental. Sur ce point, il rejoint l’objectif de la French American Foundation, organisation en charge de former et de coopter les futurs politiciens français.

Jospin, cadre trotskiste, membre Bilderberg et du Siècle, fut très présent pendant la campagne présidentielle initiant le slogan « Tout Sauf Sarkozy » relayé par tous les trotskistes de France et de Navarre. En fait, Jospin était là pour veiller à ce que les instructions du directoire du Bilderberg soient respectées par tous.

Le Siècle a aussi un objectif plus concret : placer le maximum de ses membres au gouvernement, peu importe qu’ils soient PS ou UMP. C’est la raison pour laquelle Sarkozy qui en est membre avait fait « l’ouverture » avec d’autres membres du club comme Attali.

Vous comprendrez mieux la collusion des énarques de tous bords politiques en voyant la liste des membres du Siècle. Beaucoup de membres du Siècle, sont issus de la finance et des affaires. Presque tous les Inspecteurs généraux des finances (énarques) en activité (114 sur 120 en 2009) appartiennent au Club.

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Liste non exhaustive des membres dits « invités » du Siècle :

Olivier Duhamel, journaliste politologue ; Marc Tessier, ancien président de France Télévision ; Etienne Lacour, directeur de la rédaction de la Société Générale de Presse ; Thierry Breton (ancien ministre des Finances) ; Alain Lamassoure (ancien ministre du Budget) ; Pascal Lamy (ancien inspecteur général des finances, directeur de l’Organisation Mondiale du Commerce) ; Alain Minc (ancien inspecteur général des finances, essayiste, président de SANEF) ; Christian Noyer (ancien directeur du Trésor, Gouverneur de la Banque de France) ; Dominique Strauss-Kahn (ancien directeur général du FMI, ex-Bilderberg) ; Jean-Claude Trichet (ancien directeur du Trésor, ancien Gouverneur de la Banque de France et de la BCE ; Jacques Attali (conseiller d’Etat, président de PlaNet Finance) ; Claude Bébéar (ancien président d’AXA, président de l’Institut Montaigne) ; Antoine Bernheim (dirigeant associé de la banque Lazard) ; Daniel Bouton (ancien directeur du Budget, ancien président de la Société Générale) ; Jean-Yves Haberer (ancien PDG du Crédit Lyonnais) ; Michel Pébereau (ancien président de la BNP Paribas) ; Jean Peyrelevade (dirigeant des banques Suez, Stern, Crédit Lyonnais) ; Édouard de Rothschild (banquier et homme d’affaires, Bilderberg) ; Jean-Paul Agon (directeur général de L’Oréal) ; Delphine Arnault (administratrice de sociétés et fille de Bernard Arnault) ; Bernard Bigot (patron du CEA) ; Bernard Boulito (Heinz et Asics) ; Stéphane Courbit, Serge Dassault, Étienne Davignon, Louis Gallois, Guillaume Pepy, Antoine Guichard (ancien PDG du Groupe Casino), Philippe Jaffré (Elf Aquitaine, Zebank, Alstom), Louis Schweitzer (ancien président de Renault, ancien président de la HALDE)…

On y compte aussi évidemment bon nombre de journalistes et éditeurs de presse :

Arlette Chabot, Jean-Marie Colombani (journaliste, ancien président de Le Monde), Anne-Marie Couderc (Groupe Hachette Filipacchi Médias), Michèle Cotta (journaliste, ancienne directrice de France 2), Teresa Cremisi (présidente des éditions Flammarion), Alain Duhamel (politologue, chroniqueur à RTL), Michel Field (journaliste sur Europe 1), Franz-Olivier Giesbert, Claude Imbert (journaliste au Point), Odile Jacob (éditrice), Denis Jeambar (ancien directeur des éditions du Seuil), Laurent Mouchard-Joffrin (journaliste et directeur de publication du Nouvel Observateur), Serge July (ancien PDG de Libération), Julien Kouchner (directeur général de l’Agence CAPA), Étienne Lacour (secrétaire général du Siècle), Maurice Lévy (PDG de Publicis), Serge Moati (journaliste sur France 5), Denis Olivennes (directeur d’Europe 1), Sylvie Pierre-Brossolette, Bernard Pivot, Patrick Poivre d’Arvor (journaliste et ancien présentateur télévisé à TF1), Alain de Pouzilhac (ancien PDG du groupe Havas), David Pujadas (journaliste et présentateur télévisé, France 2), Alain-Gérard Slama (journaliste au Figaro et à France Culture), Anne Sinclair, Marc Tessier (ancien président de France Télévisions)…

Quant aux syndicalistes notons les membres suivant :

Jean-Christophe Le Duigou (ancien dirigeant de la CGT du corps des finances, puis receveur général des hypothèques), Nicole Notat (présidente de Le Siècle, ex-CFDT, puis présidente de Vigeo), Laurence Parisot (présidente du MEDEF), Ernest-Antoine Seillière (ancien président du MEDEF).

N’oublions pas toutes les personnalités politiques, PS, UMP, Centristes, trotskistes internationalistes, divers droite, dont la liste serait trop longue à énumérer ici. Sont écartés de ce Club tous les hommes attachés à l’Etat nation, à la souveraineté nationale et à l’Europe des nations, quelle que soit leur sensibilité politique du PCF au Front National…

Peut-être doutiez-vous encore de la formidable collusion qu’il y a entre presse, finance, banques, affaires, syndicats et politiques. Ces faits appuient ce qui toujours fut notre analyse de la situation en France et en Europe. Il n’y a que deux partis en France : celui de ceux qui respectent le « Non » des français au référendum de 2005 sur l’Europe et celui de ceux qui font passer l’Europe en force, ne respectant pas le suffrage universel, ultime règle démocratique.

 La French American Foundation (FAF)

La French American Foundation (FAF) a été fondée en 1976 par trois membres du Council on Foreign Relations (CFR) américain et, dans sa version française, conjointement par les présidents Ford et Giscard d’Estaing pour cornaquer les plus éminents des jeunes dirigeants français.

Le Council on Foreign Relations est un think tank (club de réflexion ou « laboratoire d’idées ») non partisan, américain, ayant pour but officiel d’analyser la politique étrangère américaine et la situation politique mondiale.

Le CFR souhaite que ses membres reflètent la diversité de la société américaine et entend développer l’expérience de la génération montante de leaders en proposant des programmes qui incluent des rencontres et des discussions avec les officiels du gouvernement, des leaders mondiaux et des membres éminents de la communauté des affaires étrangères.

Le cœur de son think tank est le David Rockefeller Studies Program, composé d’environ cinquante « adjoints » (pendants des « invités » du Siècle), tant démocrates que républicains.

Cette noble assemblée se méfie des partis politiques, qu’elle range en bloc aux côtés des « factions » de tout acabit et considère comme un grave danger pour la République américaine.

Pensant que l’architecture de gouvernance mondiale reflétait trop le monde tel qu’il existait en 1945 et n’était plus adapté au monde actuel, le CFR a lancé en 2008 un programme de cinq ans intitulé « International Institutions and Global Governance, World Order in the 21st Century ». Connu en France sous le nom « Nouvel Ordre Mondial ».

Quand on parle de la French American Foundation, filiale du CFR, évoquer le principe d’un « club cultivant l’amitié entre les peuples américain et français » comme le prétendent ses statuts est une aimable plaisanterie.

À la lecture des noms composant le groupe des généreux donateurs et dirigeants, on peut se dire que des raisons bien matérielles et idéologiques doivent agiter les esprits de la FAF.

En effet, sans tous les nommer, on y trouve Franck Carlucci du groupe Carlyle ; David Rockfeller, ancien président du CFR et fondateur de la Trilatérale ou encore Ernest-Antoine Sellière, ancien président du patronat français et européen et président du groupe de Wendel.

À ce niveau, la philanthropie n’existe pas. L’objectif de la FAF est d’intégrer des personnes appartenant à l’élite politique, économique, militaire et journalistique afin de véritablement quadriller le terrain.

C’est le professeur de science politique et membre du CFR, Ezra Suleiman, qui fut pendant des années le seul habilité à accepter les recrues françaises de la FAF désignées par le terme de « Young Leaders ».

« Depuis son lancement (en France) en 1981, le programme des Young Leaders aspire à sélectionner chaque année les candidats français susceptibles d’occuper des postes à haute responsabilité » dont la Présidence de la République.

Sur les huit socialistes sélectionnés comme « Young Leaders » depuis François Hollande en 1996, six sont dans son premier gouvernement.

François Hollande et Pierre Moscovici sont FAF depuis 1996, Marisol Touraine et Aquilino Morelle depuis 1998, Arnaud Montebourg depuis 2000, Najat Vallaud-Belkacem depuis 2006, sont tous des « Young Leaders ». Se sont ajoutés depuis Manuel Valls et Emmanuel Macron tous deux « Young Leaders » et Bilderberg.

Tous ont été minutieusement sélectionnés et « formés » par ce très élitiste réseau, une forme de secte politique inconnue du grand public, sponsorisée entre autres, et ce n’est pas par hasard, par la banque franco-américaine Lazard. En d’autres termes, ils ont tous postulé et se sont fait parrainer pour être admis à suivre le programme phare mis en place par la FAF, la French American Fondation.

La FAF est elle-même un organisme à cheval sur Paris et New York. À noter qu’entre 1997 et 2001, c’est John Negroponte qui présida la FAF, avant de devenir entre 2005 et 2007, sous Georges Bush, le premier directeur coordonnant tous les services secrets américains (Direction of National Intelligence), et dirigeant l’US States Intelligence Community qui regroupe une quinzaine de membres, dont le FBI et la CIA.

À New York, la venue de François Hollande et de sa nouvelle équipe était attendue sereinement. Vu de la FAF, « Welcome à la Hollande team » ; on reste en terrain connu, tout est sous contrôle, on est même fier d’avoir autant de FAF dans le gouvernement Hollande.

L’affaire Charlie Hebdo

Paul Craig Roberts, ancien Ministre Adjoint aux Finances US et Rédacteur Adjoint du Wall Street Journal considère que l’affaire de Charlie Hebdo comporte bien les caractéristiques d’une opération sous fausse bannière.

« L’assaut contre les bureaux des dessinateurs était une attaque disciplinée et professionnelle, de celles associées aux forces spéciales hautement entraînées. Pourtant les suspects qui ont par la suite été rabattus puis tués semblaient dilettantes, et empotés. C’est comme s’il s’agissait de deux groupes d’individus différents. »

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« D’habitude les terroristes musulmans sont prêts à mourir lors de l’assaut. Pourtant les deux professionnels qui ont frappé Charlie Hebdo étaient résolus à s’échapper et y sont parvenus, un exploit incroyable. Leur identité a soi-disant été établie à la suite de l’affirmation qu’ils avaient, comme par hasard, laissé aux autorités leur carte d’identité dans la voiture avec laquelle ils ont fui. Une telle erreur est incohérente avec le professionnalisme de l’attaque et me rappelle le passeport, intact, miraculeusement découvert parmi des ruines des deux tours du World Trade Center et qui a servi à dresser l’identité des pirates présumés du 11 septembre 2001. »

« Une fois de plus nous voyons la presse écrite et les médias TV des USA servir de ministère de la propagande à Washington. En lieu et place d’une investigation, les médias répètent le récit improbable du gouvernement. »

« Le récit de Charlie Hebdo ne tient tout simplement pas la route… D’aucuns, qui pensent être des experts, diront qu’une attaque sous fausse bannière en France est impossible sans la coopération des services de renseignements français. À cela, je dis que c’est une quasi-certitude que la CIA dispose d’un plus grand pouvoir sur les services de renseignements français que le Président de la France en personne. L’Opération Gladio le prouve. La majeure partie du gouvernement italien ignorait tout des attentats à la bombe perpétrés par la CIA et les services d’espionnage italiens contre des femmes et des enfants européens, et imputés aux communistes afin de diminuer le vote communiste au moment des élections. »

Les attentats de Charlie Hebdo marquent donc un durcissement de la caste mondialiste visant à accélérer le processus de dissolution des nations européennes via le Traité du Grand Marché Transatlantique. Qu’on ne s’y trompe pas, ces attentats n’ont rien d’islamistes, il s’apparentent plutôt à un mini coup d’État des mondialistes. Leur chantage est limpide : soit vous acceptez l’abandon de toute souveraineté, soit vous subissez une guerre civile entre français de souche et français immigrés. Ainsi va « le Choc des Civilisations » monté de toutes pièces dont le but est d’anéantir les nations, qu’elles soient musulmanes, chrétiennes ou même juive, afin de forcer l’adhésion au Village Global du Nouvel Ordre Mondial, rien d’autre.

Sources : Emmanuel Ratier, Pierre Hillard et Paul Craig
www.paulcraigroberts.org