L’odinisme, doctrine protohistorique jusqu’alors méconnue par nous tous, nous donne, une fois que l’on s’y plonge, nombre de clefs pour comprendre les fondements crypto-symboliques de nos civilisations. Nous donnons ici quelques exemples d’interprétations symboliques que nous avions tout simplement perdu par non transmission…
Une symbolique qui nous revient
Les marins Vikings cousaient sur leur grand voile des renforts triangulaires. Lorsque leur voile était déchirée, ils récupéraient ces renforts de tissus triangulaires pour en faire des tabliers. C’est l’origine des tabliers maçonniques encore utilisés dans les loges aujourd’hui.
Par ailleurs, il faut savoir que ODDI-NNG signifie « affilié au triangle ». Or, l’œil d’Odin est l’œil du druide qui par son accomplissement spirituel voit tout. Il est affilié à l’étoile polaire qui de part sa position céleste voit tout sur Terre. La représentation de l’œil d’Odin dans un triangle est parfaitement compréhensible du point de vue odiniste. Si l’œil d’Odin est représenté au sommet d’une pyramide, cela signifie que l’Art de l’Ancienne Tradition en respect des lois cosmiques, des hiérarchies terrestres et célestes, forge les édifices cyclopéens (toujours en référence à l’œil d’Odin) qui défient le temps. Les hommes ont peur du temps mais le temps a peur des édifices cyclopéens…
Le symbole de « l’œil qui voit tout » a totalement été dévoyé aujourd’hui, puisqu’il s’apparente au flicage mondial d’une mini-caste qui souhaite faire de l’être humain un esclave transhumanisé sous contrôle technologique permanent. Il faut comprendre ce que signifie Dieux = D-ieux = Des yeux. L’omniprésence divine a des yeux partout et rien ne peut lui être caché. Si une caste dégénérée veut prendre la place des Dieux, que fait-elle ? Faute d’avoir leur omniprésence, elle met des systèmes de contrôle partout, elle met des yeux technologiques partout…
Un autre symbole réactualisé au IXe-Xe siècle nous viendrait des Vikings, il s’agit de la fleur de lys. Selon Guignard, les Vikings utilisaient des sortes de grappins faits avec des défenses de morse. Lors de leurs croisades odinistes, quand ils accostaient, ils brandissaient donc ces grappins. Sur chaque Drakkar une prêtresse se tenait debout à la proue (d’où la proue de nombreux navires en forme de femme). Dans leur ordre matriarcal, c’est elle qui initiait et intronisait les hommes destinés à être Roi. Ces grappins faits de défenses de morse furent utilisés comme symbole pour la royauté. Chaque roi de lignée druidique ou celtique fut initié par une prêtresse odiniste des Drakkars ou descendante, qui officiait dans les cryptes des cathédrales ou églises. Tous les rois de France furent initiés dans des cryptes odinistes jusqu’à Henri IV qui ne respecta plus cette tradition druido-odiniste. Les concubines royales étaient toutes des hallouines, des prêtresses odinistes. Certaines furent des chefs de guerre pour les rois. La plus illustre de toutes fut Jeanne d’Arc.
L’odinisme dans la chrétienté
A propos des cryptes odiniques, Jacques Bergier auteur avec Louis Pauwel du livre « le Matin des Magiciens » déclara dans sa dernière interview visible sur internet : « Dans 80 % des Eglises détruites durant la seconde guerre mondiale, on trouva sous l’autel, un autre autel souterrain ». Il n’avait aucune idée de ce que cela signifiait.
Dans la fusion christo-druidique puis christo-odiniste, la conception des cathédrales et églises fut l’œuvre de Compagnons fidèles à l’Ancienne Tradition. Ils répondirent architecturalement à deux impératifs. Il fallait un lieu de culte promulguant l’amour du prochain selon les Évangiles. Ce culte était parfaitement odinisto-compatible. Ce lieu servait de forum au Moyen Âge au même titre que certains temples à Alexandrie. Le second impératif architectural consistait à disposer d’un labyrinthe et d’une crypte aménagée pour le culte odiniste de la Vierge-mère. C’est ainsi que furent conçus tous les édifices christo-odiniques jusqu’au XVIIe-XVIIIe siècle.
Ce secret de la Tradition bien gardé, émergea au grand jour à cause des destructions massives de la seconde guerre mondiale.
Il est vraisemblable que certains prêtres ont officié toute leur vie sans jamais savoir que sous leur pieds dans leur propre église, se pratiquait un rituel odiniste, par ailleurs christiano-compatible. Chaque cathédrale, chaque église fut conçue par les Compagnons de la Tradition pour opérer une symbiose fusionnelle entre le patriarcat chrétien et le matriarcat druido-odinique.
Ces loges opératives odiniques de l’an 1000
Les secrets de l’ancienne Tradition ont été gardés par les loges opératives odiniques depuis l’an 1000. Aucun roi, aucune inquisition, aucun empereur, aucun républicain, aucun nazi, aucun maçon spéculatif ou Illuminati de bas étage n’a pu, par la ruse ou par la force pénétrer et vraiment comprendre ces secrets. Tout au plus, quelques bribes furent arrachées par des violences innommables infligées aux prêtresses, hallouines.
Pour entrer dans les loges opératives odiniques d’origine, il fallait répondre à certains critères :
- Être directement descendant des Vikings qui accostèrent sur les côtes de Normandie.
- Il fallait parler le vieux norvégien et savoir « oisiller » les langues celtiques et nordiques.
- Il fallait avoir été initié par une prêtresse norvégienne, une hallouine ou Dame des cryptes.
- Il fallait être opératif et parfaitement initié à un métier, un art, une discipline en lien direct avec l’Ancienne Tradition.
Ces conditions strictes d’admission ont interdit toute intrusion nocive dans ces loges opératives durant 700 ans en France. Sous l’impulsion des prêtresses, ces loges ont créé des loges spéculatives pour les profanes à partir du 17ème siècle. Elles le firent à des fins politiques, cherchant à ré-instaurer sur le trône de France un roi respectant la Tradition druido-odiniste. Ce plan échoua et leur échappa. Une maçonnerie profane essaima mais le sens profond de la symbolique dans ces loges se perdit dans les nues.
Dévoiement de la Tradition par idéologies patriarcales
La svastika est un symbole des Anciens présent sur tous les continents sans exception y compris certainement sous les fondations de Jérusalem. L’utilisation de ce symbole par le IIIe Reich laisse à penser que l’odinisme aurait été un des piliers du nazisme. Si cela avait vraiment été le cas, c’est une femme qui aurait piloté le IIIe Reich. Ce sont les femmes allemandes constituées en assemblées exécutives qui auraient supplanté toute fureur idéologique patriarcale.
Il n’en fut rien, elles ne furent que les ventres à chair à canon du IIIe Reich, broyées dans cette folie meurtrière.
Le summum en terme de dévoiement perfide de la Tradition fut l’usage de runes par les SS. Ces runes portées sur leurs uniformes désignent selon la Tradition en étrusco-norvégien le « Seid-Skatti ». Ce terme signifie le « Magicien de la religion », capable de ressusciter les morts et de guérir tous les maux. Il fallut une intelligence bien sordide pour attribuer ces runes sacrées à des bouchers sanguinaires.
Des symboles religieux issus des Anciens
David et ses guerriers, en s’emparant du temple de Jérusalem, découvrirent les emblèmes et les insignes des architectes Tusco-Lydiens de l’Ancienne Tradition. Ces insignes sont constitués de deux runes placés verticalement. L’une signifie Dokki (le treuil), l’autre signifie Dùnn, (l’équipe). Placés côte à côte, elles signifient « l’équipe du treuil ». Elles sont associées par 2 Delta grecs ou triangles équilatéraux, l’un au sommet des deux runes, le second, tête en bas, à la base des deux runes. Ces triangles équilatéraux représentent la réalisation parfaite selon l’Art de la Tradition qui exige que ce qui est fait en bas soit à l’image de ce qui est en haut.
Les emblèmes tusco-lydiens de « ces équipages du treuil » issus de la Tradition, sont ce que l’on nomme aujourd’hui l’étoile de David. Ces emblèmes se retrouvent sur les Armoiries de Cherbourg, de Hambourg, de Halle, etc.
Si l’on trouve trace de symboliques runiques dans le judaïsme, il en va de même dans l’islam. La grande mosquée de Cordoue est décorée d’un art non figuratif odinique aux entrelacs celtiques. De même, la mosquée de Boukhara est décorée d’une porcelaine bleue, plus précisément le bleu de Chartres. Que penser du symbole taoïste du Ying et du Yang présent dans l’art figuratif des Cathédrales ? Et nous pourrions faire ainsi le tour de la planète en passant par les pyramides chinoises afin de passer en revue toutes les religions depuis 5 000 ans pour y déceler les traces fondatrices de l’Ancienne Tradition. Ainsi retrouverons-nous le fil d’Ariane…
Frédéric Morin, Morphéus n° 75