Beaucoup, peu informés, ont considéré les panneaux solaires comme une panacée énergétique. Une folle course aux panneaux solaires a été lancée en France avec des subventions d’état. Certaines installations ont coûté jusqu’à 30 000 € à des particuliers. Même si l’État prenait en charge une partie des frais d’installation, ce fut une gabegie sans nom aux frais des contribuables. Les panneaux solaires imposés ne produisent que 250 watt au m². Pour un investissement de quelques dizaines de milliers d’euros, le particulier s’est vu économiser quelques centaines d’euros par an avec une production électrique constamment décroissante pour devenir nulle au bout de 15 ans. En effet, une fois usés les panneaux solaires finissent dans une décharge. Les nanocomposants qui les constituent risquent alors de se retrouver dans les nappes phréatiques. Rien n’a été fait dans le sens d’une production électrique solaire pérenne, rentable et écologique.
Des Stirling solaires
Il faut préférer aux panneaux solaires le Stirling solaire. Pérenne, rentable, écologique, le Stirling fut inventé le 27 septembre 1816, sous le Premier Empire, il y a donc 203 ans.
Le principe de fonctionnement est relativement simple : la combustion est externe, le fluide principal d’échange est de l’air soumis à une modeste pression. Quand on met à profit l’énergie du Soleil, on utilise une parabole réfléchissante qui concentre les rayons du soleil en un seul point. Sur le foyer de la parabole, on installe le moteur Stirling.
Aux États-Unis, Phoenix, Arizona, sont installés dans le désert des paraboles munies en leur foyer de moteurs Stirling. Chaque unité produit 25 kilowatt. Des installations identiques sont également faites en Espagne…
Bien que méconnu du grand public ce système est utilisé dans l’armée, le domaine spatial, le monde industriel avec la cryogénie, etc.
Pour une maison d’habitation, il peut être associé au chauffage pour produire de l’électricité l’hiver. En revanche l’été, il doit être utilisée dehors avec une parabole comme Stirling solaire.
Toute différence de température entre la tête du Stirling et son corps le met en mouvement et produit. Ainsi, par grand froid, si sa tête est à l’extérieur de l’habitation, il produira également de l’électricité…
publié dans Morphéus n° 91,
janvier 2019.