Le plus grand hommage que nous pourrions rendre aux victimes et aux familles des victimes du 13 novembre 2015 serait de lancer des commissions d’enquêtes politiques, militaires et financières à l’intérieur de nos propres institutions. Les commanditaires de ces attentats courent toujours, les filières qui ont permis l’introduction d’armes et d’explosifs en France n’ont pas été démantelées. Pour certaines, elles sont même couvertes par le Secret Défense. Circulez il n’y a rien à voir !
Si un réseau meurtrier existe à l’intérieur de nos propres services, non seulement il n’a pas été découvert, mais pire il est toujours opérationnel et pourra lancer et couvrir d’autres frappes contre les populations civiles à l’avenir. Or, que fait le gouvernement actuel en la personne de Manuel Valls. Il annonce sans complexe d’autres attaques terroristes alors que le plus haut niveau de sécurité est en vigueur depuis les attentats de Charlie Hebdo. Pire encore, au lieu de diligenter toute enquête permettant de faire la lumière sur ces événements, le gouvernement commande massivement du sulfate d’atropine laissant ainsi entendre qu’une prochaine attaque au gaz sarin risque d’avoir lieu. Comment un gouvernement qui a été incapable d’anticiper les attaques de Charlie Hebdo et incapable de prévoir les attentats du 13 novembre 2013, peut-il aujourd’hui anticiper un potentiel risque d’attaques au gaz sarin ? Incapable hier, anticipateur abracadabrantesque aujourd’hui sur l’usage d’armes chimiques, Manuel Valls en dit trop ou trop peu. Quelle source lui permet d’affirmer cela ? Qu’il nous la donne ! Enfin si une subtile exhalation d’honneur et de dignité effleurait l’âme de cet être, devant le bilan catastrophique et destructeur de son mandat, il démissionnerait. Mais l’homme a-t-il seulement une âme ? L’aurait-il déjà vendue ?
Frédéric Morin
