Le théonyme gaulois Kernunos vient du terme gaulois kárnon signifiant crâne, cor gaulois, carrosse, corne, os. Ce terme désigne l’os du crâne et les cornes. Les torques gaulois (talk en anglais) représentent les roues du carrosse (gaulois carros) du raisonnement intellectuel. Ils sont accrochés aux cornes et au cou. Aux cornes, ils figurent la pensée clairaudiente inaudible au niveau des tempes. Accrochés au cou, ils figurent la parole audible au niveau de la gorge.
Ces types d’enseignements figurés sont originaires de la tribu des Carnutes. Ils ont été l’œuvre du druide Kernunos qui fut ultérieurement divinisé. En Gaule, cette tribu occupait un territoire dont la capitale était l’actuelle ville de Chartres. Cette lignée sacerdotale carnute transmettait ses enseignements dans une langue initiatique mélangée de gaulois et de grec ancien. Les mots grecs et gaulois étaient reliés par des anagrammes homophoniques. Les deux langues permutaient l’une dans l’autre. C’est avec cette méthode d’analyse qu’il est possible de retrouver les sens cachés du théonyme Kernunos.
Kernunos dans l’orfèvrerie
La plaque d’orfèvrerie celte ornant la tête d’un cheval se nomme phalère (ci-dessous).
Les bois des cornes de cerf se croisent, formant des ligatures et symboles. Notons l’odal, symbole du culte proto-odinique. L’espace entre le crâne et les bois forme un pentagone, symbole de l’étoile polaire, référence au culte féminin de l’étoile polaire. Chaque main tient un torque qui contient une croix gammée polaire, sénestrogyre à gauche et dextrogyre à droite. Ces croix gammées, quadrilobées sont placées au niveau des tempes. Elles sont en réflexion miroir. Autour du cou, il y a un torque…
© R. Skotarek,
Morphéus n° 121, janvier/février 2024