Le générateur électrique Tesla breveté le 2 janvier 1894 (patent 511 916) a été remis au goût du jour par un inventeur James Robitaille. Ce chercheur a déposé une trentaine de brevets relatifs à l’électronique, aux moteurs électriques, etc. Vous pouvez voir l’ensemble de ses brevets déposés sur Patent ip exl. Il semble donc bien que nous ayons affaire à un ingénieur inventeur qui non seulement comprend la technologie de Tesla mais est également en capacité de la reproduire, de l’adapter et de fournir une documentation gracieusement à tous ceux qui souhaitent construire leur propre générateur.
La philosophie de la diffusion de cette technologie est particulière. Dans un premier temps, il s’agissait de construire un prototype à partir du brevet de Tesla et d’en vérifier les performances. Ensuite, considérant que la commercialisation et l’industrialisation d’une telle technologie seraient bloquées, une documentation de 35 pages avec photos, fournisseurs, schémas, plans, brevet de Tesla, choix des matériaux, etc a été diffusée via le site Fix The World. En 24 heures, 20 000 personnes ont téléchargé ce manuel gratuit, une trentaine de pays à ce jour dispose de cette documentation pour reproduire cette technologie. C’est donc bien dans l’esprit de rendre hommage à Nikola Tesla, d’offrir au monde sa technologie et de faire un pied de nez à ceux qui bloquent ces avancées depuis un siècle, que cette opération non commerciale a été menée. Chapeau bas à monsieur Robitaille et au site Fix the World (réparer le monde).
Générateur Tesla
Ce système permet de pomper l’énergie du vide quantique à un certain seuil de résonance et de produire 10 KW à 15 KW aussi bien en 110 volt que 220 volt. Robitaille propose une technologie Tesla accompagnée de quelques touches modernes. Au vu de la documentation diffusée gratuitement et mondialement, il apparaît que le choix de la robustesse et de la longévité technique soient au rendez-vous. Un générateur ainsi conçu devrait avoir une durée de vie d’un demi siècle. Si cette initiative se propage et porte les fruits attendus, nous sommes alors bien en face d’une révolution technologique majeure mondiale qui aurait du voir le jour il y a 120 ans.
Comment fonctionne ce générateur ?
Il lui faut une source d’alimentation de départ, telle qu’une batterie ou une manivelle pour alimenter le moteur et faire monter le tout en résonance. Ce moteur fait tourner le rotor dans le cœur du générateur. La configuration du circuit oscillatoire dans le coeur du générateur provoque la résonance. Une fois la résonance obtenue, ce système peut produire entre 10 et 15 KW de puissance. 1 KW est réadmis en entrée. Il est alors possible de débrancher le moteur de la source d’alimentation de démarrage. Nous sommes donc bien selon le brevet de Tesla en présence d’un générateur surnuméraire de 1000 à 1500 %.
La guerre du dogme entropique :
Le principe d’entropie est systématiquement évoqué contre toute technologie dite surnuméraire, à savoir, qui produit plus d’énergie qu’elle n’en consomme. Le second principe de la thermodynamique interdit doctement une telle possibilité, tout allant de l’ordre vers le désordre. Or, il faut se rendre à l’évidence que des cas particuliers échappent à cette conception très académique. Il faut envisager une révision de cette conception en émettant l’idée de poly-entropie, voire de neg-entropie déjà observable avec les vortex par exemple. Pour l’aviation, quand l’Académie des sciences affirmait qu’un plus lourd que l’air ne volerait jamais, apparaissaient déjà les premiers avions. Face à la réalité, ce dogme académique s’éteignit. Il en sera de même si cette technologie Tesla se propage hors commercialisation à travers le monde. Devant l’évidence matérielle, il faut jeter les dogmes limitatifs et revoir sa copie en ouvrant une nouvelle ère.
Fabriquer des unités en France
Pour l’instant tout est à faire en France pour fabriquer hors commerce de tels générateurs. Il est nécessaire de regrouper un pôle qui comprend des traducteurs pour toute la documentation et communication en anglais, quelques ingénieurs qui comprennent le brevet de 1894 de Tesla, des professionnels maîtrisant un tour de micro mécanique, des ingénieurs en électromécanique. Il faudrait avoir une intendance qui permette de trouver des fournisseurs en Europe pour disposer des matériaux nécessaires à une telle réalisation, il faudrait une véritable solidarité de toute la presse alternative de notre pays pour suivre pas à pas ces développements et rendre public le plus largement possible une telle initiative. Morphéus demeure structurellement trop modeste pour coordonner une telle démarche, mais déjà ce numéro est un appel en direction de la presse alternative pour qu’elle joue solidairement son rôle. Si des ingénieurs, tourneurs, fraiseurs, électromécaniciens, traducteurs, ou autres compétences veulent se rassembler bénévolement autour du projet que nous nommerons « Hommage à Tesla », écrivez à la rédaction de Morphéus. Nous ferons le bilan de toutes les compétences et moyens disponibles réunis d’ici septembre 2014.
Frédéric Morin, Morphéus n° 64, juillet 2014
Brevet Tesla du 2 janvier 1894 et manuel technique de Robitaille :