La Grèce antique est présentée dans nos écoles comme le berceau de notre civilisation occidentale. Considérée comme un summum culturel antique, il ne nous vient pas à l’idée que cette époque, n’est en réalité qu’une période de régressions scientifiques véhiculant les bribes éparses d’une civilisation antérieure bien supérieure encore.
Nous n’avons retenu que ce que nous pouvions en comprendre à savoir le système de Ptolémée du IIe siècle après J.-C. : notre planète est plate au centre de l’univers, avec le Soleil, la Lune et cinq planètes orbitant autour. Quant aux étoiles elles sont fixées sur la voûte du ciel. Cette représentation de notre système solaire prédominera pendant 1 300 ans jusqu’à la Révolution Copernicienne qui rétablira que la Terre et l’ensemble des planètes, tournent en réalité autour du Soleil.
Or, plus on remonte dans le temps, plus l’astronomie est précise. Au IIIe siècle avant J.-C., Hipparque et Aristarque de Samos considéraient que le soleil devait être au centre d’un système planétaire. Hipparque présentera également la précession des équinoxes, ce qui nécessitait l’utilisation de l’astronomie sphérique et l’observation de la position du Soleil dans une constellation zodiacale donnée. Or, le déplacement d’une maison zodiacale à une autre demande 2 160 ans. Il n’a pas vécu assez longtemps pour faire ce genre d’observation astronomique. D’où venaient donc ces connaissances ?
Au Ve siècle avant J.-C., Eudoxe de Cnidus conçut une sphère céleste représentant toutes les constellations zodiacales. Ces connaissances étaient antérieures à son époque. Il faut en effet remonter à 1 000 ans avant J.-C. dans la civilisation chaldéenne pour trouver la source de ces données astronomiques. On attribue aux chaldéens la découverte des mouvements exacts de la Lune, la représentation du Zodiac, de notre système planétaire héliocentrique, la prédiction des éclipses, la distinction entre les étoiles fixes, les planètes errantes, les comètes, les météores, le calcul des éphémérides (tables qui prédisent la position à venir des corps célestes).
Les éphémérides étaient calculées à cette époque selon deux méthodes dont une plus ancienne. Or la plus ancienne qui remonte à 3 500 ans avant J.-C., s’est avérée être la plus précise. L’astronomie sumérienne avait une théorie mathématique stricte, accompagnée d’un manuel d’utilisation, indiquant la méthode et les règles à suivre pour calculer les éphémérides pas à pas. Le fondement empirique et théorique de ces tables très précises dépassent l’entendement.
Malgré notre savoir actuel, il nous est impossible de concevoir le fondement de ces formules de calcul très élaborées. Les sumériens connaissaient le phénomène rétrograde (course apparemment anarchique des planètes telles qu’on les observe de la Terre) chose connue depuis peu de temps. Aux environs de 4 000 avant J.-C., Sumer possédait des connaissances astronomiques et mathématiques supérieures à toutes les civilisations qui suivirent. Notre calendrier moderne est établi à partir du calendrier sumérien Nippour qui date de 4 400 avant J.-C. En 1925 la communauté astronomique mondiale s’accorda à diviser les cieux en trois régions et de regrouper les étoiles en 88 constellations.
On constata que les sumériens avaient déjà procédé de la même manière. La bande de la région centrale d’aujourd’hui, celle des douze constellations du zodiaque correspond exactement à la Voie d’Anou sumérienne regroupant les étoiles en douze maisons. Les représentations et les noms des signes du zodiaque sont restés pratiquement inchangés depuis 6 000 ans. Dans l’hémisphère, du sud les sumériens ont identifié et classé des constellations qui ne le sont pas encore de nos jours. Il est démontré par le professeur Langdon que Sumer connaissait, la précession et le changement des maisons zodiacales tous les 2 160 ans, ainsi que la Grande Année qui dure 25 920 ans (cycle complet de la Terre pour que son pôle Nord soit orienté de nouveau vers la même étoile polaire). Cette grande année dite encore aujourd’hui année platonicienne était connu de Platon, chose incompréhensible au vu de l’astronomie grecque d’alors. Tout s’éclaire si l’on remonte 4 000 ans en arrière… Le musée de Berlin possède une tablette sumérienne qui fait commencer la liste des constellations par le Lion, ce qui nous ramène à 11 000 ans avant J.-C. Outre la parfaite maîtrise d’une astronomie sphérique, des textes sumériens établissent la liste des 26 étoiles principales visibles le long du Tropique du Cancer et leur distance respective les unes par rapport aux autres. Trois méthodes de calcul étaient utilisées. A l’époque supposée des premiers cultivateurs, on se demande d’où viennent ces techniques de calcul d’espace intersidéral.
Notre science actuelle est-elle à la hauteur des exigences requises pour comprendre et intégrer toutes les données astronomiques et mathématiques sumériennes ? Difficile à dire. Nous avons découvert l’existence d’Uranus en 1781, Neptune en 1846 et Pluton en 1930. La demeure sumérienne des Dieux représente une divinité étendant ses rayons à onze corps lestes à partir d’un cercle composé de 24 objets célestes plus petits. Notre système solaire est composé de 10 planètes (en comptant la Lune) et d’un soleil, soit onze corps célestes.
Nos astronomes actuels admettent qu’il y a dans notre système solaire 24 Lunes ou satellites (tous les objets de moins de 16 kilomètres de diamètre ne sont pas pris en compte). La représentation sumérienne et l’interprétation que nous en faisons serait donc en accord avec nos connaissances actuelles. Cependant, cette interprétation est fausse. Les tablettes sumériennes proclament que notre système solaire est composé d’un Soleil et de 11 planètes et non d’un Soleil et de 10 planètes en intégrant la Lune. De plus, selon eux il existe une douzième planète. Deux planètes échapperaient donc à nos connaissances astronomiques actuelles. Une pierre de bornage gravée par un roi de Suse représente les douze signes du zodiaque et les symboles des 12 planètes du système solaire. Qu’apportent les tablettes sumériennes à ce propos ?
Le livre de la genèse sumérienne s’interprète aisément en retranscrivant les noms sumériens par les noms des planètes de notre système solaire. La création de notre système solaire : Au début était Apsou (le soleil), Moummou (Mercure) et Tiamat (planète inconnue de nos astronomes). De l’union du soleil et de la planète Tiamat naquirent Lahmou (Mars) et Lahamou (Vénus). Ensuite naquirent Anshar (Saturne) et Kishar (Jupiter). De Saturne et Jupiter naquit Anou (Uranus). Anou engendra à son tour Noudimmoud/Ea (Neptune). Gaga (Pluton) naquit de Saturne. Dans la profondeur du ciel, Mardouk naquit et fut attirée dans le système solaire par Neptune. Elle pénétra notre système solaire dans le sens inverse du système orbital. Sous l’effet gravitationnel de Saturne et Jupiter, sa trajectoire s’incurva vers Tiamat. En passant à sa proximité, un des quatre satellites de Mardouk brisa Tiamat. Sous le choc, dix de ses satellites furent détruits également. Ce violent événement cosmique créa la ceinture des astéroïdes entre Mars et Jupiter, donnant naissance également aux comètes de notre système solaire. Après la collision, ce qui restait de la planète Tiamat ainsi que Kingou, seul satellite à ne pas avoir été pulvérisé, furent projetés sur une nouvelle orbite plus proche du soleil, donnant ainsi naissance à la Terre et à la Lune.
Quant à Pluton, qui jusqu’alors était un satellite de Saturne, elle fut projetée hors de son champ gravitationnel pour occuper la place que nous lui connaissons. Cette genèse expose clairement comment furent créés la ceinture d’astéroïdes, les comètes et la mise sur orbite des planètes de notre système solaire tel que nous le connaissons. Les cartes du ciel sumériennes respectent la taille, l’ordre et la position respective des planètes. Voilà donc résolue l’énigme des deux planètes inconnues : Tiamat, qui donna la Terre et la Lune, et Mardouk.
Ce qui semblait être une mythologie dans les panthéons grec, romain, babylonien, égyptien, védique, cananéen, hittite, houritte, akkadien, assyrien et même chinois, est issu originellement d’une authentique chronique astronomique de notre système solaire.
Comment de telles connaissances pouvaient-elles exister il y a 6 000 ans ?
D’autre part, au vu des sciences astronomiques et mathématiques de Sumer, il ne semble pas que la planète Mardouk soit un mythe ou un simple symbole. Même si chaque objet céleste est présenté comme une divinité, il correspond toujours à une réalité astronomique précise. Pour Zecharia Sitchin, on peut affirmer que la planète Mardouk existe bien. Sa circonvolution autour du soleil serait d’une durée de 3 600 ans. Ceci peut expliquer pourquoi nous ne la connaissions pas. Il nous est difficile de savoir quand elle reviendra dans notre système. Nous avons cependant un point de repère dans le temps, à savoir le déluge avec une montée subite des eaux. Le déluge aurait été provoqué par l’entrée de la planète Mardouk dans notre système solaire. La calotte glacière de l’Antarctique aurait subitement glissé dans la mer provoquant un raz de marée jusqu’au Pôle Nord. nous considérons que cette événement eut lieu, il y a 13 ou 14 000 ans, on peut établir la prochaine venue de Mardouk. Depuis le déluge, elle serait passée déjà trois fois dans notre système. Elle entame donc sa quatrième circonvolution depuis le déluge, et devrait être à notre époque en phase d’approche de notre système solaire. Que disent aujourd’hui les astronomes à propos de cette planète ?
En 1982, la NASA reconnaît l’existence possible de cette planète. En 1983, le satellite IRAS repère dans l’espace un objet céleste inconnu. Les responsables de l’IRAS, dans un article du Washington Post du 30 décembre 1983, déclareront : « un corps céleste, peut-être aussi gros que la planète Jupiter, et peut-être orienté vers la Terre au point de faire partie du système solaire, a été découvert dans la direction de la constellation d’Orion… Nous ne savons pas ce que c’est ». Selon les recherches qui suivirent, cette planète devait avoir une orbite inclinée de 30° sur l’écliptique, elle devait se trouver trois fois pl loin du soleil que Pluton et avoir quatre fois la masse de la Terre. Dans le magazine Newsweek du 13 juillet 1987, un article mentionne : « La semaine dernière, la NASA fit une déclaration étrange : une dixième planète pourrait être en orbite (ou non) autour du soleil… ». Le 7 avril 2001, dans Science News, il est déclaré : « L’orbite singulière d’une comète suggère une planète cachée. Bien au-delà des neuf planètes connues, un objet aussi massif que Mars pourrait avoir fait partie de notre système solaire et pourrait bien s’y trouver encore. Cette comète ou planète, découverte un an plus tôt, serait sur une orbite solaire elliptique qui la situe à 4,5 milliard de kilomètres du soleil. Cette orbite aurait une périodicité de 3 300 ou 3 600 ans ». Une étude de l’observatoire de Nice suppose que cette comète est en réalité une planète encore invisible, aussi grosse que Mars. Alors que penser ? La périodicité de 3600 années imprègne l’astrologie indienne. Le Yuga est un cycle de 3 600 ans et une ère complète dure 144 ans soit 4 cycles de 3 600 ans. Le règne des rois sumériens avant le déluge se trouve être toujours un multiple de 3 600. Il n’y a aucune exception à cette règle. Selon Zecharia Sitchin, l’émergence des civilisations terrestres répond à ce cycle. Sumer par exemple est dotée d’emblée de mathématiques, sciences, métallurgie, architecture, industrie textile, code juridique, médecines spécialisées etc. Il n’y a pas eu évolution, mais explosion subite et donc intervention extérieure d’une race ou civilisation extranéenne.
L’époque sumérienne de 5 200 avant J.-C. pourrait correspondre à la présence de la planète Mardouk dans notre système solaire. Les Nefilim dont parle les textes sacrés et que l’on traduit par « ceux qui descendent du ciel » pourraient être simplement issu de cette planète. Beaucoup plus avancés que nous, ils apporteraient des connaissances à notre espèce, faisant faire des sauts quantiques à nos civilisations, chaque fois qu’ils sont en contact rapproché, tous les 3 600 ans.
Cette hypothèse amène d’autres questions. Avons nous des traces de cartes astronautiques sumériennes, y avait-il des bases spatiales d’atterrissage et de décollage en Mésopotamie, il y a 7 200 ? Un disque d’argile retrouvé dans la bibliothèque royale de Ninive comporte une courbe géométricomathématique, vecteurs directionnels, flèches, segments, ellipse avec des inscriptions d’une très grande précision, éléments que l’on croyait inconnus des peuples de l’Antiquité. D’après les traductions de ce disque, il s’agirait d’une carte astronautique, donnant les éléments topographiques de la Mésopotamie, ainsi que les couloirs aériens nécessaires à un atterrissage et à un décollage. Le cœur du disque où convergent tous les segments serait ni plus ni moins un terrain d’atterrissage aménagé et utilisé il y a 7 200 ans.
Zecharia Sitchin pousse plus loin l’analyse en affirmant qu’il ne saurait y avoir de base d’atterrissage sans un centre de contrôle et des balises au sol. Les balises seraient en fait les temples sumériens nommés « Ziggourat » qui serve de repères aux astronautes lors de leur approche aérienne. Par extrapolation, en reportant toutes ces données sur les cartes actuelles de la Mésopotamie (l’Irak), le terrain d’atterrissage se trouve à Nippour, l’ancienne base de contrôle est aux environs de Faludga à l’ouest de Bagdad, Larsa ainsi que d’autres temples détruits aujourd’hui déterminaient l’axe Nord-Ouest d’approche de la base de Nippour.
Note rédaction 2010 : Nos recherches depuis ont démontré qu’il n’y avait pas de planète Marduk revenant tous les 3 600 ans dans notre système solaire. Les requêtes en direction de Zecharia Sitchin sollicitant la ou les tablettes de référence utilisées pour évoquer cette planète n’ont rien donné. Des travaux postérieurs à cet article n’ont pas permis d’identifier un astre de cette grosseur s’approchant de notre système solaire. Les travaux postérieurs d’Anton Parks en 2006 – 2008 ont définitivement mis un terme au mythe de cette planète, Anton Parks démontrant par A+B que Zécharia Sitchin faisait fausse route sur ce point précis.
F. Morin