La dette publique belge s’élève à 100 % du PIB et pour payer les intérêts de cette dette l’État belge dépense plus de 200 milliards par an. Cet argent est prélevé sur le niveau de vie des belges, on réduit les salaires, on réduit le pouvoir d’achat, on fait la chasse aux chômeurs, on réduit les services publics, on met en danger les pensions et la santé, bref on met un peu plus la tête des citoyens sous l’eau. Or les citoyens ne sont pourtant pas responsables de cette dette.
En effet depuis 30 ans les dépenses publiques sont stables. La dette ne doit son augmentation qu’au sauvetage des banksters, aux cadeaux fiscaux, à la politique monétaire européenne et son article 104. Vu la détresse de la population pourquoi ne pas suivre l’exemple de l’Islande, en décidant de ne pas rembourser la dette, en décrétant l’état de nécessité qui permet selon les Nations unies à un État de ne pas mettre en danger l’ensemble du bien être de sa population, pour rembourser ses créanciers, établissant ainsi la règle selon laquelle les Droits humains sont supérieurs aux droits des créanciers.
En Islande, grâce à la révolte populaire, ce pays n’a pas payé ses dettes. On lui a prédit les pires malheurs, mais que se passe-t-il aujourd’hui ? L’Islande, selon les prédictions du FMI, aura le meilleur taux de croissance en 2013. Le FMI a même félicité l’Islande pour ces résultats alors que l’Islande fait tout l’inverse de ce que le FMI conseille.
Laurent Louis, 31 janvier 2013