Philippe de Villiers : « On nous explique que la construction européenne nous prémunit contre le retour des bruits de bottes, au motif que la Constitution européenne est le prolongement de la résistance.
« L’architecte de l’Europe communautaire était en même temps le secrétaire d’État aux Affaires étrangères de l’Allemagne nazie : il s’appelait Walter Hallstein. C’est lui qui a négocié au nom de l’Allemagne tous les traités, et il est devenu le premier président de la Commission européenne. Il est resté là pendant une dizaine d’années, c’est lui qui a affronté de Gaulle sur la chaise vide. Son histoire est extraordinaire et révélatrice.
« Les archives fédérales allemandes, les Bundes archives de Koblanz et de Berlin, contiennent des documents troublants quant aux engagements de Walter Hallstein sous le IIIe Reich. Ils révèlent son implication précoce, volontaire et active, dans des organisations nationales socialistes. Il œuvra activement à “la nazification du droit allemand et à la mise sur pied d’un cadre juridique supranational pour l’Allemagne, élargie aux nations annexées, qui s’appelait das neue Europa (la nouvelle Europe).”
« Hallstein était officier instructeur en National Socialisme auprès des soldats de la Wehrmacht. Il a été capturé par les Américains à Cherbourg le 26 juin 1944, puis transféré dans une forteresse. Il a alors subi une rééducation avec un programme secret qui s’appelle le « projet tournesol ». Ce « projet tournesol », qui consistait à recycler des nazis en Europe, a été conçu par John Mac Cloy, qui deviendra le représentant américain de l’administration alliée en Allemagne occupée. C’est lui qui va convaincre Eisenhower de prendre auprès de lui l’officier instructeur en nazification, Walter Hallstein.
« Le plus incroyable, c’est que le 13 novembre 2018, Angela Merkel a rendu un hommage vibrant à Walter Hallstein au Parlement européen. Elle a dit que c’était un homme d’une audace incomparable. Elle n’a pas dit un mot sur son parcours.
« M. Hallstein ne venait pas des milieux de la résistance. Aucun des trois pères fondateurs ne venait des milieux de la résistance. Jean Monnet a passé sa Seconde Guerre mondiale, à New York et à Washington, comme banquier d’affaires ! Robert Schuman a été ministre de Vichy. À la fin de la guerre, il a été frappé par l’indignité nationale. C’est grâce au général de Gaulle, par un geste de magnanimité, qu’il a retrouvé ses droits le 13 septembre 1945 ».
Des nazis au pouvoir
Le recyclage de nazis à des postes clés par l’administration américaine est significatif : Kurt Waldheim à la tête de l’ONU, Adolf Heusiger à la tête de l’OTAN, Walter Hallstein à la tête de l’UE, Von Braun à la tête de la NASA. L’OTAN et la CIA en ont intégré d’innombrables en plus des 1 500 scientifiques nazis du complexe militaro-industriel allemand. C’est sans compter sur leur descendance avec Schwab à la direction du World Economique Forum, Von der Leyen à la Commission européenne. La plupart ne sont pas descendants de simples dignitaires de la Wehrmacht mais sont des fils de SS portés au pouvoir par la CIA. Notons Karl Lauterbach, ministre de la santé en Allemagne, Olaf Scholz chancelier allemand, Christian Lindner, ministre des finances, Donald Tusk du Parlement européen, etc.
Une UE calquée sur la neue Europa nazie
C’est en effet ce que révèle le livre du docteur Rath dans son ouvrage Les Racines Nazies de l’EU de Bruxelles publié en 2011. Des documents historiques provenant d’archives internationales jusque là jamais publiés, montrent que les architectes principaux de l’Union européenne sont ceux qui avaient précédemment conçu das neue Europa sous le régime nazi. L’Union européenne n’est qu’une sorte de copié/collé de l’Europe fédérale voulue par le IIIe Reich. Les États-Unis y trouvant leur intérêt ont donc recruté et promu les technocrates qui avaient précédemment conçu les plans d’une telle organisation européenne. Ceci explique sans doute le caractère non démocratique d’une Europe toujours moins populaire et qui montre enfin son vrai visage.
Nombre d’historiens comme Jacques Pauwels expliquent que l’Allemagne nazie a été soutenue par l’élite capitaliste américaine dans l’espoir de la voir détruire la Russie. Cette volonté d’anéantir l’ours russe est toujours d’actualité. L’UE a été faite sur mesure pour accueillir, à couvert, des nazis toujours disposés à en découdre avec la Russie.
En fait, les royautés modernes et les dynasties capitalistes ont toujours apprécié le fascisme et le nazisme en règle générale. Ce type de régime épouse parfaitement le capitalisme en écrasant les libertés individuelles…