La guerre contre l’agriculture, qui a mis les agriculteurs néerlandais sur le devant de la scène internationale, a été exportée dans le monde entier. Le cartel criminel du Forum Economique Mondial cible l’agriculture comme étant à l’origine de 33 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre, mais il ne tient pas compte du fait que l’agriculture assure la vie de 100 % de la population mondiale. Les mesures gouvernementales radicales visant à réduire les émissions du secteur agricole imposées par les élites écologistes, conduisent inévitablement à la pauvreté et à la famine. Pour comprendre les impacts de ces politiques faussement écologiques et dévastatrices, il suffit de prendre l’exemple du Sri Lanka.
La politique gouvernementale visant à réduire de manière drastique les émissions de gaz à effet de serre dans le secteur agricole du Sri Lanka a été un facteur majeur de :
- crise humanitaire
- inflation extrême
- pauvreté extrême
- crise alimentaire
- faillite du pays
- troubles politiques majeurs
En avril 2021, le président sri-lankais a imposé une interdiction nationale sur l’importation et l’utilisation d’engrais et de pesticides. Plus de 90 % des agriculteurs du pays qui dépendaient des engrais chimiques ont été contraints de se tourner vers l’agriculture biologique quasiment du jour au lendemain. Dans un article du Forum économique mondial de 2018, le Premier ministre s’est vanté de la façon dont ses politiques de transformation rendraient le pays plus riche d’ici 2025. En fait, l’ensemble du pays a subi un effondrement tant économique qu’alimentaire. Le peuple sri lankais a énormément souffert de l’échec de la politique environnementale de son gouvernement.
Le secteur agricole du Sri Lanka constitue une partie essentielle de son économie. Jusqu’à 70 % de la population dépend financièrement (directement ou indirectement) des rendements agricoles du pays. Ce pays a toujours été autosuffisant en matière de production de riz grâce à l’utilisation d’engrais azotés. Pour ses revenus, le Sri Lanka dépend de l’exportation de son thé.
Cette politique « environnementale » acharnée a dévasté à la fois la production du riz et du thé. En six mois, les rendements du riz ont chuté de 20 %. Le pays a été contraint d’acheter pour 450 millions de dollars de riz alors que les prix intérieurs ont grimpé de 50 %. Les exportations de thé se sont effondrées de 18 % pour atteindre leur plus bas niveau depuis 23 ans. Les prix des denrées alimentaires ont grimpé de 80 %. L’inflation annuelle a atteint un niveau record de près de 55 %. Un demi-million de Sri Lankais ont été plongés dans une misère extrême et le pays a fait faillite.
Luttant pour survivre dans un contexte de prix alimentaires et pétroliers historiquement élevés, la population du Sri Lanka en a eu assez. En juillet 2022, ils se sont soulevés en masse, occupant le palais présidentiel et forçant le président à fuir et à démissionner. Idéalement, l’ancien Premier ministre et acolyte du Forum Economique Mondial a assumé le rôle de nouveau président par intérim. Peu de temps après, il a imposé aux citoyens un système d’identification numérique pour le rationnement de l’essence.
Le programme du FEM consistant à éliminer les combustibles fossiles et donc les engrais azotés, causera une chute brutale de 20 à 50 % de la production agricole, entraînant des famines pour la moitié des habitants de la planète.
La guerre menée par les mondialistes contre l’agriculture et l’approvisionnement alimentaire au nom d’une « pseudo écologie » est criminelle, génocidaire.
Sott.net, 21 septembre 2023
Morphéus n° 120, novembre/décembre 2023