On voit généralement les autres au travers de ce que l’on est soi-même. Pour Macron certaines personnes ne sont rien, parlerait-il de lui-même en fin de compte ? Que serait-il sans réseaux, sans milliardaires le sponsorisant, sans une presse aux ordres, sans forces de police et gendarmerie servant de garde prétorienne pour sa protection. Pourrait-il seulement créer une entreprise dans le contexte actuel ? Non ! Pourrait-il avoir la pugnacité d’un salarié modeste arrivant à peine à boucler ses fins de mois ? Non ! On lui connaît son verbiage creux qui du vide fait vibrer le néant pour n’arriver à rien. Macron c’est « l’art du rien » camouflant les copinages oligarchiques d’une caste aux abois…
F. Morin
Morphéus n° 93, mai-juin 2019