RAPPEL de faits étrangement occultés par la justice et les autorités :
Janvier 92 : financement par la mairie d’Hyères et le Comité Départemental du Tourisme du Conseil Général du Var, avec le soutien du Ministère du Tourisme, d’une plaquette « touristique » et d’une cassette vidéo intitulées L’Homme Solaire ci-contre, pour vendre des « stages » animés sur l’Île du Levant par le Dr Luc Jouret, dirigeant de l’OTS. L’île du Levant servait de plate forme militaire pour des ventes illégales d’armes, sorte de supermarché à terroristes alimenté par l’industrie militaire française, le tout couvert par le Ministère de la Défense.
L’OTS, dirigée entre autre par d’ex-militaires ou anciens membres des services secrets, était une gigantesque multinationale, des sommes faramineuses ont été englouties dans le fonctionnement de cette organisation mise en place par des services de l’État français, suisse, canadien et australien. À Grenoble, le juge d’instruction, Luc Fontaine, résume : « Structuré comme une multinationale, l’Ordre était bel et bien une gigantesque affaire commerciale dont les intérêts financiers était répartis sur trois continents : l’Europe, le Canada et l’Australie ». En effet, les centres de l’OTS en France, Australie et Canada sont systématiquement à proximité de plate-formes militaires de ventes d’armes, or on sait que ce type de commerce rapporte gros surtout s’il est couvert par des services d’états disposés à aller jusqu’à la vente illégale d’uranium. Un blanchiment industriel d’argent noir était donc nécessaire, l’OTS s’y emploie.
Ce « paisible » trafique d’armes international fut en partie découvert par la députée Yann Piat. A partir de cette époque les rouages de cette machine infernale semblent progressivement se gripper.
Février 94 : assassinat de Mme la députée Yann Piat trop bien informée des opérations occultes en cours autour des terrains de l’Île du Levant appartenant à l’armée et convoités par des promoteurs liés aux mafias et hommes politiques du Var.
Mai 94 : les frères SAINCENÉ, gangsters-barbouzes protégés par les hommes politiques de la région PACA, sont retrouvés assassinés. Deux capes templières de l’OTS sont retrouvées à leur domicile.
Octobre 94 : assassinats collectifs de Cheiry et Salvan en Suisse, dont sont victimes les membres de l’OTS. Les cartons contenant les cassettes vidéo L’Homme Solaire sont enlevées des décombres par les pompiers, avant tout constat de police, sous l’oeil de caméras de télévision.
Décembre 95 : assassinat dans le Vercors de 16 membres de l’Ordre du Temple Solaire, dont 3 enfants, présenté comme un suicide collectif. Le 6 mars 2001, l’expert mandaté par les parties civiles apporte la preuve formelle d’un assassinat des 16 morts du Vercors par des personnes ayant utilisé du phosphore d’origine militaire. En d’autres termes, l’usage de lance flamme est clairement évoqué.
74 personnes entraînées, souvent malgré elles, dans une affaire de blanchiment d’argent seront méthodiquement assassinées dans cette affaire.
Janvier 96 : publication du rapport parlementaire GEST-GUYARD sur les sectes.
Ce rapport est justifié par le massacre de l’Ordre du Temple Solaire présenté comme un suicide collectif ésotérique. Personne n’a pu demander en France une commission d’enquête sur les trafiques d’armes illégaux de l’OTS couverts par des ministères de plusieurs pays. Il faudra donc attendre patiemment que les fruits pourris tombent tout seul de l’arbre…
Spiritualité, trafic d’armes, argent noir et réseaux politiques
Beaucoup de personnes ne comprennent rien à cette affaire car politique, spiritualité et trafic d’armes, ne semblent pas être conciliables.
Dans les milieux politiques, la spiritualité se recommande, se commande, se vend et s’achète. Ainsi, l’appel à d’authentiques théosophes ou spiritualistes pour créer de toutes pièces une école ou une secte existe. De telles entreprises ont déjà été mises sur pied par des banquiers suisses dotés d’un cahier des charges proposant de 3 à 10 millions de francs suisses à des individus ayant d’authentiques aptitudes parapsychiques et spirituelles. Certains acceptent, d’autres plus honnêtes refusent.
Pourquoi créer une structure spirituelle, loge ou autre ? C’est tout d’abord une manière de protéger des réseaux de type maçonnique (par exemple) qui ont pignon sur rue mais qui ne souhaitent pas en leur nom s’engager sur tel trafic, captation ou blanchiment. Si un problème survient la nouvelle structure avec ses adeptes sert de fusible pour couvrir les loges, les ministères et les états à l’origine du système.
Spiritualité et politique
L’Afrique est le plus bel exemple de l’usage fait de la spiritualité maçonnique en lien avec les sphères politiques. Tous les présidentiables africains doivent être rattachés à une obédience maçonnique européenne ou américaine, à défaut il n’ont aucune chance de trouver des fonds pour leur campagne électorale. S’ils parvenaient à être élus démocratiquement malgré tout, ils seraient renversés par un prompt coup d’état. Un président africain doit être très obéissant vis à vis des obédiences maçonniques occidentales. Il faut cependant le mentionner, la grande exception à cette règle fut Mandela, trop désobéissant, trop populaire car emprisonné, trop dangereux économiquement avec l’ANC, ce qui lui valu d’être épargné en acceptant son élection afin de sauver les meubles…
Politique et argent
La question de l’argent et de l’appartenance à une obédience est centrale en politique. D’une manière générale, une campagne se gagne sur des accords bancaires et sur la synergie de larges réseaux faisant affluer l’argent vers le candidat. Le plus gros budget est le futur élu. Les provenances de l’argent sont très variées et la fin justifiant les moyens, en matière politique, le cynisme est de rigueur. Qu’est-ce qui rapporte le plus aujourd’hui ? La drogue qui va de pair avec l’armement. Nous pouvons affirmer que beaucoup de partis politiques européens sont financés par les ventes d’armes illégales. Les circuits de blanchiment sont internationaux, bien rodés utilisant des fonctionnaires de police et de l’armée avec de vrais faux passeports.
Comment blanchir des centaines de millions de francs ?
N’importe qui peut ouvrir un contrat d’assurance vie sur la tête de n’importe qui, il suffit de présenter une pièce d’identité, vraie ou fausse (contrat géré à l’étranger par un assureur complaisant au Luxembourg par exemple), donc, hors succession, puisque hors du territoire. Quand la personne meurt, celui qui a ouvert le contrat récupère ou fait récupérer le contrat par qui il veut, homme politique par exemple, puisque le titulaire du compte n’était pas au courant qu’il servait de prête nom à une opération de blanchiment. Il était très facile pour les dirigeants de l’OTS, Jo Di Mambro en particulier, d’avoir un bon nombre de cartes d’identités de membres de l’OTS… ouverture de contrats d’assurance-vie signifiant une mort sur ordonnance à terme… Avec 150 contrats à 10 millions vous blanchissez jusqu’à 1,5 milliard.
Madame Ghislaine Marchal versait 2 millions par an à l’OTS, chaque versement supplémentaire hypothéquait un peu plus sa vie, jusqu’à sa fin tragique… (affaire Omar Raddad).
L’OTS avait besoin de recruter des adeptes pour blanchir toujours plus d’argent. Le hic dans l’histoire c’est que ses plaquettes et cassettes furent financées par la mairie d’Hyères, le Comité Départemental du Tourisme du Conseil Général du Var et le Ministère du Tourisme, cherchez l’erreur ! ! !
Le trafic d’uranium :
La France a, de près ou de loin, participé à la mise en œuvre de programmes nucléaires dans 22 pays. Il est normal qu’elle soit très sollicitée dans ce domaine. Comment répondre à la demande sans s’attirer les foudre de l’opinion publique internationale ?
L’OTS depuis le début fut conçu pour répondre à cette demande entre autre.
L’OTS Québec servait par le biais de la société Hydro-Québec à retraiter l’uranium d’origine militaire. L’OTS France servait de supermarché militaire pour traiter les affaires. L’OTS Suisse servait de contact et de caution vis à vis de pays comme l’Iran, la Russie, la Libye, l’Arabie Saoudite et autres… L’OTS Australie servait vraisemblablement de solution bancaire de repli quand les sommes à blanchir étaient trop importantes pour être traitées en Europe ou au Québec. Il semble qu’un contrat de 1 milliard de dollars concernant des ventes d’uranium à l’Iran ait été mal vu et stoppé par la CIA. Cependant 100 millions de dollars avaient déjà été versés et engloutis par les politiques cautionnant et couvrant l’opération. La machine à faire de l’argent noir se grippa. Jo Di Mambro fut désigné comme le responsable du détournement de ces sommes et une macabre mise en scène fut orchestrée.
Depuis les enquêtes sur cette affaire piétinent et les médias ne traitent que d’aspects purement anecdotiques, en marge du cœur de l’affaire…
D’autre part aucun magistrat n’a les reins assez solides pour traiter ce dossier sur le fond. Il nous faudrait en France des dizaines d’Éva Joly, d’Halphen et de Montgolfier pour redresser la barre. À défaut, c’est aux citoyens contribuables de demander des comptes à l’État en criant haut et fort le refus de dérives mafieuses qui mènent inéluctablement notre pays à la ruine, à la désolation en l’exposant à de potentielles représailles terroristes.
Pour en savoir plus se référer à l’ouvrage de Christian Cotten et Alejandro Jodorowsky (pp. 397 à 578), Éditions Louise Courteau, août 2003, prix 25 €.
Si ce livre venait à disparaître en France : contact Québec : Louise Courteau, éditrice inc. 481, Chemin du Lac St Louis Est, Saint Zénon, Québec, Canada J0K 3N0.