La société japonaise Genepax, a mis au point un moteur catalyseur qui permet de faire tourner un petit véhicule au gaz de Brown, en cassant des molécules d’eau sans électricité. Genepax a conçu un métal hybride qui se comporte comme un catalyseur sans apport électrique extérieur. Ce système doit donc combiner réaction chimique, pression osmotique et forces de cavitation qui engendrent des phénomènes vibratoires pulsés. Ces vibrations cassent les molécules d’eau et permettent d’obtenir le gaz de Brown utilisé comme carburant. Couvert par le secret industriel, c’est l’hypothèse qui nous semble la plus plausible. Cette innovation s’appuie nécessairement sur des travaux antérieurs datant des années 80, il y a 40 ans.
La voiture « à oscillation de molécules d’eau »
Dans les années 70-80 Stanley Meyer, un entrepreneur prolixe, travaillant entre autre pour des projets de la NASA (Gemini, Guerre des étoiles), mit au point un « oscillateur de molécules d’eau ». Dans cet oscillateur, l’eau est dissociée en gaz, au moyen d’une tension électrique produite par des impulsions de courant continu à haut voltage (20 à 40 kV) à la fréquence de 10-15 kHz. L’inductance, en série, amorce des résonances à l’intérieur de la molécule d’eau. Ces résonances ont pour effet de casser les liaisons covalentes entre les atomes d’hydrogène et d’oxygène, en utilisant très peu d’énergie. Les deux gaz, ainsi séparés, servent de carburant.
Dans les moteurs conçus par Stanley Meyer, c’est une impulsion explosive, plutôt qu’un éclair d’allumage miniature, qui fait mouvoir les pistons et alimente la transmission normalement, tout en produisant seulement de la chaleur et un brouillard d’eau en échappement. On peut ainsi atteindre une énergie considérable, dépassant de loin celle de la simple combustion de l’hydrogène. Un tel système remis au goût du jour avec une batterie à nanotubes de carbone permettrait de faire 10 000 km avec 25 litres d’eau. Le 21 mars 1998 Stanley Meyer mourra empoisonné dans un restaurant de Grove City. Presque tous ses brevets sont disponibles et ont été rendus publics.
(voir CD-Rom Morphéus 2009)
publié dans Morphéus n°91, janvier 2019.