Émule de Malthus considérait notamment qu’une famine massive serait utile pour se débarrasser des pauvres Darwin quant à lui, développa au XIXe siècle la théorie de l’évolution privilégiant la survie pour les plus adaptés. Avec l’aide de Thomas Huxley, surnommé le « bouledogue de Darwin », le Darwinisme fut largement accepté dans les cercles scientifiques d’Angleterre puis du monde occidental.
Reconnu comme le père de l’eugénisme et de la biométrie, Francis Galton, cousin de Darwin, saisit l’opportunité de faire avancer l’humanité en associant la théorie de l’évolution et les principes de sociologie appliquée pour développer le darwinisme social.
Obsédés par cette stratégie sociale, Darwin, Huxley, Galton et leurs familles se sont employés à ne se reproduire qu’entre eux, idée répandue au sein des élites depuis des millénaires. Ils étaient convaincus qu’en l’espace de quelques générations, ils produiraient des hommes supérieurs. Quelques décennies plus tard, au bout seulement de deux générations de consanguinité, la mort ou de sérieux handicaps mentaux et physiques furent à déplorer dans près de 90 % de leur descendance.
Ensemble des méthodes et pratiques visant à transformer le patrimoine génétique de l’espèce humaine en vue d’améliorer la race humaine, l’eugénisme fit de nombreux adeptes dans les classes dirigeantes aux États-Unis puis en Grande-Bretagne.
La stérilisation des « faibles »
En 1904, fut ainsi créé aux États-Unis un laboratoire de recherche par l’eugéniste, Charles Davenport soutenu financièrement par Carnegie, Harriman et Rockefeller. En 1907, étaient votées les premières lois sur la stérilisation contrainte devant des difformités bénignes ou des résultats scolaires faibles. En 1910, fut mis en place le bureau d’enregistrement eugénique américain, tandis qu’était constitué en Angleterre le premier réseau de travailleurs sociaux qui pouvait décider de retirer des enfants de leurs parents, imposer la stérilisation, voire l’euthanasie.
En 1911, la famille Rockefeller exporta l’eugénisme en Allemagne en finançant l’Institut Kaiser Wilhem qui deviendra ensuite un pilier central du IIIe Reich. Dix ans plus tard, les Rockefeller financèrent massivement la promotion de l’eugénisme dans les écoles, les églises et les foires d’État aux États-Unis.
Hitler inspiré et soutenu par les eugénistes américains
Plus de 25 États américains adoptèrent des lois sur la stérilisation, la Cour Suprême statuant même en leur faveur en 1927, tandis qu’Hitler reconnaissait avoir été inspiré par les eugénistes américains en écrivant Mein Kampf. A peine arrivé au pouvoir, il votera des lois sur la stérilisation et l’euthanasie selon le modèle des lois américaines.
Trois eugénistes américains furent même envoyés par les Rockefeller en Allemagne pour les conseiller sur le réglage de leur système d’extermination, tandis que Thomas Watson, fondateur d’IBM, collabora avec le National-socialisme en lui fournissant des techniciens munis de calculatrices à cartes perforées qui seront utilisées dans les camps de la mort !
A la fin de la guerre, les alliés protégèrent de toute poursuite judiciaire des milliers de scientifiques nazis qu’ils placèrent ensuite à des postes clés dans les complexes militaro-industriels.
Pour se libérer de l’embarrassante association avec le National-socialisme, les Alliés nommèrent les eugénistes anthropologues, biologistes ou encore généticiens.
L’eugénisme omniprésent dans les sphères dirigeantes
Julian Huxley, dirigeant de l’ONU, dont le siège à New York fut construit sur un terrain offert par John D. Rockefeller, créa le World Wildlife Fund avec l’ancien officier SS, le prince Bernard des Pays-Bas, fondateur du groupe Bilderberg, ainsi que le Prince Philippe d’Angleterre. Selon lui, le Gouvernement mondial sera contrôlé par une dictature scientifique et guidé par les principes de l’eugénisme.
Son frère, Aldous Huxley, a reconnu que son livre Le meilleur des mondes, paru en 1932, n’était pas une fiction mais traduisait ce que l’élite prévoyait de réaliser.
Bertrand Russel, libre-penseur, philosophe et mathématicien, obtint le Prix Nobel de littérature en 1950. Comme les autres eugénistes, il admit que leur objectif véritable n’était pas d’améliorer l’hérédité des « gens du commun » mais de la niveler par le bas pour les rendre plus dociles. Selon lui, « les vaccinations au mercure, et avec d’autres produits toxiques pour le cerveau, provoqueraient de partielles lobotomies du cerveau, développant ainsi une population de zombies serviles ».
En 1955, Nelson Aldrich Rockefeller, membre du CFR, (Conseil des relations étrangères) et conseiller du Président Roosevelt pour les affaires internationales, présenta déjà avec son « plus proche associé sur le plan intellectuel », Kissinger, leur vision de la sécurité nationale au plus haut niveau de l’État.
En 1972, le gouvernement Nixon appliqua une politique eugéniste dirigée par Georges H. Bush sénior, ambassadeur américain à l’ONU. Ce dernier conseilla la Chine pour la mise en place de la politique de l’enfant unique et ordonna au gouvernement fédéral la stérilisation de force d’au moins 40 % des femmes indiennes dans les réserves.
Faisant suite aux actions menées par les Fondations Ford et Rockefeller encourageant les programmes de contrôle de population dès les années 50, l’ONU présenta en 1974 la première conférence sur le contrôle démographique.
En décembre 1974, le gouvernement américain fit de la dépopulation du tiers monde une question de sécurité nationale. L’opération appelée « National Security Study Memorandum 200 » découlait simplement de la Commission britannique sur la population, créée par le roi Georges VI en 1944. Le roi considérait que les populations des nations du tiers monde représentaient une menace sur le monopole du pouvoir mondial par l’élite internationale. Ce plan américain élaboré par Kissinger ciblait 13 pays du tiers monde dont la population devait être massivement réduite. Il recommanda au FMI et à la Banque Mondiale de n’accorder de prêt qu’à la condition que ces pays investissent massivement dans des programmes de contrôle de la population comme la stérilisation. Il recommanda aussi d’utiliser la nourriture comme une arme et de fomenter des guerres comme outil utile de réduction de la population.
Devant ce concept de contrôle démographique de la population du tiers monde, les responsables de cette politique et les fondations conditionnèrent les aides aux organisations non gouvernementales à la hauteur de leur complicité dans la mise en œuvre du programme de contrôle démographique.
Les fondations dites philanthropiques participèrent largement à ce programme. En 1998, Ted Turner s’engageait à donner plus de 1 milliards de dollars aux Nations unies pour financer des politiques de dépopulation à travers le monde. Pour lui, « une population mondiale de 250 à 300 millions d’habitants serait idéale ». En 1999, la fondation de Melinda et Bill Gates donna 2,2 milliards de dollars au planning familial et au fond des Nations unies pour la population. Gates récidiva en 2007 en refilant 30 milliards de dollars presque exclusivement à des groupes pour le contrôle de la population. Fervent soutien de la réduction de la population mondiale, son ami, Warren Buffet, octroya 37 milliards de dollars à cet effet.
Des expériences dignes des camps de la mort
Les élites, notamment occidentales, ont multiplié froidement des expériences, souvent mortelles, sur les populations civiles considérées comme des rats de laboratoires. Le Congrès américain a ainsi révélé que plus de 20 000 tests secrets avaient été réalisés entre 1910 et 2000 sur la population américaine.
Le projet eugéniste Tuskegee tua des centaines de noirs pendant 40 ans. Alors que la pénicilline existait, ces métayers afro-américains pauvres furent suivis pour étudier l’évolution de la syphilis sans traitement !
A la demande des USA, les australiens testèrent des gaz neurotoxiques sur des soldats au milieu des années 60, tandis que de 1943 jusqu’à nos jours, les britanniques le firent sur leur propre personnel militaire terre, mer et air.
Des centaines d’hôpitaux américains ont injecté, entre 1944 et 1994, à des femmes, des hommes et des enfants en bonne santé, de l’uranium et du plutonium à doses létales. Plus de 4 000 enfants furent sciemment irradiés par le Pentagone.
Des épouses enceintes de GI reçurent des vitamines qui étaient en réalité de l’uranium et du Plutonium. Fausses couches et décès en furent la conséquence.
Lors des explosions de bombe atomique ou à hydrogène, des centaines de soldats américains furent délibérément irradiés ainsi que des animaux.
De 1951 à 1961, les américains payèrent 3 millions de lires israéliennes au ministère de la santé israélien pour faire des expériences sur des enfants séfarades ayant émigré en Israël. Plus de 100 000 juifs à peau mate reçurent 35 000 fois la dose maximum de rayons X dans la tête.
De 1940 à 1979, la majorité de la population britannique fut arrosée par des avions plus de 2000 fois avec des produits chimiques mortels et des micro-organismes.
En 1968, le Pentagone testa une arme biologique mortelle dans le métro de New York, tandis que des expositions à la dioxine et pesticides étaient imposées à des détenus américains.
Si la politique de stérilisation s’est poursuivie dans de nombreux états américains jusqu’en 1985, l’exposition délibérée de la population à des produits chimiques, biologiques se poursuit toujours dans le monde.
Britanniques et Américains testent également des pesticides et des médicaments expérimentaux hautement toxiques sur des milliers d’enfants adoptés. Aux États-Unis, près des deux tiers de ces derniers prennent des cocktails comprenant 7 médicaments psychotropes. Joe Burkett, président de la société des psychiatres du Texas a reconnu devant la Chambre des Représentants que « leur mauvais patrimoine génétique les rendait très malades ! »
Voici plus d’un siècle, les planificateurs sociaux eugénistes envisageaient d’utiliser des médicaments altérant la conscience pour contrôler la population : en 2007, plus de 20 % des américains prenaient un traitement antidépresseur.
D’autres experts craignent, à moins que secrètement ils ne le souhaitent, la survenue d’une pandémie virale très contagieuse et très virulente à l’image de la grippe espagnole ou d’une combinaison H5N1-H1N1, sur laquelle travaillent d’ailleurs plusieurs équipes de biologistes. Le Dr Eric Pianka déclarait cyniquement et publiquement devant ses étudiants et plus de 1000 scientifiques qui lui offrirent une standing ovation : « l’expérience du sida est mauvaise car trop lente », un virus comme l’Ebola tuerait au contraire 90 % de la population rapidement. Or, ajoute-t-il, « je pense que le monde serait meilleur s’il ne restait que 10 à 20 % d’entre-nous ».
Le flegmatique prince Philippe d’Angleterre, membre notamment des Bilderberg, semble en tout cas avoir la réponse. N’a-t-il pas déclaré en août 1988 que « dans le cas où je me réincarnerai, je désire revenir comme un virus mortel afin de contribuer un peu à la résolution du problème de la surpopulation ».
La révolution finale pour une tyrannie absolue n’est, souhaitons-le, inéluctable que dans l’esprit de cette élite de psychopathes démoniaques en mal de pouvoir absolu.
Marc Vercoutère, Alex Jones : Endgame, 2012