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Tous les cerveaux énarchiques n’ont qu’une seule préoccupation : inventer, innover en matière de prélèvements, d’impôts et de nouvelles taxes. Comment prélever toujours plus sur l’économie réelle du pays, même si cela entraîne la destruction de nos emplois, la destruction de toutes nos entreprises, la destruction de tout le tissu socio-économique du pays. Ces stupidités fiscales engendrent une baisse des rentrées fiscales à terme et une augmentation de la dette par définition. La politique affichée aujourd’hui mène l’ensemble des pays européens à la ruine.

C’est un jeu de dupes. Or, si on ne peut changer les règles d’un jeu perdu d’avance et prévu à cet effet, il faut arrêter de jouer. Un moratoire de la dette, un réexamen des comptabilités nationales, un audit de la dette, un retour à une souveraineté monétaire s’imposent à toutes les nations européennes.

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La dette n’est pas liée aux acquis sociaux

Les dépenses de l’État français n’ont pas progressé depuis vingt ans, en pourcentage de la richesse totale produite. Ce ne sont donc pas les acquis sociaux qui sont à l’origine de notre endettement faramineux. Si la Banque Centrale Européenne (BCE) avait accepté de prêter directement aux pays de la zone euro comme elle le fait pour les banques, c’est-à-dire à 1 %, aucun état européen ne serait désormais confronté à une dette jugée « insupportable ». La BCE aurait alors été un outil de souveraineté monétaire pour le bien des peuples européens. Mais il n’en est rien, la BCE pilotée en grande partie par d’anciens agents Goldman Sachs est en guerre contre les peuples européens et les nations. La seule réponse possible face à un tel acte de guerre de la part de notre institution bancaire européenne, est de procéder à un moratoire immédiat de la dette et de réviser les statuts et procédés de cette banque.

Analyse de la dette

La France a une dette qui va très prochainement atteindre 2 000 milliards (100 % du PIB) payables sur 7 ans et dispose de 2 000 milliards d’euros de ‘revenus’ par an. On doit donc rapporter la dette de la France non pas au revenu d’une année mais au revenu de 7 ans soit 14 000 milliards d’euros. Cela représente un taux d’endettement de 15 % pour « l’entité France » sachant que de grandes richesses nationales ne sont pas prises en compte ici. C’est une situation gérable si nous disposons d’une certaine souveraineté monétaire (prêt à 0 ou 1 %).

« Le monopole de la création monétaire a été offert aux banques privées, qui pourtant ne gèrent pas mieux l’inflation que les États ! Je propose donc de reprendre le plein contrôle de notre politique monétaire afin de ne plus dépendre des marchés financiers. » affirme Nicolas Dupont Aignan.

L’Islande est sortie du jeu, et a repris le contrôle de sa politique monétaire, votant le non paiement de la dette. Or, selon les prédictions du FMI, ce pays a le meilleur taux de croissance en 2013. Qu’attendent les autres pays européens pour faire de même et sortir de cette crise artificielle ?

Illégalité totale ou partielle de la dette

« La réforme de la Banque de France de 1973 a interdit que celle-ci prête à l’État à taux zéro. L’État est donc allé emprunter avec intérêt sur les marchés privés. Si nous en étions restés au système précédant, qui permettait, répétons-le, à la Banque de France de prêter à l’État à taux zéro, notre dette serait de 16 ou 17 % du PIB, soit bénigne » (Michel Rocard décembre 2012 sur Europe1).

Cette réforme évoquée par Michel Rocard fut adoptée sans l’approbation des citoyens français, en marge de notre système de représentation. C’est une sorte de coup d’État feutré dont nous subissons les conséquences aujourd’hui. De ce fait, certains juristes déclarent illégale cette réforme de 1973, la souveraineté monétaire appartenant constitutionnellement au peuple.

Ceci implique que toutes les dettes contractées sur les marchés internationaux depuis 1973 sont issues d’une usurpation, d’une tromperie, d’un détournement des droits régaliens par la mainmise de l’oligarchie sur l’information. Aucun principe démocratique n’ayant été respecté, il est clair que ces dettes avec intérêts ont été contractées « sur le dos » des peuples. Or, ce sont aujourd’hui les peuples qui en font les frais, payant une dette inextinguible méthodiquement et froidement conçue par une oligarchie transnationale sans scrupules.

Oligarchie enrichie sur le dos des peuples

« James Henry, un ancien économiste pour McKinsey (un très gros cabinet international de consultation financière), a publié un rapport important sur les paradis fiscaux en juillet 2012. Après avoir compilé des rapports de la Banque des Règlements Internationaux (BRI), du FMI et d’autres entités du secteur privé, il est parvenu à cette conclusion : pour éviter l’impôt, les super-riches ont planqué entre 21 et 31 000 milliards de dollars dans des paradis fiscaux. Cette richesse déposée sur des comptes de paradis fiscaux est estimée comme plus importante que les PIB combinés des Etats-Unis et du Japon. L’existence même de cette industrie financière des paradis fiscaux et le statut de défiscalisation de ces énormes capitaux investis par ces super-riches clients, ne survit que par le secret ».

Pendant que les États et les peuples s’appauvrissent dans un jeu de dettes inextinguibles, l’argent ponctionné par ces usurpateurs oligarchiques s’entasse dans les paradis fiscaux (31 000 milliards de dollars sortis de l’économie mondiale réelle).

D’une certaine manière les impôts et taxes payés par les contribuables pour payer la dette finissent en partie détournés dans les paradis fiscaux. Peut-on continuer à tolérer une telle situation ? La constitution d’une cagnotte de 31 000 milliards dans les paradis fiscaux est par définition illégale et criminelle. L’intégralité de cette cagnotte devrait de droit revenir aux états endettés. Qui pourrait s’y opposer ? Les vrais détenteurs de ces fonds ? S’ils perdent leur anonymat, ils s’exposent directement à des sanctions pénales.

Cette situation ubuesque démontre à quel point un moratoire de la dette est vital corollairement à un droit de regard et de saisie sur tout compte offshore. Les banques doivent être au service des Etats et des peuples, et non l’inverse…

600 milliards d’évasion fiscale récupérable

Le journaliste Antoine Peillon, grand reporter au journal La Croix a publié en mars 2012 l’ouvrage « Ces 600 milliards qui manquent à la France » (éd. Seuil). Ce livre démontre comment la banque suisse UBS organise, depuis la France, un système massif d’évasion et de fraude fiscale vers les paradis fiscaux. 600 milliards d’euros : c’est la vertigineuse somme cachée depuis des décennies dans les paradis fiscaux, soit près de 10 % du patrimoine des Français.

Monsieur Hollande est parfaitement informé de cette situation. Il préfère taxer indûment les citoyens français en détruisant le pays, plutôt que de récupérer l’argent détourné, là où il se trouve. Le projet de budget gouvernemental pour 2013 prévoyait 10 milliards d’économie, le budget 2014 prévoit de nouvelles taxes et encore plus d’économie. Mais pourquoi l’ensemble de l’appareil d’État ne s’engage pas contre quelques banques mafieuses afin de récupérer d’un seul coup 600 milliards d’euros ? N’y a-t-il pas là de quoi donner une grande bouffée d’oxygène au pays et retrouver une certaine confiance ? Si l’État n’a pas l’autorité suffisante pour faire plier quelques banques, alors il n’aura pas plus d’autorité face à une révolte fiscale légitime de 65 millions de bonnets rouges…

Viviane Reding en plein délire

Récemment Viviane Reding, commissaire à la justice, vice-présidente de la Commission européenne, a déclaré à l’Assemblée Nationale : « Il faut lentement mais sûrement comprendre qu’il n’y a plus de politiques intérieures nationales. Il n’y a plus que des politiques européennes partagées dans une souveraineté commune. »

Y a-t-il une souveraineté commune européenne ? L’Europe dispose-t-elle du droit de battre monnaie ? Non ! La BCE agit exclusivement dans l’intérêt des banques et non dans l’intérêt des nations et des peuples européens. L’Europe n’est qu’une structure politique vide, constituée par et pour les intérêts de lobbies oligarchiques transnationaux. Viviane Reding est soit autiste, soit délirante, à moins qu’elle ne se soit grillée le cortex à fréquenter de trop près des agents Goldman Sachs…

A cela, on peut répondre par la déclaration tonitruante de Nigel Farage au Parlement européen :

« Il y a une tempête électorale qui arrive de la gauche, du centre et de la droite. Vous pouvez difficilement ne pas voir ce qui s’est passé en France, en Italie, en Finlande, en Hollande et même en Grande Bretagne. Je pense que l’élection européenne de mai 2014, nous donnera l’opportunité de vous montrer, M. Barroso, que le projet européen est réversible et il doit être renversé dans l’intérêt des peuples d’Europe. »

F. Morin, sources et réf. dans Morphéus n°55, 56, 57, 58, 59, 60