Bien des choses furent écrites sur les Templiers. Cet article a été compilé à partir de révélations issues des archives familiales de la famille Guignard et du savant J.A. Dulaure. La véritable histoire du trésor du Temple ne fut révélée qu’en 1981 par le dernier descendant direct du chef de la police secrète de Philippe-Le-Bel, Maurice Guignard. Certaines révélations familiales présentées ici, furent tenues secrètes durant 674 ans. C’est une approche historique totalement inconnue du grand public que nous avons le plaisir de vous présenter ici.
LES TEMPLIERS NE SONT PAS LES BATISSEURS DES CATHEDRALES
Jacques de Mahieu dans son livre, les Templiers en Amérique aux éditions Robert Laffont, attribue aux Templiers la construction des cathédrales gothiques. Ceci est un anachronisme historique invraisemblable. En effet, l’art gothique est né à Chartres et fut conçu par Saemund Sigfusson en 1085, à partir des techniques de l’art naval islandais. Quant à l’Ordre « des pauvres frères d’arme du Christ et du Temple de Salomon » il naquit en 1128, soit 43 ans plus tard. Alors que Saemund Sigfusson était lié à tous les ordres secrets d’ingénieurs, mathématiciens, alchimistes et bâtisseurs celto-nordiques, l’Ordre du Temple lui, ne disposait de rien de tel.
Une autre incohérence dans cet ouvrage saute aux yeux. Malgré l’anachronisme, supposons que les Templiers érigèrent des cathédrales après la constitution de leur ordre. S’ils avaient participé à la construction de cathédrales, ils l’auraient fait sur des propriétés appartenant à leur Ordre. Or, il est facile à tout historien de vérifier que tous les édifices gothiques ne furent pas érigés sur des terres appartenant aux Templiers.
Alors certains diront que les Templiers ne firent que financer les cathédrales. Ceci est inconcevable car ils pratiquaient l’usure allant jusqu’à imposer 50 % d’intérêts par an selon Jacques de Mahieu. Avec de tels taux d’intérêts tous les chantiers des cathédrales se seraient arrêtés, faute de pouvoir payer les intérêts cumulés au bout de quelques années seulement.
Une autre absurdité saute aux yeux. Si la construction des cathédrales était due aux Templiers, en 1307, lorsque l’Ordre du Temple fut dissous par Philippe Le Bel, brutalement tous les chantiers des cathédrales se seraient arrêtés. Or, ce ne fut pas le cas, excepté durant certaines périodes de la guerre de 100 ans, ce qui est compréhensible. Cela confirme que les bâtisseurs et les circuits financiers permettant d’ériger l’art gothique étaient totalement indépendants des Templiers. Ces derniers ne sont en rien liés à l’art gothique. « Goth » est part ailleurs un terme celto-nordique, tout est dit.
En revanche, il est certain que les Templiers firent appel à des guildes de bâtisseurs pour construire leurs châteaux et édifices sur leurs terres. Au Moyen Age, il faut bien comprendre que ces guildes étaient puissantes du fait de leurs savoirs. Un seigneur, ou un ordre quelconque qui aurait osé ne pas payer l’ouvrage d’une guilde, se voyait boycotté par l’ensemble des guildes. Il se retrouvait alors dans l’incapacité de réparer ses ponts, ses routes, construire ses châteaux, ses murs d’enceinte ou toute bâtisse sur ses propres terres. Sans doute l’Ordre du Temple tenta de s’affranchir tant bien que mal des guildes en créant une fraternité de maîtres d’œuvre, de tailleurs de pierre et d’imagiers comme l’affirme Jacques de Mahieu. Cette fraternité naquit près d’un siècle après l’art gothique. En toute logique, elle ne pouvait pas en être l’initiatrice. Seules les confréries secrètes druido-odinistes disposaient des connaissances et savoirs nécessaires à la construction des cathédrales gothiques.
L’ARGENT DES TEMPLIERS
Outre les lettres de change, l’Europe fut inondée de pièces d’argent frappées par les Templiers. Pourquoi frappaient-ils monnaie principalement avec de l’argent métal ? Il semble tout simplement que n’étant pas de lignée royale ou sacerdotale, ils n’étaient pas autorisés à battre monnaie avec l’or. Ce privilège était uniquement accordé à certaines lignée de la noblesse par les rois. L’usage de l’argent était cependant toléré pour certains Ordres. Ce fut le cas pour les Templiers. L’émission massive de pièces d’argent stimula l’économie, mais elle permit aussi de transformer cet argent, en or.
D’où provenaient les tonnes d’argent nécessaires à une telle émission monétaire ?
Maurice Guignard descendant de Erwin Guignart, interprète officielle et chef de la police secrète de Philippe-Le-Bel nous révèle la chose suivante :
« Au 9ème siècle, un viking nommé Vilham Furt s’établit près de Bordeaux. Il fonda une enclave viking d’où est sortie la localité de Blanquefort. Son fils en relation avec des Danois de Chartres reçut des cartes de la Grande Irlande (Amérique du Sud). 200 ans plus tard son arrière petit fils Bertrand de Blanquefort devint Grand Maître du Temple. Il donna alors les secrets de sa lignée odiniste à l’Ordre du Temple. Les cartes viking révélaient non seulement les routes maritimes pour atteindre l’Amérique du Sud mais également les emplacements de mines d’or et d’argent sur le continent (Brésil, Paraguay et Pérou). Les Templiers purent ainsi lancer des expéditions en Amérique et exploiter des mines d’or et d’argent, « anciennes concessions viking d’outre atlantique ». Ce secret bien gardé des Templiers fut révélé à Philippe-Le-Bel qui comprit alors d’où provenait la richesse fabuleuse de cet Ordre. »
Jacques de Mahieu dans « les Templiers en Amérique » (page 29) conforte cette idée.
« Dans la région de Toulouse, les Templiers rouvrent de vieilles mines, déjà épuisées au temps de Rome, il leur faut abandonner. Pourtant, ils font venir d’Allemagne des mineurs et des fondeurs, installés aux Charbonnières. La fonderie continuera à travailler après la fermeture des mines. »
En fait, malgré l’inexistence de mines exploitables en Europe, de nombreuses maisons de l’Ordre se transforment en fonderie et battent monnaie. D’où vient l’argent métal et où sont ces mineurs allemands ? Ces derniers furent, en toute logique, envoyés en Amérique du Sud pour exploiter les mines d’argent du Nouveau Monde. Ces richesses sont rapatriées par bateaux sur les routes maritimes viking et distribuées aux fonderies templières chargées de battre monnaie.
UNE DOUBLE HIERARCHIE TEMPLIERE
Dans un ouvrage publié chez Dufour Mulat et Boulanger éditeurs en 1829 nommé « Histoire de Paris », le savant J.A. Dulaure révèle que les templiers étaient divisés en deux castes qui s’ignoraient totalement…
LA GUERRE AUX TEMPLIERS EST DECLAREE
LE TRESOR DES TEMPLIERS NE FUT PAS PERDU
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