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L’actuelle épidémie par le virus Ebola contamine pour la première fois trois pays d’Afrique de l’ouest : Libéria et Sierra Leone et dans une moindre mesure la Guinée pourtant deux fois plus peuplée mais qui n’a pas subi 10 ans de guerre civile laissant une situation sanitaire catastrophique.

Cette épidémie « hors de tout contrôle », selon l’OMS, a déjà touché plus de 8 400 personnes, dont 1 300 en Guinée, 4 000 au Libéria et 3 000 en Sierra Leone. Plus de 4 500 personnes y seraient décédées. L’Afrique de l’Ouest battait pourtant tous les records de prévisions de croissance pour 2014 et 2015, le sous-sol de ces trois pays étant bien pourvu en diamants, bauxite, or, fer et pétrole et hévéa au Libéria. La Banque mondiale évalue le recul du PIB de la Guinée à 2,1 % cette année, 3,3 % en Sierra Leone et 3,4 % au Liberia chez lequel AcelorMittal a licencié 1 500 personnes. Les entreprises étrangères implantées dans le secteur minier ou pétrolier réduisent la voilure dans la région. Le géant américain Exxon Mobil vient ainsi d’annoncer le report d’un projet d’exploration de pétrole au Liberia tandis que China Union, deuxième compagnie pour l’acier, a stoppé net son activité à Monrovia.

Par sa nouvelle localisation surprenante et sa progression « hors de tout contrôle » comme par les controverses suscitées avec les traitements expérimentaux, cette nouvelle épidémie a suscité de nombreuses réflexions et réactions parmi les milieux scientifiques indépendants. La diaspora africaine a lancé une pétition internationale réclamant de la part du Conseil de sécurité de l’ONU et de l’Union Africaine une enquête indépendante sur l’origine du VIH-sida et de l’Ebola.

« La piste du virus zaïrois débouche-t-elle sur des labos militaires ? »

En suggérant cette question dans un reportage diffusé sur Arte en janvier 1996 deux journalistes indépendants Malte Rauch et Heimo Classen, qui avaient déjà cosigné une enquête sur le sida diffusée quelques années auparavant sur Channel Four, n’ont certes pas apporté de preuves.

Mais en analysant ce reportage pour Libération, le journaliste américain Stephen Smith reconnaît qu’»on comprend alors que, hors de tout contrôle, des budgets militaires ont fait progresser une science dangereuse, pratiquée par des apprentis sorciers aux carrières souvent fulgurantes. Porton Down (laboratoire britannique de haute sécurité) manipule de façon irresponsable des cocktails de bactéries et de virus mortels, affirme un scientifique. Et Peter Piot, qui a découvert le virus Ebola avant de prendre la tête de la « task force » contre le sida de l’Organisation mondiale pour la santé (OMS), réclame la constitution de comités d’éthique. Une fois de plus, l’urgence de mettre des garde-fous fait redouter que la chute ait déjà eu lieu. Dès lors, ce n’est pas en toute sérénité qu’on apprend que pratiquement aucune recherche indépendante, hors cadre militaire, n’est entreprise sur le virus Ebola. […] la spontanéité de ces épidémies est moins vraisemblable que n’a été étroite, à l’époque, la coopération entre les biowarlords — le complexe militaire biologique — anglais et américain. […] Mais le reportage ouvre des pistes d’enquête et, faute de les emprunter, nourrit le soupçon que la fiction hollywoodienne pourrait être plus proche de la réalité que l’information scientifique véhiculée l’an dernier par les médias. Le film Alerte (1995), avec Dustin Hoffman, n’était-il pas fondé sur une opération secrète militaire qui, accidentellement, dérape en catastrophe ? Sans plus de preuves, les habitants de Kikwit — épicentre de la première épidémie au Zaïre — l’insinuent également en expliquant qu’Ebola peut se lire : « Expérimentations bactériologiques organisées par des laboratoires américains »…

La découverte du virus de Marburg en 1967, très proche du virus Ebola

En 1967 dans le laboratoire Behring de Marburg en Allemagne, 31 personnes travaillant à partir de cellules rénales de singes verts d’Ouganda (les mêmes que ceux utilisés pour la préparation du vaccin contre la polio), tombèrent malades, 7 d’entre eux décédèrent d’une curieuse maladie. On découvrit peu après que les singes étaient porteurs d’un rétrovirus appelé STLV3, vraisemblable précurseur du virus VIH2 et qui présente des affinités avec le virus SV 40 – dont seraient porteurs plus d’un milliard de personnes – lui même possible précurseur du virus du sida isolé en Afrique…

Un mois plus tard, les premiers cas humains de fièvre hémorragique dues au virus de Marburg seront observés au Zaïre et en Ouganda.

Le programme Coast de bioterrorisme du régime sud-africain de l’Apartheid entre 1980 et 1994

Lorsque les premiers éléments du programme ultra secret sud-africain — le Project Coast — ont percé durant l’été 1998, nul n’imaginait encore l’ampleur qu’avait prise ce véritable bioterrorisme d’État. Anthrax, Ebola, Sida, Choléra, stérilisation de masse, poisons chimiques ethniquement sélectifs, figurent parmi les armes envisagées par les autorités de l’Apartheid contre la population noire. Des dizaines de millions de francs ont été mis à contribution par le gouvernement de l’apartheid peu avant les années 90, afin de mettre sur pied un laboratoire militaire technologiquement suréquipé dans la banlieue proche de Prétoria, Des recherches extrêmement poussées ont pour but de développer une arme d’extermination éthniquement sélective sensible à la mélanine qui pigmente la peau des noirs. Le laboratoire militaire du docteur Basson étudie également, échantillons à l’appui, l’éventualité de propager de graves épidémies dans les populations africaines et de stériliser en masse les femmes noires.

Largement soutenu par les puissances occidentales, ce programme de guerre bio-chimique à caractère raciste, n’a apparemment pris fin qu’en 1994, sans que toutes les responsabilités soient clairement établies. Plusieurs auditions de la Commission Vérité et Réconciliation présidée par le prix Nobel Desmond Tutu, révéleront toutefois le nom du cerveau de ce projet dont l’objectif était l’extermination du peuple noir par le biais d’armes biochimiques extraordinairement sophistiquées. Il s’agit du docteur Wouter Basson, éminent cardiologue et scientifique, surnommé « Docteur La Mort ».

Début 1999, Tristan Mendès France, journaliste et documentariste, décidait d’aller à la rencontre des différents protagonistes de cette terrible affaire et notamment du docteur Basson. Cette enquête, sous forme de témoignage, apporte un éclairage inédit sur l’un des complots d’État les plus fous du siècle passé.

Au terme de 30 mois de procès, le docteur Basson sera acquitté de la totalité des 46 charges dont il était inculpé : dix huit d’entre elles concernaient des meurtres, agressions, intimidations et conspirations, vingt quatre autres des vols, fraudes, détournements et possession d’ecstasy. Il avait été arrêté, en 1997, alors qu’il transportait de la drogue dans sa voiture et relâché immédiatement (Courrier international, 2 février 2002).

Selon Tristan Mendès France, Wouter Basson bénéficie encore aujourd’hui de la protection des services secrets sud-africains, la NIA, l’Afrique du Sud craignant que son savoir-faire puisse s’expatrier. Pour le révérend Franck Chikane (lui-même victime du programme Coast), directeur du cabinet du président Thabo Mbeki, la meilleure façon de contrôler Wouter Basson était de le maintenir en fonction dans l’armée. Pour d’autres sources, la CIA et le MI6 auraient fait pression sur l’état sud africain pour qu’il empêche son savoir-faire de quitter le pays…

Une nouvelle souche de virus en Afrique de l’Ouest

Les scientifiques s’interrogent depuis le début de l’épidémie sur la présence d’Ebola en Guinée et au Liberia, alors que ce virus est originaire de République démocratique du Congo (RDC), à des milliers de kilomètres de là. La réponse, publiée dans le New England Journal of medicine, nous a été fournie par une équipe de virologues pour lesquels « L’analyse suggère que cette [nouvelle] souche virale en Guinée, baptisée Guinean EBOV, a évolué en parallèle avec des souches en République démocratique du Congo (RDC) et du Gabon à partir d’un ancêtre commun récent et n’a pas été introduite ultérieurement en Guinée »

Jusqu’à présent, cinq souches de virus ont été identifiées, essentiellement en Afrique centrale, en RDC, en Ouganda, et au Soudan. Avec cette souche originaire de Guinée, il existerait donc six formes distinctes du virus Ebola. Pour ces virologues, « l’émergence du virus Ebola en Guinée met en lumière le risque d’autres épidémies dans toute cette partie de l’Afrique de l’Ouest ».

Les hôpitaux facteurs de propagation des épidémies, l’exemple du Kenema Gouverment Hospital (KGH) en Sierra Leone

Dans ses fiches d’information le CDC, (Center for Disease Control aux États-Unis), admet en première page que les cliniques et les hôpitaux sont « souvent » les lieux de manifestations d’Ebola. Elle indique également que les tous premiers décès d’Ebola en 1976 ont été causés par « contact personnel étroit et par l’utilisation d’aiguilles et de seringues contaminées dans les hôpitaux/cliniques ». Lors de la deuxième épidémie d’Ebola en 1976 au Soudan tuant 151 personnes, « la maladie a été propagée principalement par contact étroit du personnel dans les hôpitaux ».

L’hôpital Gouvernemental de Kenema en Sierra Leone illustre ce risque. Il abrite un des laboratoires d’armes biologiques de biosécurité niveau 2 en lien avec la Fondation Bill et Melinda Gates et la Fondation Soros. Il est situé à l’épicentre de l’épidémie actuelle du virus Ebola.

Il s’intègre dans un Consortium, véritable collaboration entre l’université Tulane, Scripps Research Institute, l’Institut Broad, l’Université Harvard, l’Université de Californie à San Diego, l’Université du Texas Medical Branch, auto-immune Technologies LLC, Corgenix Medical Corporation, Irrua Specialist Hospital (Nigeria) et divers autres partenaires en Afrique de l’Ouest. L’hôpital de Kenema collabore également avec l’Institut de recherche médicale de l’US Army, le secteur des forces armées américaines en charge des maladies infectieuses.

Le site du laboratoire d’armes biologiques entend étendre ce programme à des agents infectieux importants tels que Ebola, Marburg et d’autres arénavirus (comme le virus de Lassa) très préoccupant pour la santé publique et le bioterrorisme. Outre le séquençage du virus Ebola, des essais cliniques y étaient menés sur l’homme pour le développement d’un vaccin.

Dès le 25 mai dernier, des chercheurs de l’hôpital de Kemena ont ainsi confirmé que le premier patient identifié en Sierra Leone comme étant infecté par le virus Ebola était à l’origine de 13 autres cas. En effet, un lien a été établi entre ce patient et un guérisseur traditionnel qui avait pris en charge plusieurs personnes malades. Ces treize cas secondaires ont été liés à la présence de ces mêmes individus lors des funérailles du guérisseur. Ce que confirme Olivier Reynard, chercheur au Centre International de Recherche en Infectiologie (CIRI, Lyon) pour lequel : « Ces épidémies au virus Ebola surviennent de façon sporadique et quasi-imprévisible. Cela montre bien que la transmission du virus lors de l’épidémie actuelle en Afrique de l’Ouest est un accident écologique. Une personne contaminée, d’une manière que l’on ignore, est à l’origine de la totalité des cas qui se sont ensuite développés » (Science et avenir août 2014).

Selon les déclarations officielles, des expérimentations et tests auraient été faits pour le développement de vaccins contre la fièvre jaune et la fièvre de Lassa pour vacciner les soldats. Mais pour la population locale, des essais d’armes biologiques auraient également été réalisés, raison pour laquelle elle a attaqué le centre de Kenema puisque tous ceux qui venaient passer un dépistage pour le virus Ebola en ressortaient malades. Le 13 juillet, le Ministère de la Santé du Sierra Leone a alors décidé de fermer le laboratoire et l’hôpital, transférant les patients dans un centre de traitement et ordonnant à l’Université de Tulane de cesser les tests sur le virus Ebola. Le Ministère a également ordonné au CDC, le Center for Disease Control aux États-Unis, d’envoyer officiellement les conclusions et recommandations de l’évaluation du laboratoire de Kenema.

L’étude publiée en juillet par le CDC et signée par Humarr Khan et ses collègues de KGH, a signalé que « le virus Ebola qui a infecté le Sierra Leone pourrait être le résultat d’une mutation ou d’une variante de la génétique Bundibugyo du virus Ebola ». Le 31 juillet, le président de la Sierra Leone déclara l’état d’urgence et évoqua la recherche du Dr Khan qui demandait si la virulence du virus Ebola avait été obtenue par une mutation génétique. La directrice générale de l’OMS, Margaret Chan, s’interrogea alors sur l’existence d’une mutation ou d’une adaptation du virus Ebola.

Les médias officiels occidentaux n’ont jamais évoqué la présence du laboratoire d’armes biologiques à Kenema, sa fermeture, ou encore l’ordre donné à l’Université de Tulane d’arrêter les essais impliquant le virus Ebola. Faut-il y voir une relation avec la récente décision des États-Unis d’envoyer 3.000 soldats pour aider à lutter officiellement contre l’épidémie alors que les hôpitaux sont quelque peu discrédités ?

La revue Science, du 28 août dernier, en publiant les recherches sur ce virus hautement pathogène, conduites par l’équipe de Kristian Andersen du Broad Institute du Massachusetts Institute of Technology (MIT) et de Augustine Goba du Kenema Gouverment Hospital, a reconnu que ces travaux n’étaient pas sans danger pour les chercheurs sur le terrain. En effet, cinq d’entre eux, co-signataires de cet article – dont Humarr Khan – l’ont payé de leur vie, contaminés par le virus Ebola.

Experts qui en savaient trop

Glenn Thomas, du Département Communication de l’OMS, expert du Sida et, surtout, expert du virus Ebola, était à bord du Boeing 777 de la Malaysia Airlines abattu à la frontière entre l’Ukraine et la Russie. Cinq de ses collègues du Sida l’accompagnaient…

Impliqué dans les enquêtes sur les opérations d’essai du virus Ebola dans le laboratoire d’armes biologiques à l’hôpital de Kenema, Glenn Thomas n’ignorait pas qu’un vaccin expérimental avait propagé le virus Ebola. Il avait refusé de cautionner cette imposture, contrairement à certains qui travaillent à l’Institut de la Santé et qui sont maintenant conscients que sa mort « accidentelle » a été un soulagement pour certains.

Des vaccins prometteurs ?

Dans un souci légitime d’informer, Le Monde du 30 août dernier évoque « l’espoir d’un traitement contre Ebola conforté par de nouvelles études », tout en déclarant que dans la course contre la montre pour mettre au point traitements et vaccins, « la lutte contre l’épidémie d’Ebola qui sévit en Afrique de l’Ouest est aussi une course aux publications. Elle donne lieu à une compétition féroce entre les grandes revues pour publier en un temps record les résultats des travaux des chercheurs ». C’est le cas de la revue Science Translational Medicine annonçant les résultats prometteurs d’un traitement expérimental chez les macaques infectés par le virus de Marburg, très proche de celui d’Ebola. Quelques jours plus tard, le 29 août, l’hebdomadaire Nature répliquait en publiant en ligne les effets spectaculaires d’un autre médicament, le ZMapp, testé également chez 7 macaques…

Après avoir avancé le chiffre de 20 000 contaminations à court terme, l’OMS a fait à son tour état de deux vaccins prometteurs : l’un développé par la firme britannique GSK (GlaxoSmithKline qui avait racheté en 2013 Okairos AG, petite société suisse de développement de vaccins par génie génétique pour 250 millions d’euros) et l’autre élaboré par l’agence de santé publique du Canada à Winnipeg, dont la licence de commercialisation est détenue par la société américaine NewLink Genetics.

Une subvention de 2 800 000 £ de la Wellcome Trust, le Medical Research Council (MRC) et le Département britannique pour le développement international (DFID) va permettre à une équipe dirigée par le professeur Adrian Hill, de l’Institut Jenner de l’Université d’Oxford, de commencer les essais de sécurité du vaccin aux côtés des essais similaires menés aux États-Unis par l’Institut national des maladies allergiques et infectieuses.

Les 60 premiers bénévoles en Grande Bretagne, aux États-Unis, au Mali et en Gambie viennent de recevoir ces vaccins afin d’étudier leur tolérance, « les études portant sur les animaux n’ayant montré aucun effet nocif pour l’instant »…

L’OMS espère les premiers résultats des essais sur ces deux vaccins contre la souche Ebola-Zaïre et contre Ebola Soudan en novembre-décembre et le début d’essais de phase 2 (permettant d’évaluer l’efficacité du vaccin) dès janvier-février 2015. « Ces vaccins seront donnés aux agents de santé dans les régions frappées par le virus Ebola. Ce sera la seule façon de savoir si l’on peut vraiment protéger contre la maladie ».

Selon The Guardian du 17 septembre dernier, « dans un geste sans précédent, le vaccin non testé a déjà été produit en masse. Quelque 10.000 doses ont été fabriquées par la société pharmaceutique britannique GlaxoSmithKline, financé par Wellcome Trust et le gouvernement du Royaume-Uni. Si le vaccin est efficace, il y aura des fournitures disponibles pour protéger des milliers de travailleurs de la santé en Afrique de l’Ouest, qui seront les premiers à le recevoir. Personne ne veut une répétition de l’expérience controversée du ZMapp ».

Le Point du 11 octobre dernier nous apprend par ailleurs que la Russie pourra fournir trois vaccins contre le virus Ebola d’ici à six mois. « Nous avons créé trois vaccins […] et nous pensons qu’ils seront prêts dans les six prochains mois », a indiqué la ministre russe de la Santé, Veronika Skvortsova à la télévision (Ria Novosti). « L’un de ces vaccins – créé à partir d’une souche inactive du virus – est déjà prêt pour un essai clinique ».

Heureux hasards

Par le plus grand des hasards, La Pravda du 11 août dernier, nous apprend que la Russie accuse les États-Unis d’avoir créé le virus Ebola. « Il s’avère qu’il existe un vaccin contre le virus Ebola. Les scientifiques du Pentagone le développaient depuis 30 ans, et tous les droits pour ce vaccin appartiennent au gouvernement des États-Unis. Deux médecins américains infectés ont reçu des injections du vaccin et ont commencé à se remettre de la maladie immédiatement ». Pourquoi révéler cela seulement maintenant ? Comme on peut le voir, le virus Ebola est une arme biologique parfaite : il se propage rapidement et donne une mortalité de presque 100 %. Ceux qui auraient « un vaccin curatif » peuvent dicter leurs conditions aux autres. La deuxième réponse réside dans un intérêt purement commercial. Il suffit d’organiser une panique avec l’aide des médias, comme ce fut le cas avec plusieurs épidémies avant, comme la grippe aviaire. Ensuite, il sera possible de vendre « le vaccin préventif et curatif à tout prix » voire à l’imposer…

In fine, tout cela ne serait-il qu’un leurre pour le plus grand profit de certains, étant entendu qu’aucune vaccination n’a jamais permis d’enrayer une quelconque épidémie, risquant au contraire d’entraîner des flambées par le jeu des fréquentes mutations et des pressions de sélection, comme on a pu le constater avec la variole. Par ailleurs, l’OMS conseille depuis 1972 d’abandonner la vaccination systématique au profit d’une politique de surveillance-endiguement. Médecins sans frontières s’oppose à cette politique pour Ebola, pourquoi ?

Ne serait-il pas temps de s’insurger contre « cette médecine de troupeau qui asservit le malade – et les autres – aux intérêts mercantiles et meurtriers des fabricants de vaccins ? » (propos attribués à sa Sainteté Pie XII).

Comme nous le mettons à la Une, des traitements alternatifs efficaces, peu onéreux, et dépourvus de toxicité existent. Il suffit de sortir de la pensée unique stérile et de recouvrer la liberté…

Dr Marc Vercoutere, 16 octobre 2014