Selon le journaliste d’investigation, Jim Tucker, l’agenda Bilderberg 2009 a sélectionné comme priorités la création d’un ministère mondial de la santé, d’un ministère mondial de la finance, ainsi que de fomenter une dépression économique courte. Tucker a participé au débat sur Alex Jones Show, et a dit que l’ancien premier ministre suédois, un participant assidu des conférences de Bilderberg, Carl Bildt, a fait un discours prônant la transformation de l’OMS en ministère mondial de la santé, du FMI en ministère mondial des finances, tous deux sous les auspices de l’ONU. On peut noter que cela va dans le sens de la décision prise en début d’année au G20, sur le renforcement des pouvoirs du FMI et sur le tapage médiatique fait sur la « pandémie » de grippe porcine et la place dévolue à l’OMS sur le devant de la scène politique internationale dans cette histoire.
Participe à cette campagne pour effrayer l’opinion publique mondiale, le co-fondateur de Google, Larry Page. Selon le quotidien britannique le Telegraph, il aurait dit, pour justifier la rétention des données personnelles plus de six mois (maximum autorisé par l’UE) : « Le fait d’avoir ces données personnelles a beaucoup de valeur. Moins on gardera de traces comme celles-là, plus on aura de chances de tous mourir ». Selon lui, Google serait empêché de prévoir avec succès la propagation des maladies et d’épidémies comme la grippe porcine. Le PDG de Google, Eric Schmidt, a participé à la conférence du groupe Bilderberg en 2008. Récemment, il a déclaré : « historiquement, quand les marchés commencent à être réglementés, le niveau d’innovation ralentit dramatiquement ». Déclaration en phase totale avec le programme mondialiste Bilderberg. De plus, restreindre les libertés individuelles par la collecte et l’utilisation des données personnelles sur le net, fait partie des actions soutenues par les Bilderberg afin d’asseoir leur hégémonie mondiale.
Selon Tucker, ces choix constituent un pas de géant vers la création d’une gouvernance mondiale, planifiée par Bilderberg, mais retardée ces dix dernières années. Pour centraliser leurs pouvoirs, les Bilderberg, avec les médias à leur disposition, comptent mettre l’accent sur les problèmes créés par la menace de pandémie et la crise économique, comme moyens de justifier la centralisation des pouvoirs.
Taxe carbone mondiale, Traité de Lisbonne ratifié
Bildt, toujours selon Tucker, a animé une discussion sur le réchauffement climatique, avec en toile de fond la création d’une taxe sur les émissions mondiales de carbone, un point majeur sur l’agenda des Bilderberg. La taxe mondiale sera directement versée à l’ONU d’abord discrètement puis introduite graduellement, sous forme, par exemple, d’une taxe à la pompe. Ce serait à l’ancien candidat à la présidentielle américaine de 2004, et actuel sénateur US, John Kerry, que reviendrait la mission de pousser pour une législation type taxe carbone à l’échelle mondiale. Kerry ne figure pas sur la liste des participants à la conférence de cette année, mais on fait état d’une participation « clandestine ». Le site Foreign Policy.com note que le « sénateur John Kerry (D-MA) qui est à la tête du Comité des Relations Etrangères du Sénat, voyage à l’étranger depuis vendredi ». Kerry a participé au Forum Économique Mondial, de même qu’à une réunion préparatoire à Rome, sur des négociations sur le changement climatique, qui doivent avoir lieu en fin d’année à Copenhague, avec pour objectif de mettre en avant ce point de l’agenda Bilderberg qu’est la taxe carbone. Kerry a joué un rôle central dans la proposition faite à l’Administration Obama, d’une taxe sur toute émission de dioxyde de carbone par les êtres humains. Taxer les personnes pour respirer est un élément crucial de l’agenda des Bilderberg. Ainsi, le président du conseil d’administration de BP, Peter Sutherland, présent cette année à la conférence Bilderberg en Grèce, a déclaré vouloir exploiter la campagne de peur développée à propos du réchauffement climatique, pour augmenter les taxes et contrôler les modes de vie des Occidentaux.
Traité de Lisbonne en force
Concernant le Traité de Lisbonne, scellant l’instauration du diktat libéral mondialiste dans l’UE, et ce malgré le NON des peuples français, hollandais et irlandais, Tucker a dit que Bilderberg a l’intention d’envoyer des représentants en Irlande, pour parler aux dirigeants politiques afin de faire adopter le traité. On a pu déjà noter récemment dans les médias propagandistes, l’apparition de résultats de sondage donnant le Oui à 52 % en Irlande, lors d’un prochain vote qui devrait avoir lieu d’ici la fin de l’année. Les Bilderberg ont également prévu une campagne de diabolisation contre des groupes anti-UE, tel le parti Libertas de Declan Ganley.
Destruction de l’économie mondiale avec préméditation
Tucker a confirmé l’information, d’abord révélée par Daniel Estulin, que les Bilderberg ont discuté pour décider s’il fallait faire plonger rapidement l’économie ou s’en tenir à une longue dépression agonisante. Selon lui, « Geithner et Carl Bildt ont préconisé une récession plus courte et non pas une récession de 10 ans… pour partie à cause du fait qu’une récession de 10 ans ferait du tort aux industriels du groupe Bilderberg, et bien qu’ils souhaitent avoir un ministère mondial de la main-d’oeuvre et des finances, ils veulent continuer à gagner de l’argent. Une récession aussi longue leur coûterait beaucoup d’argent, car personne n’achèterait leurs produits manufacturés… le penchant c’est de faire en sorte qu’elle soit courte ».
Les Bilderberg craignent de perdre le contrôle dans un monde plongé dans le chaos
Selon Tucker, la réunion du groupe Bilderberg de cette année s’est déroulée dans une ambiance morose, car géopolitiquement, « les choses se présentent mal pour eux, les Américains répondent, les Européens répondent, mais leur programme reste bloqué ».
Selon le journaliste d’investigation, Daniel Estulin, dont les informations obtenues de l’intérieur de la conférence se sont toujours avérées exactes, les Bilderberg projettent de détruire l’économie mondiale et de réduire de 2/3 la population mondiale.
Mais de tels objectifs ont semé un vent de panique chez les mondialistes, qui craignent que la situation ne leur échappe et qu’ils perdent ainsi le contrôle du monde. Dans l’Agenda distribué avant la conférence auquel a eu accès Estulin, certains points y sont clairement détaillés. Ainsi, les investisseurs, animés d’une fausse euphorie de reprise de l’économie, sont poussés à réinvestir massivement dans le système, prélude à « de vastes pertes et de graves difficultés économiques dans les mois à venir », car les marchés actuellement à la hausse vont de nouveau plonger. Selon Estulin, les manoeuvres effectuées récemment, dit de « tests de stress des banques » ne sont qu’un « canular éhonté basé sur l’estimation irrationnelle que la situation économique ne peut être pire que ce qu’elle est déjà. »
L’une des principales préoccupations des Bilderberg, c’est que la situation dégénère au point qu’ils finissent par perdre le contrôle de la planète.
Selon Estulin, la crise économique pourrait devenir telle que sur une ou deux générations, on pourrait assister à une réduction drastique des populations, de 2/3 environ. Cela pourrait se faire par le biais de famines et pandémies à grande échelle, introduisant dans les calculs des élites des inconnues qui pourraient se montrer dévastatrices, tant pour le monde que pour ces élites qui pourraient être détruites. Estulin a dit que ce sujet à longuement été abordé cette année.
Dans des documents du groupe Bilderberg datant de plusieurs années, on évoquait la « destruction de la demande ». Une source au sein de la Banque Mondiale lui a expliqué la signification de cette expression. « On détruit la demande en détruisant l’économie mondiale intentionnellement ».
C’est ce que l’on constate actuellement.
Estulin conclut qu’on est dans une phase de « destruction de l’économie mondiale avec préméditation ».
Synthèse de plusieurs articles sur Bilderberg 2009 parus sur : www.prisonplanet.com
Les médiocres autophages
Le 22 mai, la Pravda publia un article d’opinion de Hans Vogel intitulé : « Bilderberg, le meeting des médiocres ». La question de la prétendue « excellence » de ce type de groupes est férocement remise en cause. Basés en fin de compte sur le pouvoir de l’argent et sur le pouvoir politique, ils sont globalement assimilés à une cohorte de médiocres s’auto-congratulant.
Quel est le bilan de la « gouvernance » imposée dans le monde, comme en Europe et en France, par ces « élites » auto-proclamées dont des groupes tels que le Cercle de Bilderberg ou la Commission Trilatérale entendent être des bons représentants ? Où est la réalité de l’excellence auto-proclamée de cette « politique unique » ?
Les groupes dits de réflexion des « élites », les « think tanks », les clubs de « décideurs »… ont proliféré dans l’après-guerre. Ils ont pris une importance croissante depuis les années 1970. Objectif affiché : aider à la « bonne gouvernance ». En réalité, le débat citoyen a été systématiquement court-circuité au profit de ces cercles restreints, et la politique « grand public » est devenue une sinistre fiction.
La « gestion » s’est progressivement éloignée de tout possible contrôle de la part des « petits citoyens ».
Trois décennies plus tard, le monde se trouve confronté à une crise économique et financière sans précédent.
Hans Vogel constate que ces ardents défenseurs d’un prétendu « libéralisme » ne prêchent pas avec l’exemple.
On a affaire pour l’essentiel, à des politiques, à des « gestionnaires », à des représentants de milieux financiers dont on ne peut qu’acter l’échec historique… En clair, à des représentants typés de la politique qui a conduit à la crise actuelle.
Depuis les années 1980, les gouvernements de l’Europe occidentale ont systématiquement soutenu les délocalisations, y compris du travail intellectuel et dans les domaines de la recherche et de la technologie. De même, des services publics stratégiques comme l’éducation, la recherche et la santé ont été les cibles d’attaques d’une virulence croissante depuis la même période.
Plus qu’à du « libéralisme », on a affaire à la mise en place d’un véritable pouvoir féodal des oligarchies financières et des coupoles « gestionnaires ».
Mais la véritable richesse économique ne réside ni dans l’argent, ni dans les actions. Elle est fournie : d’une part, par la Nature, la terre, les matières premières… des biens dont les pays dits « riches » disposent de moins en moins sur leurs territoires ; de l’autre, par des fruits historiques de l’activité humaine que les milieux dominants des puissances occidentales se sont employés à transférer vers d’autres pays au cours des dernières décennies, à la recherche d’un maximum de profits : infrastructures et outils de travail, connaissances scientifiques et technologiques, recherche, savoir faire industriel et dans d’autres domaines… Aucune fuite en avant financière ne pourra changer ces données de base.
Sources : Bilderberg Group orders destruction of US Dollar ? (MINA, 21 mai 2009).
Bilderberg : the meeting of the mediocre minds (Pravda, 22 mai 2009).