Maladie infectieuse respiratoire très contagieuse due à la toxine de Bordetella pertussis (bacille de Bordet-Gengou) et, semble-t-il de plus en plus, à celle de B. parapertussis, la coqueluche est la première cause de mortalité chez les enfants de moins de 2 mois. En dehors des pays en développement où elle serait responsable de 300 000 décès annuels selon l’OMS, la mortalité en Occident a chuté de 92 % depuis le début du XXe, avant que ne soit mis en route le vaccin monovalent en 1960 et de 96 % quand ce dernier fut remplacé par le Tétracoq en 1966. La mortalité imputable à la coqueluche s’élevait en effet à 10 000 cas annuels aux États-Unis et plus de 4 000 en France au début du XXe siècle. Notons que cette évolution très favorable est comparable à celle observée avec la rougeole en rapport direct avec l’amélioration des soins, de l’hygiène et des conditions de vie.
C’est ce que confirmeront les autorités sanitaires en déclarant en 1974 : « On serait tenté de porter à l’actif de la vaccination anti-coquelucheuse de plus en plus répandue, la régression massive du nombre de cas déclarés si la rougeole n’avait pas subi une évolution parallèle en l’absence de vaccination » (Bulletin statistique du ministère de la Santé publique et de la Sécurité sociale ; n° 6, 1974).
Résurgence de la coqueluche dans certains pays industrialisés
Malgré une campagne de vaccination intensive, nous assistons depuis quelques années — et comme pour la rougeole — à l’éclosion de petits foyers de coqueluche y compris chez des vaccinés.
Dès le milieu des années 40, les États-Unis furent les premiers à vacciner avec un vaccin à germes entiers combiné à la diphtérie et au tétanos. L’incidence de la coqueluche diminua progressivement pour atteindre 1 000 cas notifiés en 1976. Mais depuis le début des années 80, les cas de coqueluche augmentent progressivement pour atteindre 26 000 cas en 2004, 27 550 cas en 2010 avec 27 décès et 48 000 cas notifiés en 2012 dont 15 décès chez des nourrissons de moins de 3 mois.
Comme pour la rougeole, la létalité avait fortement diminué au cours de la première moitié du XXe siècle, grâce à l’amélioration des conditions de vie. Elle est passée d’environ 6 % au début des années 1920 à moins de 1 % dans les années 1950. Depuis lors, elle n’a plus évolué significativement pour atteindre 0,2 puis 0,1 % à la fin du XXe siècle.
Fait marquant à signaler : Depuis les années 1980, la coqueluche n’est plus une maladie infantile, touchant de plus en plus d’adolescents et d’adultes le plus souvent déjà vaccinés.
Au cours de l’année 2004, 34 % des 26 000 cas déclarés se sont produits chez les ados de 11 à 18 ans, 13 % chez les moins de 1 an, 21 % chez les enfants de 1 à 10 ans et 29 % chez les adultes au delà de 19 ans.
En relation avec cette évolution épidémiologique, il a été recommandé aux adolescents entre 11 et 18 ans de recevoir un rappel supplémentaire de vaccin acellulaire plus faiblement dosé. Il en fut de même pour les femmes venant d’accoucher avant de quitter la maternité, cela même si elles allaitaient. Pour les personnes âgées de plus de 18 ans en 2006, un rattrapage avec une dose de ce vaccin a également été recommandé, et ce particulièrement en cas de contact avec un nouveau né, conformément à la stratégie de cocooning qui consiste à encourager toutes les personnes amenées à prendre soin d’un nouveau-né (parents, grand-parents, frères et sœurs, gardiens…) à se faire vacciner contre la coqueluche, idéalement avant l’accouchement.
En Grande-Bretagne, plus de 2 500 cas ont été signalés depuis le début de l’année 2013, contre 311 en 2012 à la même époque. 5 décès de nouveaux-nés et nourrissons furent à déplorer…
En France, la situation « serait moins préoccupante » car la couverture vaccinale des enfants de moins d’un an est plus élevée de l’ordre de 95 % contre 83 % en Californie. On y recommande pourtant le cocooning ainsi que les rappels chez les ados et les adultes puisque l’augmentation de la circulation de la bactérie chez eux contamine ensuite les nourrissons.
Le phénomène de résurgence apparu dans les années 1980 aux USA se manifeste une dizaine d’années plus tard en Europe, en Grande-Bretagne, en France et en Allemagne notamment. La vaccination des nourrissons entraîne un vieillissement de la coqueluche et l’apparition de Bordetella parapertussis par pressions de sélection et mutations secondaires induites par ces vaccinations effectuées à tous les âges.
On entre ainsi dans un cercle vicieux, vaccination de tous les nourrissons, puis celle des jeunes adolescents pour en arriver à celle des adultes de plus en plus âgés. Ces « bronchites » traînantes, avec une toux quinteuse ou spasmodique persistante chez l’adolescent et l’adulte risquent de se transmettre à des personnes à risque : nouveaux-nés et nourrissons, sujets qu’il convient donc de vacciner.
Le rôle primordial des experts « vaccinologues »
Afin de maîtriser ce phénomène, nos institutions sanitaires disposent de l’avis d’experts en vaccinologie dont la tête pensante semble être le Pr Claire-Anne Siegrist (CAS) pédiatre des Hôpitaux Universitaires de Genève. La biographie de cette dernière mérite un petit détour, ne serait-ce que par ses liens d’intérêts et son parcours professionnel… À la 1re réunion du Comité consultatif mondial de la sécurité vaccinale à l’OMS en 1999, CAS avait attiré l’attention générale – et notamment celle des fabricants de vaccins – en s’opposant farouchement aux critiques sur l’aluminium vaccinal pourtant reconnu cancérigène et neurotoxique.
Quelques mois plus tard, CAS devint la première titulaire d’une chaire de vaccinologie en Europe à la faculté de médecine de Genève. Chaire co-financée par la Fondation Mérieux, elle-même financée par GSK, Merck, Sanofi Aventi, Wyeth-Léderlé et Vaccines Manufaturers (EVM).
En avril 2000, grâce au soutien de la Fondation Mérieux, CAS crée un site de conseil InfoVac en Suisse, ligne directe de consultation et d’information sur les vaccinations, développé par la Chaire de vaccinologie de la fac de médecine de Genève. Fort de son succès, InfoVac ouvre un portail en France en 2003 avec les mêmes subsides et avec pour principaux membres les Pr Daniel Floret, Bégué, Gaudelus et Grimprel. Le Dr Cohen devient lui coordonnateur du site InfoVac avec CAS…
À l’Agence européenne du médicament, les conflits d’intérêts de cette experte portent le niveau 3 de risque, c’est-à-dire le plus élevé, en raison de ses travaux pour GSK et Sanofi sur les vaccins. Sa déclaration d’intérêts n’a pas été mise à jour sur les sites depuis 2011.
Présidente du groupe de travail Sage sur la coqueluche instauré en mars 2013, CAS est conseiller scientifique en vaccinologie pour la coqueluche, l’hépatite B ou encore les papillomavirus dans plusieurs pays européens, tandis qu’InfoVac France constitue la référence française selon le gouvernement de la République… Pour CAS, le vaccin contre la coqueluche est, sans hésiter, le plus important pour les bébés. « S’il fallait ne choisir qu’un vaccin pour protéger son bébé, ce serait celui de la coqueluche. » Tout est dit, sauf ce qui dérange et doit donc être écarté.
Des vérités scientifiques occultées par nos experts
S’il y a peu de données sur la durée de protection, la faible efficacité du vaccin acellulaire est manifeste, allant en décroissant au fur et à mesure des rappels comme le confirme la survenue d’épidémies en Californie et à Washington chez des enfants entièrement vaccinés (cf. New England Journal of Medicine, 13 septembre 2012).
Selon une autre étude publiée dans le British medical Journal en juillet 2013, l’efficacité d’un rappel ne serait que de 53 à 64 % à cause de l’émergence de résistances dues à des mutations dont la cause est, probablement, la pression de sélection exercée par le vaccin.
Dans tous les cas la stratégie du cocooning — qui coûte très cher pour des résultats improbables — n’a pas fait la preuve de son efficacité et n’est pas recommandée par l’OMS.
Selon une étude réalisée par le Pr T. Shirakawa du Churchill Hospital d’Oxford, l’augmentation importante de l’asthme (qui a doublé en France depuis trente ans avec 3 500 décès annuels) serait davantage liée aux vaccins (BCG, coqueluche et rougeole) qu’à la pollution. La vaccination des enfants contre ces maladies les empêche de développer un système immunitaire qui les protégeait autrefois de l’asthme.
Dans les Highlands d’Ecosse, sur 446 enfants nourris au sein jusqu’à 6 mois, 243 avaient été vaccinés contre la coqueluche. Les 203 enfants non vaccinés ont présenté 5 fois moins d’asthme et 2 fois moins d’otites que les autres, alors que les Highlands ont le taux d’asthme le plus élevé du Royaume-Uni avec un taux de pollution le plus bas (cf. Lancet, n° 344, 1994 et Jama, n° 272, 1994)
Reconnu comme le plus réactogène des vaccins par le Guide des vaccinations de la Direction Générale de la Santé, le vaccin contre la coqueluche s’avère être le plus dangereux des vaccins de routine en raison, essentiellement, des complications neurologiques qu’il induit : convulsions fébriles, atteintes cérébrales permanentes entraînant l’arriération mentale, encéphalites avec séquelles bénignes ou graves, épilepsie, lésions neurologiques chroniques (cf. Le Journal de pédiatrie n° 4 (1989), Le Généraliste du 26 février 1977, le British Medical Journal n° 282 (1981) et Jama vol 271 (1994). Le Généraliste estimant même « que la vaccination contre la coqueluche est aussi dangereuse que celle contre la variole. »
On a signalé également des atteintes cardiaques, des troubles gastro-intestinaux, des épisodes d’hypotonie, des pleurs anormaux qui traduisent une souffrance prolongée au niveau du cerveau, des infections bactériennes mortelles, des syndromes de Reye, des spasmes (cf. Jama vol 19 – n° 284 – 1984 – éd. française).
La mort subite et inexpliquée du nourrisson
De fortes présomptions pèsent sur le vaccin en ce qui concerne son rôle dans le syndrome de la Mort Subite du Nourrisson. En janvier 1983, une étude de l’École de médecine de UCLA menée par l’Administration de la Santé du comté de Los Angeles et dirigée par le Dr Lary Barraf, fit apparaître que 53 des 145 victimes du Syndrome de Mort Subite du Nourrisson (MSN) avaient reçu le vaccin D.T.Coq. Sur les 53 nourrissons, 27 avaient été vaccinés dans les 28 jours précédant le décès, 17 dans la semaine et 6 dans les 24 heures avant le décès.
Avec son confrère le Dr Glen Dettmann, le Dr Archie Kalokerinos, du Biological Research Institute of Australia, a découvert un lien évident entre la déficience immunologique provoquée par la vaccination et le syndrome de la mort subite et inexpliquée du nourrisson. Le Dr Archie Kalokerinos réussit à inverser la mortalité infantile de la population aborigène dans le Bush australien en différant les vaccinations.
Tous deux étaient même parvenus à faire sortir des enfants du coma « inexpliqué » après vaccination en administrant un complément de vitamine C naturelle aux enfants mal nourris qui présentaient un grave déficit de cette vitamine, aggravé par la vaccination. Pendant deux années de soins attentifs, aucun enfant ne mourut et le taux de mortalité infantile s’effondra.
Le 24 mai 1987, le Dr Kalokerinos lança un cri d’alarme dans le journal Sunwell Tops au sujet de ce vaccin : « Le pire vaccin de tous est celui contre la coqueluche. […] Il est responsable d’un grand nombre de mortalités et d’un grand nombre de dommages cérébraux irréversibles chez les nouveau-nés. »
En France, ce vaccin est systématiquement innocenté. On se souvient de l’émoi provoqué, en 1986, par le décès le même jour de cinq bébés, peu après la première injection de tétracoq. Les lots avaient été incriminés et ensuite retirés du marché, mais le vaccin en était sorti blanchi, comme toujours.
Il est indéniable que l’acte vaccinal représente un facteur primordial de déclenchement de l’arrêt respiratoire. A ce sujet, le Pr. R. Bastin écrivit dans Le Concours médical du 1er février 1986 : « Nous retrouvons toujours les mêmes remarques concernant les effets défavorables des vaccinations. Une vaccination, quelle qu’elle soit, est toujours, biologiquement et immunitairement parlant, une offense pour l’organisme. »
En réponse à la demande d’un confrère concernant les vaccins et la MSN (mort subite du nourrisson), le Dr P. Touze osa cependant écrire : « Je crois qu’il faut cesser d’incriminer les vaccins dans la survenue de la mort subite inexpliquée du nourrisson. C’est mauvais pour le moral de la population vaccinée… et pour celui des vaccinateurs. » (Le Concours médical du 25 mars 1995)
Suspension de la vaccination en Suède, en Allemagne et au Japon
Le 3 novembre 1973, la revue française La Gazette médicale avouait : « C’est parce que le risque d’accident neurologique post-vaccinal est plus élevé que celui de mort ou de dommages encéphalopathiques dus à la coqueluche elle-même, que les Suédois et les Allemands ne préconisent plus cette vaccination et que le Pr Gordon Steward multiplie les communications et les interventions pour qu’on n’y expose plus les bébés anglais. »
Les allemands supprimèrent finalement de leur calendrier vaccinal la vaccination généralisée contre la coqueluche. Pour eux, la régression de la coqueluche n’a rien à voir avec la vaccination qui présente plus de dangers que la non vaccination. Le professeur Ehrengut, qui étudie les complications de la vaccination depuis 35 ans, pense qu’elles sont largement sous-estimées (Quick-Nachrichten n° 51 du 11 décembre 1975).
En Grande Bretagne, en 1976, les parents d’enfants gravement handicapés par le vaccin, menèrent des procès retentissants pour réclamer des indemnisations. Le gouvernement accorda une indemnité forfaitaire de 10 000 livres aux victimes invalides à plus de 80 % ; indemnité à laquelle devait succéder une rente régulière. Mais, comme le signale The Sunday Times du 21 juillet 1985, Mme Thatcher, alors premier Ministre, ne donna pas suite au projet et la Cour Suprême estimait que les pressions des parents n’étaient pas justifiées. Depuis, ces enfants pour la plupart sont morts, les quelques survivants traînent leurs guêtres dans des centres de malades mentaux plus ou moins laissés à la charge de collectivités locales, quel gâchis humain quand on sait à qui profite le crime !
Chute brutale de la MSN au Japon en différant le vaccin après l’âge de 2 ans
Tandis qu’aux États-Unis, les premières observations d’effets secondaires graves étaient publiées dès 1947, l’introduction, la même année, du vaccin au Japon avait induit un tel nombre d’accidents qu’il fallut créer un fonds spécial d’indemnisation. Devant le discrédit, la vaccination fut suspendue en 1975 (cf. Pediatr. Infect. Dis. J. – vol 9, n° 10, 1990)
En différant après l’âge de 2 ans, l’administration d’un nouveau vaccin dit « amélioré », pour rassurer les parents, les japonais constatèrent une baisse très importante de la mort subite et inexpliquée du nourrisson, ce qui prouve bien que le vaccin joue effectivement un rôle dans ce syndrome (cf. J. D. Cherry, Pertussis Vaccine Encephalopathy, Jama, 1990).
En Suède, la baisse de la mortalité due à la coqueluche n’a pas été modifiée par l’introduction du vaccin mais, lorsque celui-ci fut retiré à cause de ses effets secondaires, le taux de mortalité n’en continua pas moins de baisser.
C’est en 1979 que ce pays a abandonné la vaccination contre la coqueluche, pour deux raisons. D’abord parce que des épidémies survenaient parmi les populations parfaitement vaccinées, ensuite à cause des nombreux effets secondaires dus au vaccin, particulièrement les atteintes cérébrales (cf. British Med. Journal, vol 320, n° 2, 1967). La vaccination fut ensuite reprise en 1999 avec un vaccin acellulaire.
En 1982, à la suite de la publication du livre « A shot in the dark » (cf. A Shot in The Dark, Harris Coulter et Barbara Loe Fisher, Avery Publishing Group,) et d’une série d’émissions de télévision intitulées : « Dtcoq : la roulette russe », des centaines de plaignants réclamèrent des indemnités aux fabricants de vaccins, ce qui amena le gouvernement à voter un décret d’indemnisation, cependant très imparfaitement appliqué.
En 1982, suite à l’apparition simultanée de quelques cas de coqueluche aux USA , les officiels de la Santé du Maryland ont conclu à une épidémie de coqueluche à virus sauvage (Trevor Gunn, The International Vaccination Newsletter, mars 1996, Belgique).
Anthony Morris, bactériologiste au Walter Reed Army Institute of Research, expert en maladies d’origine bactérienne et virale à l’Université du Maryland, a analysé ces cas. Dans le Maryland, cinq sur quarante et un furent confirmés comme cas de coqueluche. Ces cinq sujets avaient été vaccinés. Même constat dans le Wisconsin, où les seize cas confirmés concernaient, de nouveau, des sujets vaccinés (cf. The International Vaccination Newsletter, décembre 1995).
In fine
Les mêmes causes engendrant les mêmes effets, il est évident que la résurgence de la coqueluche – comme celle de la rougeole d’ailleurs – déclenchera de nouveaux foyers de coqueluche favorisés par les nouvelles vaccinations, le jeu des pressions de sélection, voire du constant phénomène commutation.
Contrairement aux affirmations mensongères de nos experts « vaccinologues et vaccinalistes » le rapport bénéfice/risque du vaccin contre la coqueluche acellulaire ou à germes entiers est particulièrement négatif avec un bénéfice aléatoire des plus réduits et des risques accrus.
En reprenant les propos du Pr Claire-Anne Siegrist (alias CAS), la coqueluche était une calamité à la fin du XIXe siècle. Avec la vaccination intensive par le DTCP, le vaccin coqueluche est devenu une calamité. La revue médicale Le Généraliste n’a-t-il pas estimé en 1977 « que la vaccination contre la coqueluche est aussi dangereuse que celle contre la variole », responsable, selon l’aveu tardif en 2001 de nos autorités de 350 à 450 encéphalites mortelles chaque année !
Dr Marc Vercoutere, avril 2015.