Depuis plusieurs semaines les articles et études attestant que l’hydroxychloroquine n’avait aucun effet sur le coronavirus, voire qu’elle était dangereuse, sont démentis. L’IHU de Marseille (dirigé par le professeur Raoult) qui l’utilise a permis d’avoir un taux de mortalité 14 fois plus faible qu’à Paris. Les chiffres parlent d’eux mêmes. C’est sans compter sur l’opiniâtreté de l’industrie vaccinale et de ses sbires, qui ne souhaitent pas voir un marché juteux de centaines de milliards leur échapper, à cause d’une molécule qui coûte 7 centimes et ne rapporte rien. Les publications tronquées du Lancet et du New Journal of Medecine à propos de l’hydroxychloroquine sont éloquentes. Quant à Anthony Fauci, conseiller de la Maison Blanche pour la crise du coronavirus, il aura tenté jusqu’au bout de discréditer l’hydroxychloroquine, afin de favoriser l’industrie vaccinale.
Michel Chossudovsky : « Le Guardian a révélé le scandale de l’étude sur l’hydroxychloroquine qui avait pour but de bloquer la HCQ comme remède à la covid 19. Des dizaines d’articles scientifiques corédigés par le directeur général de la société technologique américaine à l’origine du scandale de l’étude sur l’hydroxychloroquine du Lancet sont maintenant en cours d’audit, dont un qui, selon un expert en intégrité scientifique, contient des images qui semblent avoir été manipulées numériquement. L’audit fait suite à une enquête du Guardian, a révélé que la société Surgisphere a utilisé des données suspectes lors d’études scientifiques majeures. Ces dernières ont été publiées puis rétractées par des revues médicales de premier plan, tels The Lancet et le New England Journal of Medicine ».
Selon The Lancet :
« Plusieurs inquiétudes ont été soulevées quant à la véracité des données et des analyses effectuées par Surgisphere Corporation et notre co-auteur, Sapan Desai, dans notre publication… L’étude était apparemment basée sur une analyse des données de 96 032 patients hospitalisés pour la covid 19, entre le 20 décembre 2019 et le 14 avril 2020, dans 671 hôpitaux du monde entier. Cependant cette base de données était entièrement falsifiée ».
Le Dr Sapan Desai, PDG de Surgisphere, n’était pas responsable de l’étude. L’auteur principal était le professeur Mandeep Mehra de la Harvard Medical School qui déclare : « Je n’en ai pas fait assez pour m’assurer que la source des données était fiable. Pour cela, et pour tous les problèmes qui en découlent — directes et indirectes — je suis vraiment désolé ».
Qui était derrière l’arnaque scientifique de Surgisphere ?
Qui a commandé ce rapport ?
Sans aucun doute, l’industrie pharmaceutique et les groupes de pression vaccinalistes étaient derrière cette initiative. The Lancet reconnaît que l’étude a été financée par la chaire William Harvey de médecine cardiovasculaire avancée du Brigham and Women’s Hospital, dont le titulaire est le Dr Mandeep Mehra.
Les mensonges de Fauci
L’étude Surgisphere visait-elle à fournir une justification pour bloquer l’utilisation de l’hydroxoxychloroquine, comme le recommandait le Dr Anthony Fauci, conseiller du président Trump ? A la lecture de l’étude (avant sa rétractation), le Dr Fauci… a souri en déclarant à CNN :
« Les données montrent que l’hydroxychloroquine n’est pas un traitement efficace… »
« Les données scientifiques sont vraiment très évidentes maintenant en ce qui concerne le manque d’efficacité de cette substance ». Le Dr Anthony Fauci est le directeur de l’Institut national des allergies et des maladies infectieuses (NIAID). Dès le début, il a mené campagne contre l’hydroxychloroquine (en grande partie au nom de Big Pharma) en affirmant catégoriquement qu’il n’y avait pas de remède contre la covid 19, et que la seule solution était le vaccin. Ce que Fauci a omis sciemment de mentionner, c’est que la chloroquine avait été étudiée et testée il y a quinze ans par le CDC (Centers for Disease Control) en tant que médicament à utiliser contre les infections à coronavirus. La chloroquine a été utilisée en 2002 et testée contre le coronavirus SRAS-1, selon ce qu’indique une étude réalisée sous les auspices du CDC et publiée en 2005 dans le Virology Journal. La principale conclusion de l’article était :
« La chloroquine est un puissant inhibiteur de l’infection du coronavirus, du SRAS et de sa propagation. Elle a été utilisée lors de l’épidémie de SRAS-1 en 2002. Elle a été approuvée par le CDC ».
The Spectator : « La campagne mondiale de destruction de l’hydroxychloroquine a été menée sans relâche, à la fois par les sociétés pharmaceutiques concurrentes et par ceux qui veulent détruire l’économie étasunienne pour faire avancer leur programme politique. Il est choquant de constater qu’elle a coûté des centaines de milliers de vies et des milliards de dollars aux contribuables. Mais bien que la corruption de la science à des fins politiques et/ou financières soit devenue une caractéristique déterminante de notre époque, elle n’est pas nouvelle dans l’histoire ».
Michel Chossudovsky
Mondialisation.ca, 12 juin 2020
Publié dans Morphéus n°100, juillet-août 2020