La cathédrale Saint Nicolas à Munster-en-Moselle cache bien des mystères que nous allons lever. Le toponyme Munster vient du latin monasterium (monastère), qui vient lui-même du grec ancien monastêrion (monastère). Ce nom est toujours associé à une fondation religieuse. On le retrouve en Alsace, en Allemagne et en Irlande.
Pour accéder à cette cathédrale, il faut traverser une belle forêt qui débouche sur la petite plaine du petit village de Munster-en-Moselle. Apparaissent alors les deux flèches d’une cathédrale gothique qui s’élancent vers le ciel à une hauteur de 73 mètres. Sa façade principale gothique rappelle celle de la cathédrale de Chartres. Le fait de voir un monument aussi vaste et majestueux, planté au milieu d’un petit village entouré de fermes, crée un contraste saisissant. En effet, encore aujourd’hui, ce village ne compte que 230 habitants avec un édifice religieux pouvant accueillir des milliers de fidèles.
Alors plusieurs questions se posent… Comment une telle cathédrale a bien pu être érigée au Moyen-Âge dans une si petite localité qui n’était même pas capitale ou sous-capitale de la Lorraine ? Qui a financé sa construction qui dut coûter des sommes considérables en or et en argent ? Les revues spécialisées d’architecture omettent de répondre à toutes ces questions. Ce serait les obliger à réviser nombre de dogmes faux et des pans entiers de l’histoire officielle.
La route de Paderborn
Il est un fait que les historiens français oublient de mentionner. Une route commerciale reliait Le Mans à Paderborn dans l’actuelle Rhénanie du Nord. Toutes les marchandises transitant par cette route ne pouvaient être taxées par les rois capétiens. Elle était jalonnée par des relais-refuges. Il s’agissait d’abbayes protégées par les chevaliers teutoniques qui comptaient dans leurs rangs des fidèles à l’Odinisme. Précisément, le petit village de Munster-en-Moselle était l’une de ces abbayes-relais. Sa petite église était dédiée à Saint-Nicolas. Lorsque les marchands saxons du Mans et du Thymerais, à l’ouest de Chartres, s’arrêtaient à l’abbaye, ils vantaient le génie des architectes et ouvriers, norvégiens et saxons, qui avaient construit la cathédrale de Chartres. A la fin du XIIème siècle, la petite église abbatiale de Munster tombait en ruines. Les moines bénédictins n’avaient plus assez d’argent pour la reconstruire… C’est alors qu’intervint la puissante famille odiniste des comtes De Malberg.
Merbodo von Malberg-Finstingen
Au début du XIIIe siècle, les De Malberg étaient représentés par le comte Merbodo (1193 – 1233) marié à Ida von Manderscheid (1199-1237). Ida est le prénom de sa femme. Il avait été choisi par les sages-femmes à sa naissance pour invoquer la protection de la déesse Idoun sur la fillette.
Entre 1195 et 1225, Merbodo était seigneur de Créhange (allemand Kriechingen) et Fénétrange (allemand Finstingen). À partir de 1224, il s’est nommé von Finstingen. Il eut l’idée de construire une immense cathédrale sur ses terres, pour remplacer la petite église en ruine de Munster-en-Moselle. Il était alors commandeur de la commanderie des chevaliers teutoniques de Puttelange-lès-Thionville (allemand Püttlingen). Il pourrait donc bénéficier de l’or et de l’argent extraits des mines de la Grande Irlande du sud.
La Grande Irlande du sud
La Grande Irlande du sud était le nom consacré des Odinistes pour désigner l’Amérique du sud. Ils y avaient établi un empire à partir du XIe siècle. Il fut détruit par les Judéo-Chrétiens, lors de la conquête de l’Amérique par Christophe Colomb et ses conquistadors au XVIe siècle. Les cartes des routes de l’Amérique pour accéder à cet empire secret avaient été volées dans des abbayes christo-odinistes. C’est avec ces cartes que Colomb partit pour, en fait, redécouvrir l’Amérique.
Ses fameuses grandes découvertes n’en sont donc pas. Ces terres étaient déjà connues depuis des siècles par les Odinistes. Cependant, quand le clergé judéo-chrétien apprit l’existence du continent américain et de ses richesses, il voulut s’en emparer pour poursuivre sa lutte acharnée contre le Paganisme.
Les Druido-Odinistes recevaient des ressources importantes importées d’Amérique. Les mines d’or et d’argent d’outre Atlantique leur permettaient de financer la construction des cathédrales. Les compagnies maritimes, telles que la ligue hanséatique, surent garder secrètes pendant un certain temps les routes vers le Nouveau Monde. À cette époque, on pouvait encore faire escale dans les abbayes groenlandaises. C’était aussi un enjeu financier majeur entre les différents ordres militaires judéo-chrétiens qui étaient en concurrence pour s’en arracher les meilleurs morceaux. L’espionnage en ce domaine était très actif.
Construction de la cathédrale Saint Nicolas
Proche des confréries et guildes odinistes, Merbodo von Malberg décida donc de transformer la petite abbaye-relais, en cathédrale, sur ses terres à Munster-en-Moselle. Il disposait des ateliers chartrains pour les vitraux, de ressources de la Grande Irlande (Amérique) et de l’aide des Odinistes de Chartres qui, encore à l’époque, exploitaient des mines d’or au Groenland. Tous les matériaux nécessaires à sa construction passaient par une route commerciale libre et protégée par les chevaliers teutoniques. Son fils, Heinrich II s’associa au projet.
Les travaux de construction n’auraient débuté qu’en 1220. Les premiers vitraux de la cathédrale furent coulés dans les ateliers chartrains. Ces vitraux n’étaient pas colorés avec de la peinture comme l’affirma à tort le professeur Louis Grodecky. En effet, dès la plus haute antiquité, les Scandinaves, et surtout, les Islandais savaient incorporer des gemmes de couleur lors de la fonte du verre.
Par l’originalité de son chœur pentagonal et son imposant transept, la cathédrale de Munster appartient au style gothique. Le chœur pentagonal représente les cinq branches de l’étoile polaire. Ce sont les cinq étoiles de la constellation de la Petite Ourse. Ce détail révèle la présence d’un druide initié parmi les architectes.
Consécration de la cathédrale Saint Nicolas
Le 28 février 1293, les évêques Konrad et Burkhardt consacrèrent cette cathédrale à Saint-Nicolas, à la mère de Dieu, à Sainte-Catherine, à Saint-Georges et à Sainte-Ursule de Cologne et ses 11000 vierges. Toutes ces figures apparentes du Christianisme ont en fait une origine et une signification odiniques cachées.
Saint Nicolas
En 1098, un chevalier lorrain rapporta une relique de l’évêque Nicolas, décédé en 343, à Myre en Asie Mineure. L’évêque Nicolas avait lutté contre le paganisme grec. Les Odinistes savaient que le Nicolas chrétien dissimulait les divinités païennes autrefois associées aux fêtes de fin d’année. Le clergé manipula son hagiographie pour remplacer l’ancien culte mais les païens utilisèrent secrètement Saint Nicolas pour l’ancien culte de fin d’année relatif à Odinn (père Noël).
Dans les pays anglo-saxons, on appelle Saint Nicolas : Santa Claus. Ce nom vient du moyen néerlandais Sinter Clâes qui se traduit ainsi : Sint = saint, er = héro, seigneur, dieu. Clâes est une abréviation en vieux néerlandais du patronyme latin Nicolaus = Nicolas). Santa Claus est donc le saint seigneur dieu Nicolas.
Saint-Nicolas est en fait Dieu-Odinn qui, traduit en anglo-normand donne God-Odinn. On peut le décomposer en trois termes (God = dieu, Od = triangle, inn = dans) : dans le triangle divin. Il s’agit du triangle divinisé des architectes. C’est une référence secrète à la doctrine pythagoricienne contenue dans l’Odinisme, ce qui explique pourquoi Pythagore a été représenté au-dessus du portail d’entrée droit de la cathédrale de Chartres. Odinn traverse le ciel sur son traîneau tiré par des cerfs, au jour du solstice d’hiver qui est Noël. Ce mythe du Père Noël, Saint Nicolas ou Santa Claus pour les Anglo-Saxons est toujours présent dans l’esprit de tous.
Mère de Dieu
Ici, la mère de Dieu est évidemment la déesse Frigg compagne d’Odinn. Elle peut aussi être l’un de ses aspects, par exemple la vierge Mikil qui a donné Saint-Michel par inversion patriarcale. En effet, le Mont Saint Michel que nous connaissons était nommé Sein de Mikil par les Normands.
Sainte Catherine
Sainte Catherine est la déesse germanique Freya qui voyage dans un chariot tiré par deux chats sacrés. Le diminutif de Catherine est Kate. On retrouve l’origine de ce dimunitif en vieux haut allemand (kazza = chatte), en vieux norrois (ketta = chatte) en vieux saxon (katta = chatte). L’anglais moderne nous a donné cat et l’allemand moderne Katze (chatte).
En grec ancien, Catherine s’écrit Aikaterìné. Ce nom désigne la déesse Hécate (Aikate) qui est un aspect de la déesse Diane. Les savants initiés du Haut Moyen Age savaient très bien dissimuler le Druido-Odinisme derrière le Judéo-Christianisme au moyen du double langage.
Saint Georges
Le chevalier Saint-Georges et son dragon obéissent au même symbolisme. Le dragon est la constellation boréale du même nom, associée aux constellations des Petite et Grande Ourse. Le dragon entoure l’île sainte du paradis polaire où vivent les déesses et les dieux, qui sont les ancêtres réalisés de la tradition druido-odinique.
Sainte Ursule
Selon la légende, Ursule était une princesse chrétienne des Cornouailles, de la fin du IIIème siècle. Elle fut massacrée par les Huns à Cologne avec ses 11 000 vierges, à cause de leur foi. Ursule vient du latin ursula (latin ursa – latin diminutif ula) qui signifie « Petite Ourse ». La figure féminine de Sainte Ursule correspondait donc à la déesse de l’étoile polaire. Cette sainte permettait de cacher, sous une apparence chrétienne, le culte odiniste à la déesse Frigg, jadis interdit par Charlemagne et son clergé. Cette consécration à Sainte Ursule avait été faite pour plaire aux Saxons et aux constructeurs normands de la cathédrale de Saint Nicolas.
© R. Skotarek
d’après les archives de Maurice Guignard,
Morphéus n° 128, mars 2025