Le déficit public de la France est abyssal. Notre équilibre économique ne tient qu’à l’appréciation qu’ont les banquiers de nos capacités à rembourser la dette publique et ses intérêts. Si l’État peut continuer à augmenter la pression fiscale alors les banques se décident à prêter toujours plus, pour recevoir toujours plus, intérêts oblige… Le mouton contribuant est là pour donner toujours plus jusqu’à la limite de sa tonte totale. Au moment critique, il comprend qu’il est préférable de ne rien entreprendre, car en France travailler et faire travailler coûte trop cher.
Pendant ce temps le banquier improductif glane les produits des créateurs de richesses sur la base d’intérêts exigés pour ses prêts. Le métier d’un banquier est d’attendre, et l’argent coule à flot.
Que fait-il de tout cet argent ?
Avec ses créances et lingots d’or il dissout tout pouvoir politique, et prend lui-même le pouvoir.
Que fait-il de ce pouvoir ?
Il prend des intermédiaires qu’il nomme marionnettes politiques afin de pouvoir leur prêter de l’argent car il ne peut pas se prêter de l’argent à lui même cela l’obligerait à payer des intérêts et causerait sa ruine.
Quand ce jeu s’arrête-t-il sur la planète Shadok ?
Lorsque toutes les richesses minérales, végétales et animales ont été englouties et digérées pour payer les intérêts des dettes.
Que reste-t-il alors sur la planète Shadok ?
Des dettes, des créances, des lingots d’or, du papier monnaie dans des coffres et un immense désert sur lequel règne la toute puissance des banquiers…
Frédéric Morin