Préalable à la lecture de ce texte.
Afin de mieux comprendre ce que représente le féminin sacré depuis près de 20 000 ans, il est essentiel de comprendre ce qu’était la Bible des origines. A notre époque la Bible n’est qu’une version édulcorée et minimaliste d’un très vaste corpus universel d’enseignements sacrés atlantes, lémuriens ou hyperboréens. Ce corpus fut compilé dans la langue Guanche. Cette écriture proto-historique, selon certains historiens, remonterait à 100 000 ans avant notre ère. Le corpus biblique était à l’origine issu d’un enseignement matriarcal touchant la médecine, l’astronomie, la genèse de notre monde, le magnétisme, l’électricité, l’art de la civilisation, la construction navale ou l’architecture de tout bâtiment cyclopéen défiant le temps, ainsi que nombre de sciences sacerdotales qui dépassent encore aujourd’hui notre entendement.
On doit la destruction de ces savoirs aux cataclysmes et catastrophes planétaires mais également à des autodafés comme la destruction de toutes les bibliothèques gauloises par l’Empire romain ou encore la destruction de la bibliothèque d’Alexandrie plus proche de nous.
Un des points d’orgue de la destruction de ces savoirs fut Babel. Les réformateurs religieux de l’Ancien Testament (originellement écrit en Atlantide 15 000 ans avant notre ère) ne pouvaient pas comprendre et assimiler le haut niveau de savoir scientifique des textes sacrés atlantes. Pour masquer leur ignorance, ils affirmèrent que les livres traitant de sciences étaient démoniaques. Ainsi, ils pillèrent les archives des Temples de l’ancienne tradition pour les livrer aux flammes. En esséniens Babel (Bû Baela) signifie incendie du Temple…
Pour tenter de cacher leur crime, ils imputèrent à Dieu cette destruction du savoir scientifique. Ils travestirent cet autodafé en mythe de la confusion des langues, le mythe de Babel… Ils recodifièrent la Bible en expurgeant toute science et tout élément matriarcal, instaurant par là le patriarcat du livre unique que nous connaissons aujourd’hui…
Nous nous efforcerons d’exposer cet aspect inconnu de l’histoire religieuse terrestre dans nos prochaines publications Morphéus. (Frédéric Morin)
De l’Océan atlantique au Kamtchatka en Russie, voire jusqu’au Japon, les prêtresses lydiennes ou druidesses celtiques implantèrent des forteresses-sanctuaires proto-historiques. Ces constructions dédiées aux cultes féminins de l’ancienne tradition imprégnèrent le monde dans sa quasi totalité, il y a 5 000 ans et plus. Encore aujourd’hui au Japon lors des pratiques bouddhiques, l’eau est un don primordial sur les autels. Cette pratique remonte au matriarcat ancestral de l’âge de bronze et au-delà qui essaima à l’échelle planétaire. Pour apporter la preuve d’une telle assertion, il suffirait de sonder les plus anciens temples japonais pour y découvrir des substructions (constructions souterraines multi-millénaires) comparables à celles de Chartres, Veies, Sardes ou encore Jérusalem.
Configuration de ces sites cultuels
« Concernant les sites cultuels, la configuration géologique demeure partout et toujours identique. Les prêtresses choisissaient invariablement un haut plateau rocheux qui était resserré dans le méandre d’une rivière ou dans l’anfractuosité formée par le confluent de deux fleuves. A défaut de cours d’eau, elles optaient pour une plate-forme rocheuse, aux falaises abruptes, à la base de laquelle jaillissait une source abondante.
Les ingénieurs étrusques et lydiens perçaient, au niveau du fleuve et à travers le socle rocheux du plateau, un tunnel de dérivation dans lequel s’engouffrait une partie des eaux du fleuve, qui devenaient sacrées. »
Rappelons ici que percer de la roche sur plusieurs centaines de mètres, tailler des marches dans la roche ou procéder à l’excavation de tonnes de roches pour réaliser des puits, des bassins, des cryptes et des labyrinthes, se pratiquait couramment il y a 5 000 ans et plus. Un tel prodige technique demeure encore aujourd’hui très difficile, voire, impossible à réaliser dans certains cas, avec nos technologies du XXIe siècle…
« Sur le sommet de ces plateaux rocheux les ingénieurs lydiens édifiaient la citadelle, sous laquelle ils creusaient une vaste crypte voûtée. Puis, ils foraient un puits sacré vertical reliant la crypte au tunnel destiné à pourvoir la citadelle en eau potable, dans l’éventualité d’un siège. Veies, Faesulae, Clusium, Cortona, Sardes, furent construits selon ce modèle de forteresses sanctuaires. » « Dans le second cas, les ingénieurs lydiens captaient la source dans un réservoir souterrain creusé dans la roche, qu’ils raccordaient à la crypte par une galerie et un escalier taillés dans le roc. La forteresse de Jérusalem et sa source Gihon (« bassin d’eau » en lydien) fut ainsi conçue. »
Fouilles sous le temple de Salomon
Rappelons que les révélations de M. E. Guignard concernant l’origine des substructions de Jérusalem ont engendré des fouilles sous le temple de Salomon. L’entrée de l’ancienne crypte du temple fut dégagée. Les archéologues israéliens purent alors accéder aux sarcophages des anciennes druidesses lydiennes. Ces sarcophages étaient ornés de svastikas (principe de l’énergie primordiale), de triangles maçonniques (triangle d’Odin) et de croix de David (symbole sacré lydien proto-historique). Au lieu de mettre au grand jour cette découverte extraordinaire, ordre fut donné de combler les fouilles et de ne plus en parler.
L’ancien nom de Jérusalem est « Urusalim » en lydien Ar-rà-sùl qui signifie temple de la croix ancestrale.
La Mecque, ancien sanctuaire matriarcal
Selon les travaux de M.E Guignard, cette ville aurait été fondée sous l’impulsion de prêtresses Vikings guanches qui contournèrent l’Afrique. Dans la géographie de Ptolémée, elle figure sous le nom de Makoraba. En lydien Ma-Ko-rà-bi signifie « temple de la croix de la femme vierge ». Cette racine est confirmée par le terme Kaaba = Ko-bû signifiant temple de la vierge. Un auteur byzantin du Moyen Age rapporte que Kaaba signifiait jeune fille et que le jour sacré des Musulmans, le vendredi, était autrefois consacré à Vénus. L’histoire apprend que Mahomet appartenait à la tribu des Koreischites, chargée de la garde de la Kaaba. Ce nom tribal dérive du guanche Koar-iss-skeith signifiant « navire de la glace et de la vierge ». Mahomet a donc puisé dans les antiques archives lydiennes de sa tribu pour codifier l’islam.
Le nom de l’épouse du prophète est édifiant : Ehadidja vient étymologiquement de Ko-deigja signifiant « prêtresse-vachère de la vierge » en lydien. D’autres indices confirment que Mahomet connaissait parfaitement l’ancien culte lydien matriarcal. Koran dérive de Ko-rûnar en lydien : « les secrets de la vierge ». Mais pour imposer un patriarcat ne fallait-il pas parfaitement connaître le matriarcat d’origine ?
Restauration du culte féminin primordial par les Vikings en Normandie au IXe siècle
« Les architectes navals Vikings, descendants directs des ingénieurs lydo-étrusques, héritiers de leurs secrets religieux et scientifiques, et dont la mission était de restaurer les antiques sanctuaires druidiques profanés par les romains, construisirent les cathédrales normandes sur des sites identiques ou sur les anciens emplacements des sanctuaires druidiques : Chartres, Seez, Avranches, Bayeux. »
« Dépositaires et continuateurs des techniques lydiennes de construction, les architectes saxons et normands restaurèrent ou reconstituèrent, dans un autre site identique, l’ancien système de substructions et son réseau de galeries et de canalisations : crypte, bassin, puits sacré, tunnel de dérivation, galeries et escaliers dérobés.
Ils dégagèrent les cryptes lydiennes, qui avaient été comblées par les Romains et curèrent les tunnels qui avaient été obstrués par les alluvions.
A Évreux, les druidesses avaient réussi, avant l’arrivée des légions romaines, à provoquer l’effondrement de leur crypte. Les architectes normands reconstituèrent, l’ancien système de substructions sur lequel est assise la cathédrale. »
A Chartres, la voûte de cette crypte lydo-druidique est un vaste rocher reposant sur des alignements de colonnes évidées, s’emboîtant les unes dans les autres, et remplies de sable. En cas d’urgence, les prêtresses arrachaient les goupilles situées à la base des colonnes. Le sable s’écoulait et le rocher s’affaissait. Cependant à Chartres, les druidesses purent, avant l’arrivée des romains, faire murer toutes les galeries d’accès, et la crypte fut sauvée. Dans cette crypte, comme dans celles de Seez et d’Avranches, sont inhumées les anciennes druidesses et les Fâla odinistes (prêtresses d’Odin et équivalent nordique des prêtresses d’Isis)…
Matriarcat caché dans la chrétienté
« A Chartres, la confrérie druidique des artisans conserva pieusement le plan des galeries d’accès à la crypte, et fusionna avec la Loge odiniste des artisans et architectes de la cathédrale, de telle sorte que cette crypte druidique fut redécouverte après l’invasion Viking. Elle servit de salle d’initiation pour tous les postulants. Ignace de Loyola y fut admis en 1533. »
Notons ici que la Compagnie de Jésus, dans ses fondements, était secrètement respectueuse du culte féminin primordial. Elle subit cependant de très brutales scissions qui orientèrent la quasi totalité de l’ordre à lutter contre ses propres origines initiatiques. Un patriarcat sans merci donna lieu à l’éviction de toutes les prêtresses de l’ancienne tradition pourtant à l’origine des plus beaux édifices de toute la chrétienté en Europe.
Toutes les cathédrales sont nommées « Notre Dame » en hommage à la Vierge-Mère primordiale. Cependant une grande confusion demeure concernant le Christ. Tous les attributs que les chrétiens accordent au Christ sont justes. Cependant pour l’ancienne tradition le terme « Krist » est un titre accordé à l’homme réalisé, formé à l’ancienne tradition matriarcale. Le « Krist blanc » est l’être réalisé et donc « fils de Dieu » puisqu’il respecte toutes les lois divines.
A.M.D.G.
« Dans les constructions des cathédrales normandes, les Fâla jouèrent le rôle de banquières. A Chartres, elles entreposaient toutes leurs richesses dans le cellier de Loens en norvégien LÂNS-BORG = Forteresse du Fief. Cette forteresse correspondait par un labyrinthe avec la crypte de la cathédrale de Chartres (restée inviolée encore aujourd’hui). De tels labyrinthes défendaient les accès de toutes les cryptes normandes ».
« Le Mot de passe des franc-maçons odinistes est fondé sur cet art du labyrinthe. A.M.D.G = ÂR-MEYARDYSJAR-GATA = Chemin qui conduit à la crypte de la Vierge de l’eau sacrée. Cette formule ésotérique fut adoptée par les Jésuites suite à l’intronisation d’Ignace de Loyola en 1533 ». Cette formule sera latinisée de manière exotérique en Ad Maiorem Dei Gloriam (AMDG) (pour une plus grande gloire de Dieu).
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