En 1925, le pape Pie XI inaugure le musée Petriano qui abritait des vestiges de la basilique Saint-Pierre. Dès son accès au trône papal Paul VI décide de détruire ce musée afin de construire une grande salle d’audience. La conception du bâtiment (une tête de serpent) est confiée alors à l’ingénieur Pier Luigi Nervi. En 1966, le musée des vestiges de la Basilique Saint-Pierre sera rasé et la construction du nouveau bâtiment débute sous l’égide du prélat Pasquale Macchi. La Salle des Audiences Paul VI sera inaugurée la 30 juin 1971.

Le bâtiment vu de l’extérieur semble anodin ; mais si on le compare à une tête de serpent tout s’éclaire. Yeux, narines, courbure du crâne sont clairement identifiables. Les yeux sont représentés par des vitraux suggérant des yeux de reptiles. Pour être totalement mis devant l’évidence, il suffit de regarder l’agencement intérieur de la Salle d’Audience des papes.

Les vitraux latéraux constituent les yeux, la structure des plafonds, les écailles. Enfin, le fond de la salle n’est autre qu’une gueule de serpent avec ses deux crocs acérés et pointus. Les images parlent d’elles-mêmes…

Nous sommes très loin de la conception des cathédrales et des lieux de culte dignes de ce nom. Que représente le serpent dans le catholicisme sinon le diable ? Comment des catholiques peuvent-ils communier ou pratiquer leur religion dans un bâtiment qui est de manière ostentatoire une tête de reptile construite sur les vestiges de la basilique Saint-Pierre ? Enfin, quel est la véritable religion du Vatican ? S’agit-il d’un culte païen protohistorique de dévotion à quelque égrégore démoniaque ? Si c’est le cas, on comprend mieux toutes les guerres intestines de la chrétienté depuis l’avènement du pape Paul VI (Giovanni Montini).

LA « RÉSURRECTION DU CHRIST »

La statue monumentale de La « Resurrezione » au fond de la salle, en dit long également sur l’état d’esprit qui préside dans ce bâtiment. Elle a été commandée par le pape et trône dans sa salle d’audience, là même où il communique ses décisions aux évêques.

Là encore ses dimensions ne sont pas anodines. Elle fait précisément 66 pieds de haut.

Ce n’est autre que l’éructation infernale de têtes de morts, de squelettes, d’animaux décharnés, de chimères démoniaques à têtes d’humains, d’arbres à l’aspect calciné, d’entrelacs de branches mortes et d’ossements. Pratiquer quelque religion devant une telle horreur c’est vouer son âme aux enfers !

L’auteur de cette monstruosité sculpturale se nomme Pericle Fazzini. Il écrira à propos de son « œuvre » :

« J’ai eu cette idée du Christ émergeant d’un cratère ouvert par une explosion nucléaire, une explosion atroce, un vortex d’énergie et de violence inouïe ». En fait de Christ, nous avons plutôt l’impression d’un démon jaillissant des mondes infernaux. Il s’agit de manière ostentatoire d’un antichrist déversant les enfers sur Terre.

Nos amis catholiques sont toujours très prompts à dénoncer le paganisme, les hérésies, en somme l’œuvre du démon dans les autres religions. Peut-être leur faut-il analyser, en dépassant une foi aveugle, toute la symbolique infernale qui s’est insinuée dans leur culte sans qu’ils s’en aperçoivent. Peut-on sérieusement être vaticaniste aujourd’hui ? Par ailleurs, sous le très fin vernis chrétien de cette institution, une question demeure : quel culte est vraiment pratiqué sur les vestiges de la basilique Saint-Pierre ?

Source : http://www.collective-evolution.com
Publié dans Morphéus n°90